Passe d’armes entre les banques commerciales et les autorités de tutelles que sont l’ACPR et la Banque de France.

En effet, une semaine après la publication par la Fédération bancaire française (FBF) d’un observatoire des crédits aux ménages (OCM) visant à minimiser le diagnostic quelque peu alarmiste qu’avait dressé le HCSF au mois d’octobre dernier, les deux autorités ont rappelé sèchement les banques à l’ordre.

« Face à certaines dérives observées, n’attendons pas de voir surgir des problèmes de remboursement ou une crise financière : il serait trop tard pour agir ».

La banque de France comme l’ACPR rappellent aussi les règles nécessaires pour « pour préserver notre modèle » : une mensualité « raisonnable, qui ne dépasse pas les 33 % des revenus perçus » ; et une durée de remboursement qui ne dépasse pas 25 ans !

Enfin la BdF et l’ACPR fixent une limite à la production d’une banque en matière de crédits immobiliers à 15 % des engagements des banques en rajoutant qu’au sein de ces 15 % les 3/4 soient attribués aux primo-accédants ou aux achats de résidences principales. L’idée ? Calmer et réduire la spéculation immobilière.

Charles SANNAT

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Source Agefi ici

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