« Risque de krach sur les actions, avertit le gendarme de la Bourse » titre le magazine Capital.

« Les Bourses se dirigent-elles vers un krach retentissant ? C’est tout à fait envisageable, met en garde, l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) – gendarme de la Bourse dans le Vieux Continent – qui dénonce des niveaux de valorisations qui atteignent ou dépassent ceux d’avant la pandémie. « Nous nous attendons à la poursuite d’une période prolongée de risques de corrections de marché potentiellement importantes pour les investisseurs institutionnels et particuliers », souligne l’Esma dans son rapport 2021 sur les tendances, les risques et la vulnérabilité des marchés.

« Dans quelle mesure ces risques vont se matérialiser dépendra essentiellement des prévisions du marché concernant le soutien monétaire et budgétaire ainsi que le rythme de la reprise économique et de l’inflation », ajoute l’institution. Les tendances actuelles de marché devront, selon elle, « faire la preuve de leur résilience sur une période prolongée pour qu’une évaluation des risques plus favorable soit possible ». Les marchés financiers, qui avaient chuté en mars 2020 en plein cœur de la pandémie, se sont redressés à la faveur de l’amélioration des prévisions économiques, des campagnes de vaccination et des soutiens budgétaires comme monétaires ».

Alors bien évidemment, ce n’est pas moi qui vais vous dire l’inverse.

Les bourses sont-elles chères ?

Sans conteste.

Sont-elles survalorisées ?

Non.

Pas dans un marché qui joue la fin de pandémie avec la vaccination.

Pas dans un marché qui joue l’inflation temporaire et momentanée.

Pas dans un marché où les banques centrales permettent des taux zéro.

Pas dans un marché où les banques centrales inondent le monde de liquidités et d’argent créés de toutes pièces.

Il n’y aura donc pas de krach, sauf…

Sauf si la vaccination est un échec, les confinements de retour, l’inflation hors de contrôle et que les banques centrales cessent leurs injections.

Autant dire que nous n’y sommes pas encore.

Il peu y avoir des consolidations mais un krach semble pour le moment peu probable.

Charles SANNAT

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Source Capital.fr ici

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