Aymeric Caron député LFI fait remarquer à juste titre que l’on n’est plus en droit d’administrer quelques bonnes baffes aux sales gosses dont il faut supporter toutes les âneries pour rester poli, mais lorsque l’on voit la chienlit actuelle, il est évident que d’autres mots nettement moins élégants viennent à l’esprit.

Nous pourrions dire à tous les tenants de « l’éducation positive » et lénifiante à base de culculgnangnantisme dégoulinant que la première des violence faites à un enfant est de refuser de lui poser des limites.

Le refus de poser ces limites conduit au fait assez logique et prévisible que l’enfant puis après l’adolescent n’a plus de limites.

Lorsqu’il rencontre les limites de la société… il ne peut pas les comprendre.

Quand il ne les comprend pas, il prend une balle ou un flashball dans la tête ou encore quelques coups de taser.

Le problème quand on y pense bien, c’est qu’à ne pas vouloir mettre quelques bonnes fessées quand ils sont petits et qu’il faut bien poser les limites de l’autorité (on ne parle pas ici de battre des enfants), nous créons bien évidemment les conditions de désobéissances telles que l’on prépare les drames de demain.

Pour résumer, en refusant la fessée aujourd’hui, on obligera à tirer demain.

Les bons sentiments ne font jamais, jamais les bonnes politiques, et il faut réfléchir collectivement à la manière dont on pose les limites.

Je vous renvoie au débat provoqué par la psychologue Caroline Goldman qui préconise le fait d’envoyer son sale gosse se calmer dans sa chambre…

Télérama ici: Pourquoi l’éducation positive nous rend tous zinzins.

Il va falloir en finir avec la permissivité éducative généralisée et donner des cadres clairs pour matérialiser l’autorité auprès des enfants, que ce soit à l’école, dans la rue ou dans les familles.

Charles SANNAT

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