Il y a un débat actuellement sur l’évolution de l’inflation. Et ce débat en lui-même prouve que nous sommes nombreux en réalité à penser que l’inflation sera structurellement et durablement plus élevée dans la décennie qui vient que celle que nous venons de vivre dans les deux dernières décennies passées, pour ne pas dire les 3 dernières années.
La mondialisation a été profondément déflationniste sur les prix.
La démondialisation sera profondément inflationniste de même que la transition écologique et énergétique.
Alors beaucoup pensent qu’il serait sage que la Banque centrale européenne revoit son seuil d’objectif d’inflation et le monte à 4 % pour pouvoir le tenir, car quand l’inflation naturelle est de 5 % par exemple vouloir la forcer à 2 % c’est créer une récession grave profonde et permanente. L’objectif d’inflation doit donc être en cohérence avec l’économie elle-même.
Pour le moment Luis de Guindos vice-président de BCE ne l’entend pas de cette oreille.
“Je peux dire que nous n’allons pas revoir (l’objectif), encore moins lorsque notre inflation est à 10 %”, a-t-il dit lors d’un événement à Madrid. “Cela enverrait un message qui générerait beaucoup d’incertitude et les banques centrales comptent sur leur crédibilité (…) c’est la dernière chose à faire.”
“Il y aura d’autres hausses de taux d’intérêt, jusqu’à quand, je ne le sais pas. Je suis absolument honnête, je ne le sais pas”, a ajouté Luis de Guindos.
De son côté Peter Kazimir, le gouverneur de la Banque de Slovaquie, a également déclaré que les perspectives d’inflation exigeaient que la BCE poursuive le resserrement de sa politique monétaire.
“La volonté de poursuivre avec détermination devra être maintenue au moins les six prochains mois”, a déclaré Peter Kazimir dans un communiqué. “La perspective actuelle de l’inflation future, que nous ne voyons même pas revenir à l’objectif en 2025, nous oblige à procéder très vigoureusement”.
Voilà. Les taux seront sans doute au moins à 4 % en Europe à la fin de l’année 2023, et ce ne sera pas très bon pour l’immobilier, la bourse ou le marché obligataire.
Bref, pour le moment il est urgent d’attendre.
Charles SANNAT
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Source Agence de Presse Reuters via Investing.com ici
tiens les Slovaques ont aussi un Kasimir
Ces gens-là essaient de nous faire croire qu’ils sont utiles, alors qu’ils leurs prévisions se révèlent tjrs fausses et qu’ils n’anticipent pas grand chose.
Il est vrai que des monnaies basées sur un actif tangible (l’or physique) changerait profondément la donne dans ce monde où tout sonne creux.
Un banquier qui se dit absolument honnête !! je vous laisse le temps de rire et d’apprécier ce trait d’humour a sa juste valeur en bite coin
Déjà que les 2% n’ont strictement aucune base scientifique ou même empirique … Mais j’ignorais que la BCE était encore crédible
En restant dans l’UE la France entretient la douleur….
” Une monnaie papier, basee sur la seule confiance dans le gouvernement qui l’imprime, fini toujours par revenir a sa value intrinseque, c’est a direZero”
Voltaire
Sortie des bulles qu’elles ont crées la bce comme la fed ne sont pas dans leur partie : elles font de la chimio.
Les taux c’est comme le zouk : c’est le seul médicament qu’on ait !
« Cela enverrait un message qui générerait beaucoup d’incertitude et les banques centrales comptent sur leur crédibilité (…) c’est la dernière chose à faire. »
Mouaaaahhhhh !!!! le credibilité de ces guignols (pas que ceux de la BCE)
Y a plus qu’eux pour croire qu’ils ont une once de crédibilité….
Manque plus que nono invoque sa clairevoyance et le mioche sa droiture morale.
On est pas payé cher, mais qu’est-ce qu’on rigole avec eux !!!
“nous n’allons pas revoir (l’objectif), encore moins lorsque notre inflation est à 10 % », a-t-il dit lors d’un événement à Madrid. « Cela enverrait un message qui générerait beaucoup d’incertitude et les banques centrales comptent sur leur crédibilité (…) c’est la dernière chose à faire. »
en clair, je vous raconte de mensonges, mais je ne veux pas faire autrement car sinon vous sauriez que je vous ai menti…