C’est l’agence Reuters qui se fait écho des derniers propos tenus par Peter Praet, l’économiste en chef de la Banque centrale européenne, pour qui les « dernières données disponibles reflètent un ralentissement du rythme de croissance dans la zone euro, lié principalement à une perte de dynamisme de la croissance mondiale »…

Bon, en gros, les taux montent aux États-Unis, le pétrole se tenait sur des niveaux élevés, et l’économie mondiale a moins de liquidités alors qu’elle était véritablement dopée à l’argent abondant et gratuit.

De surcroît, la démondialisation trumpienne commence à faire son œuvre. Au bout du compte, logiquement, la croissance mondiale se fait plus que mollassonne.

Mais pas d’inquiétude… « La vigueur sous-jacente de l’économie de la zone euro continue toutefois de rendre la BCE confiante dans l’atteinte de son objectif d’inflation, a-t-il ajouté lors d’une conférence à Londres, en se félicitant par ailleurs que la communication avancée de la banque centrale en matière de taux soit « solidement ancrée » dans les anticipations de marché »…

Blablablablablabla….

On va au krach, et ce krach est souhaité et voulu. Mais comme à chaque fois, officiellement, « on sait qu’il y a avait une bulle que lorsqu’elle a éclaté »…

D’autant plus que la BCE s’apprête à cesser ses achats d’actifs à la fin de cette année et prépare le terrain à une première hausse de taux au deuxième semestre 2019…

Ce sera l’heure de vérité pour l’euro et pour l’Europe.

Pour le reste il n’y a rien d’étonnant.

Charles SANNAT

Source Reuters via le site Boursier.com ici

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