Beaucoup de choses peuvent se comprendre.

On peut comprendre qu’un locataire se retrouve sans le sou en raison d’un accident de la vie et cela peut arriver à chacun de nous.

On peut comprendre que l’on puisse faire de « mauvaises affaires », perdre son travail, se retrouver endetté après la faillite de son petit commerce et tous les autres événements qui peuvent nous frapper dans la vie. C’est tout le sens de la solidarité nationale, de nos impôts et de nos aides.

Mais on ne peut pas comprendre ni les dégradations réalisées par un locataire, car ne pas pouvoir payer ne signifie pas que l’on doit casser un logement qui ne nous appartient pas, de la même manière que squatter le logement appartenant à d’autres ne doit pas être toléré.

Après l’affaire du squat à Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes), d’autres propriétaires font face au même problème à Saint-Honoré-les-Bains (Nièvre). En attendant la décision de justice, les squatteurs ne peuvent être délogés…

C’est évidemment du délire.

Un délire lié à une absence de bon sens.

La ministre en charge du Logement soutient un amendement visant à faciliter l’expulsion de squatteurs. Déposé mercredi à l’Assemblée nationale comme elle l’a confirmé sur l’antenne de RTL : « cet amendement dit une chose très simple : que ce soit une résidence principale ou une résidence secondaire, ou même une résidence occasionnelle, à partir du moment où vous trouvez un squatteur chez vous, vous déposez plainte, vous faites constater que c’est bien chez vous et après vous interpellez le préfet », a-t-elle expliqué. « Le préfet a 48 heures pour vous répondre et au bout de 48 heures le préfet lui-même met en demeure le squatteur de partir », a-t-elle poursuivi, ajoutant que cela « va accélérer très fortement les procédures ».

Après mise en demeure du Préfet les occupants « irréguliers auraient dès lors 24 heures pour quitter les lieux avant l’intervention de la force publique ».

Si la loi est modifiée ce sera une bonne chose, mais lorsque l’on fouille, ce n’est pas la première fois que des députés proposent de régler le problème comme Dupont-Aignan en 2018 avec cette proposition que vous pouvez consulter sur le site de l’Assemblée Nationale ici.

Charles SANNAT

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Source LCI ici

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