Maintenant, place aux menaces sur le rendement des SCPI.

En effet, et c’est logique, après « une vague d’annonces de baisse du prix des parts, certaines sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) sont confrontées à des problèmes de liquidité.

Les 21 baisses de prix des parts annoncées, depuis le début de l’année, par plusieurs gros gérants de la place poussent certains investisseurs à réduire la voilure sur cette classe d’actifs. La remontée des taux a aussi redonné de l’attrait à d’autres placements devenus plus florissants. »

Logiquement la collecte des SCPI est en très forte baisse et « au troisième trimestre, les SCPI ont enregistré pour 1,7 milliard d’euros d’ordres de rachat, selon les statistiques publiées le 26 octobre par l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim). Certes, cela concerne moins de 2 % de la capitalisation du marché, mais – fait plus marquant – seuls 500 millions d’euros de rachat de parts ont pu être compensés par les nouvelles souscriptions ».

En clair, il y a eu sur un seul trimestre 1.7 milliard de retraits contre seulement 500 millions de dépôts et donc de souscription.

Cet écart doit être compensé. Soit par une baisse des rendements servant d’ajustement de trésorerie, soit en gelant les fonds et les retraits totalement ou partiellement, soit en vendant des actifs à perte pour rembourser les épargnants.

Vous l’aurez compris, il n’y a aucune bonne solution et ces placements pourraient s’avérer délicats si les taux ne rebaissent pas très vite.

Charles SANNAT

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