Ça tombe bien car, pour une fois, voici une analyse que je partage pleinement. Non pas que, pour le moment, il puisse être prévu une récession, ce n’est en aucun cas le cas, mais une période de croissance molle et faible entretenue uniquement à base d’endettement défiant tout entendement et de création monétaire hallucinante.

Natixis ne visualise donc pas une dynamique fabuleuse de croissance mondiale. Sans blague.

« D’après une étude économique de Natixis, les dernières prévisions de la Réserve Fédérale et de la BCE montrent, pour les États-Unis et pour la zone euro : l’anticipation du maintien d’une croissance forte ; et l’anticipation du redressement progressif de l’inflation. Ceci permet à la Réserve Fédérale de continuer à normaliser sa politique monétaire et à la BCE de penser à commencer la normalisation en 2019. Mais ces prévisions de Banques Centrales ne sont-elles pas fausses ? Avec le retour du taux de chômage, aussi bien aux États-Unis que dans la zone euro, au voisinage du taux de chômage structurel, la croissance devrait, au mieux selon l’étude, revenir vers le niveau plus faible de la croissance potentielle ; par ailleurs, Natixis estime que les évolutions des coûts salariaux et du prix du pétrole ne permettent pas aujourd’hui d’anticiper une hausse de l’inflation, sous-jacente ou totale. Les banques centrales vont peut-être, d’après l’étude, devoir réviser nettement leurs prévisions… »

Et encore, il n’y a dans le scénario de Natixis aucune crise nouvelle, ou problème nouveau… Je vous laisse imaginer si nous avons en plus un gros krach au passage.

Charles SANNAT

Source Boursier.com ici

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