Alors que plus de 36 000 personnes ont été infectées par le virus Zika aux États-Unis, l’armée américaine développe un vaccin contre ce virus avec Sanofi à qui il compte accorder une licence exclusive.

Or Sanofi, notre pro des vaccins, est accusé, ô surprise, de vouloir profiter des deniers du contribuable américain et en fixant un prix trop élevé. La commercialisation du vaccin n’est même pas encore à l’ordre du jour et la tarification fait déjà l’objet de polémiques.

C’est assez logique, car vous devez comprendre que les vaccins, face à des pandémies et en particulier par rapport à certains virus, rendent la fixation du prix totalement aléatoire.

Quel est le prix d’un vaccin qui va vous sauver la vie ?

Quelle est (par analogie) le prix d’une bouteille d’eau en plein désert si vous êtes milliardaire et que vous êtes en train de mourir de soif ?

C’est la même chose bien évidemment pour l’industrie pharmaceutique.

Dans certains cas, leurs produits n’ont plus de prix, ce qui amène à la question suivante : l’industrie pharmaceutique peut-elle être uniquement… privée ?

Quelle doit-être la place des États ?

Il ne faut pas se leurrer, les vaccins sont devenus pas tant des produits de santé publique que des armes de bénéfices massifs avec toutes les dérives que cela induit.

C’est le cas en France avec la volonté du gouvernement de piquer tout le monde massivement, mais c’est le même phénomène à l’œuvre en Italie par exemple.

Enrichir les laboratoires qui, comme les banques, n’ont qu’une seule volonté, celle du profit maximisé, massif et sans partage.

Charles SANNAT

Source La Tribune ici

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