Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Dis papa c’est quoi un « effondriste » ?
Tu sais mon fils, pour moi un effondriste c’est un survivaliste qui se prépare à la fin du monde, un collapsologue qui se prépare aux terribles crises liées à la raréfaction des ressources, ou un écologiste tendance « Greta » qui est pris d’atroces angoisses climatiques et qui se prépare à cuire comme un oeuf dans le four du réchauffement climatique qui nous tuera tous.
Et toi papa, tu es effondriste ?
Non fiston, je suis pragmatique et j’essaie de voir le monde tel qu’il est, mais pas pire.
Pourtant je trouve que l’idée derrière le bouquin de Catherine et Raphaël Larrère intitulé « le pire n’est pas certain » est intéressante et qu’elle doit être discutée.
Pour tout vous dire, je n’ai pas encore lu leur ouvrage, donc je vais en parler uniquement par rapports aux différents articles et interviews qu’ils ont pu donner à ce sujet. J’attends leur ouvrage, je vous en dirais plus plus tard… ou pas !
« Qu’ils le veuillent ou non, les collapsologues découragent les luttes collectives »
Voilà l’idée qu’ils proclament.
Les effondristes font même le jeu du vilain capital puisqu’ils ne veulent rien changer.
Comme ils ne veulent rien changer ils ne représentent aucun danger politique et ne constitueront jamais une force ni un courant politique.
L’effondriste, se prépare individuellement quelles que soient ses raisons à sa fin de monde à lui.
Survivalisme, collapsologie sont pour les auteurs des idées problématiques parce qu’elles ferment les possibles.
» elle ferme les possibles. La collapsologie – que l’on pourrait définir comme la certitude, prétendument scientifiquement prouvée, d’un effondrement global, uniforme et synchrone de la « civilisation thermo-industrielle » – est un trou noir des sciences sociales et du militantisme. C’est un attracteur qui tente d’aspirer une multitude de courants ou d’expériences, qui sont vidés de leur conflictualité politique et rendus totalement inoffensifs ».
Et finalement si le plus important était effectivement ce refus de changer le monde !
Du haut de mon grenier, reclus et aussi un peu en dehors du monde, je contemple ce dernier. Qu’est-ce que j’y vois ?
J’y vois en réalité un refus de changer le monde.
Si la politique notamment chez les jeunes avait pour objet de changer le monde, cela fait bien longtemps que nous avons perdu collectivement cette envie-là, cette force-là.
Les facteurs sont multiples, à commencer par le politiquement correct étouffant qui ne permet plus de ne penser quoi que ce soit sans se retrouver devant la chambre correctionnelle pour des délits d’opinions. Tous les effondristes ont ceci en commun qu’ils sont aussi des « à-quoi-bonistes ».
C’est quoi un « à-quoi-bonistes » ? C’est quelqu’un qui pense au fond de lui-même que ce monde est foutu.
Nous avons déjà connu des périodes dans notre histoire où les « à-quoi-bonistes » régnaient en maître.
C’était le Royaume de France de Jeanne d’Arc. A quoi bon lutter contre les Anglais.
C’était la France de juin 40 et celle du Maréchal Pétain. A quoi bon lutter contre les nazis.
A quoi bon lutter pour ce monde pourri.
Si l’idée de croire que les effondristes ne représentent aucun danger politique, je pense que cette analyse est erronée.
Oui, les effondristes ne représentent aucun danger de création de force politique pouvant menacer les mamamcouhis du monde. En ce sens les auteurs ont raison. Là où ils ont tord, c’est que les peuples sont, à mon sens, entrés en grève.
Et lorsque les peuples ne partagent plus une fiction imaginaire commune, alors, oui, l’effondrement est imminent, proche.
Pourquoi ?
Parce que les nations ne sont que des idées.
Parce que les lois ne sont que des conventions.
Parce que les Etats ne sont que des inventions.
Parce que les « institutions » ne sont que des créations.
Si les gens cessent massivement d’y croire, alors plus aucun levier de commande ne répond plus.
L’effondrement peut évidemment être provoqué par un choc que l’on appelle pompeusement exogène (venant de l’extérieur) mais il peut aussi être la conséquence d’un choc endogène, venant de l’intérieur.
Pensez à l’exemple de l’URSS.
Elle s’est effondrée uniquement en raison de la grève de ses citoyens. Plus personne ne croyait plus à la fiction imaginaire de l’Union des Républiques Socialistes Soviétique. Les effondristes soviétiques étaient devenus majoritaires, les peuples soviétiques étaient tous devenus des « à-quoi-bonistes ».
Surveillez le taux d' »à-quoi-bonistes », surveillez le taux d’effondristes.
Ils ne représentent pas une force politique qui fera la révolution. Ils représentent les joueurs qui ne veulent plus jouer un jeu qui ne leur convient plus et lorsqu’ils seront majoritaires, alors, la fiction imaginaire dans laquelle nous vivons prendra fin.
Ce sera la fin des illusions.
Et les périodes de fin d’illusions recèlent toujours un potentiel important de violences car la réalité est souvent cruelle et dure.
Voir le monde tel qu’il est. Mais pas pire.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
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« Ceci est un article « presslib » et sans droit voisin, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Ca fait quelques annees que je n aime plus ce monde qui me répugne. Bien ntndu que je souhaite que ca change..
Si j’ai bien compris:
-Je stocke des raviolis Bio Carrefour donc je suis pragmatique.
-Je stocke d’autres aliments de première nécessite, je suis effondriste donc survivaliste.
Ou bien:
-J’annonce une crise systémique financière puis monétaire, je suis visionnaire.
-j’annonce une crise systémique économique et environnementale et deviens un à-quoi-bonniste et par là même un gardien du statut-quo .
La lecture du rapport Meadows m’a sensibilisé à vos écrits, cet article me renvoi au club de Rome… La boucle est bouclée.
Quel danger représentons nous, quitter l’assurance vie et faire trembler le pouvoir?
Revenons un peu plus à la lampe à huile et au mode de vie Amish et notre président se sentira obligé d’intervenir.
Quand l’2tat de droit ne protege plus les français, mais seulement les élus et les elites, comment ne pas être « à-quoi-bonistes ».
Quel est le moyen de lutte?
Un parti politique ? tous pourris dès qu’on dépasse le niveau sympathisant
Un Syndicat ? ils ne défendent que leurs adhérents
Une association? pour rendre service au tour de soit mais qui ne changera rien à la société
Les bonnets rouges ? disparus
Les Gilets Jaunes ? ils se sont fait détruire par la police et les restant noyauté per l’extreme gauche
il ne reste plus rien de l’esprit du 17 novembre 2018
La seule solution est de protéger sa famille et les siens
donc en se préparant « au pire » les effondristes et autres survivalistes mettent le plus de chances de leur côté pour être encore debout et vivant quand le systeme sera effondré et surtout quand les violences et le chaos en résultant auront lieu. Une fois la poussiere retombée, alors la force de creation pourra reprendre son cours
Bonjours Charles.
Je ne partage pas entièrement votre avis. Ce n’est pas qu’un effondriste ne veux rien changer, il attend assis patiemment que tout s’écroule autour de lui.
Il n’est pas acteur mais un simple spectateur préparé à voir une tragédie dont le scénario ne laisse place à aucun suspense.
Réflexion d’un lecteur du blog et tête de liste au dernière municipale :
-le Maltusianisme engendre le véganisme chez les jeunes. cette population est bien formée et ont souvent un bon travail, et sont souvent urbain.
Par ailleurs la population devient découragée, défaitiste, plombée par l’information anxyogène. Il n’y a plus de recherche de consensus par les politiques, il n’y a que des rapports de force qui s’installent.
On divise pour régner. A ce rythme, bientôt, des soldats armés vont contrôler si vous portez un masque !
Un remède ? créer un réseau de gens qui partage vos idées et valeurs, une micro-société…
Je n’ai pas non plus lu leur livre, mais il me semble que leurs auteurs font une grave erreur d’interprétation. De ce je constate, mais je ne vois pas tout, les effondristes font tout ce qu’ils peuvent pour changer le monde, mais ils ne peuvent souvent changer le monde que localement, autour d’eux. Et ceux qui voudraient faire des changements à plus grande échelle ne savent le plus souvent pas comment s’y prendre. Ce ne sont pas des politiciens. Alors ils informent leur entourage autant que celui-ci est capable de les écouter.
Charles,
Les « Effondristes » savent qu’il faut que cela s’effondre pour que le changement de paradigme s’opère!!!
Lisez (ou relisez) « Baise ton prochain »(Dany-Robert Dufour).
La mère sait qu’elle va souffrir pour donner la Vie!
Les « Effondristes » ont juste encore un peu de bon sens et prennent un parapluie quand arrive la tempête!!!
Ah cette société judéo-chrétienne culpabilisante, toujours là pour trouver un coupable…
Pour conclure: « Les faibles cherchent des excuses, les forts cherchent des moyens »
Remarquez que les « Effondristes » recherchent et préservent leurs moyens…
En résumé 🙁 à écouter) » C’est un tout petit monde » J.J.Goldman
J’en connais un qui conseillait de remplir ses placards de boîtes de raviolis… C’est comme ça que commence le survivalisme 😉
Plus sérieusement, on peut faire en sorte d’être résilient face à des événements imprévisibles, pontuels ou chroniques, sans pour autant sombrer dans le catastrophisme.
Il faut distinguer les survivalistes dont l’objectif est de se rendre le plus autonome possible par rapport à leur environnement, mais qui vivent normalement en temps « normal », des prophètes de l’apocalypse: à votre manière, vous encouragez le survivalisme en prônant l’indépendance financière et les réserves de nourriture. Et vous êtes parmi les premiers à prédire l’effondrement financier (et tout ce qui peut s’ensuivre).
Demandez aux populations des pays de l’Est comment ils ont survécu à l’effondrement du régime communiste, et vous aurez une petite idée de ce qui pourrait nous attendre.
Dieu merci, le pire n’est jamais sûr… Mais il est de bonne politique de s’y préparer, sans se pourrir la vie présente, et tout en gardant l’espoir de lendemains qui chantent !
Bonjour Charles,
Je crois que vous vous trompez. (Je ne commenterai pas un ouvrage que je n’ai pas lu, mais pour avoir écouté Catherine Larrère, je crois que c’est elle qui est dans le monde qui ne veut pas changer)
Je voulais vous demander depuis un moment ce qui vous inquiétait chez Greta, et ce qu’était un Kmer vert.
Vous y avez en partie répondu.
Je crois que vous vous trompez, sur les « effondristes », exit le survivaliste individuel avec son bunker ou justement les « à quoi-bonnistes » que je ne vois pas dans ce camp là.
Pourtant, je fais partie de ceux qui pensent à un « effondrement » inévitable et pas si loin (qq décennies).
Je vais pas faire une dissertation, il y a assez d’articles sérieux qui alarment sur la pollution, le climat, l’artificialisation des sols, l’extension du goudron….etc etc
Pour fonctionner le système à toujours besoin de plus d’énergie (prenons rien que la 5G) pour des buts qui nous éloignent toujours plus de notre humanité et socialisation.
Les « effondristes », je les qualifierais plutôt de fatalistes. Donc ça n’a rien à voir.
Au contraire, ils se préparent et s’organisent sans excès c’est à dire qu’ils essayent de reprendre sur le temps ou ils doivent « gagner leur vie » l’initiative et un minimum d’autonomie – alimentaire et énergétique.
Sans excès, car j’ai jamais rencontré « d’excité de la fin du monde »
S’organisent car c’est généralement par petits groupes qui échangent du savoir ou mutualisent du matériel.
Fatalistes, car il est évident qu’un monde gouverné par la pulsion de la cupidité ne peut pas s’auto réformer..
Bref il se préparent un peu comme vous quant avant le confinement vous avez invité vos auditeurs à faire un peu de réserve de bouffe. (Et à juste titre)
Mais au final, les « effondristes » sont très peu nombreux et généralement perdus dans leur campagne.
Croyez vous sérieusement qu’ils aient un impact réel sur la masse de la population ???
Qui à l’audience ?
La pub « Vous avez la voiture, vous aurez la femme » ? ou le philosophe qui appelle à réduire son niveau de vie ?
soyons sérieux les collapsologes sont utilisés comme épouvantails c’est tout
Le reste de la France, celle qui gagne est à son poste de consommation.
C’est plutôt de ce coté que sont les « à quoi bonnistes », du coté de ceux qui ne veulent perdre ni confort, ni vacances et pensent toujours avoir droit à tout…..suffit de se lever le matin.
Pour terminer rapidement, les « effondristes » se référent plutôt à des gens comme Jancovici, Cochet, Ziegler, Barrau, etc…qui bien que fatalistes ne sont pas attentistes.
En général, vous trouvez toujours des « effondristes » dans les combats « écolos » et pas trop de « bon français »…
Je crois que Pétain habille mieux la masse de ceux qui vivent alaise dans le déni du train train quotidien.
Attention Charles de ne pas vous faire absorber par ceux qui veulent que rien ne change depuis leur position sociale confortable… comme Catherine Larrère ou Laurent Alexandre et ses hommes 2.0
Ne perdez pas le fil du réel, sortez et regardez autour de vous et voyez si ça va durer pourrais-je vous conseiller si j’étais sénéchal…
Bien à tous.
Et que OuiOui nous protège encore
D’accord à 90 % sur les articles depuis 11 ans que je vous connais, mais franchement là édito navrant.
Vous avez conseillé la lecture de Pablo Servigne, un des fondateurs collapsologues francais et vous n’avez pas regardez le Thinkerview ??
Il parle des différentes mouvances dans la population lors de la prise de conscience du changement à venir dont fait partie les « a-quoi-bontistes » et les moyens de les sortirs de cette torpeur.
Résumer les collapsologues aux a-quoi-bontistes est un raccoursi avec un jugement de valeur initiale.
Désolé, mais là, c’est niveau BFM
De Vincent Gite
« A quoi boniste assumé »
Bonjour,
Évidemment les zumanistes utopistes nous dénigrent…
Nous qui n’attaquons personne et ne faisons que prévenir.
Combien de gens conscients de la situation ?
Et bien …si ça ne s’arrange pas…c’est de notre faute…à nous……!!!!!
Les uns après les autres, les «leaders » du survivalisme se réfugient sur des sites payants afin de ne plus inter-communiquer qu’avec d’autres survivalistes…
Je pense, de plus en plus, qu’il y a urgence d’amplifier ce mouvement et d’égocentrer nos réflexions sur notre « weltanschauung »…
Continuez de rêver…
Continuez la lutte…
Descendez vous faire éborgner dans les manifestations stériles…
Le grand soir arrive…
Et dites vous que vous avez de la chance que NOUS ne décidions pas d’entrer dans ce merdier…sinon Augias serait surpris de NOTRE nettoyage….
Nous ne bougerons pas…
Parce que nous n’avons vraiment AUCUNE raison de le faire….et chaque jour…de moins en moins…!!!!
Prenez conscience de la réalité de l’étendue de la catastrophe…nous ne sommes plus sous Jeanne d’Arc, ni en 40….
Nos « con-citoyens » ont « légèrement » changés…
Et préparez vous…
Ce message sera bien sûr courageusement censuré…….
Mouais… Tous les gens qui croient à l’effondrement ne sont pas résignés pour autant. Beaucoup d’entre eux changent de vie pour renouer des liens, avoir une existence plus en accord avec leurs idées, et pas seulement pour se protéger loin du monde. C’est pragmatique et la terre se porterait mieux si tout le monde faisait pareil. Et vous avez beau jeu de critiquer Greta qui n’a rien d’un personne résignée et qui , malgré tout ce que l’on peut lui reprocher, cherche à faire bouger les choses à partir d’un constat scientifique reconnu. Et c’est loin d’être un cas isolé, vous croyez vraiment qu’extinction rébellion décourage les luttes collectives ?
Enfin, Charles, n’écrivez vous pas qu’il est trop tard (tout n’est pas perdu, certes, mais bon…), et qu’il faut se préparer, stocker des lingots et des boites de raviolis dans sa cave ?
à Morne Butor,
Vous avez raison MB, ce n’est pas parce qu’on pense « no futur » qu’on se suicide !
On peut imaginer des solutions locales qui peuvent tempérer les effets globaux
Et c’est ce qui se passe actuellement, et de plus en plus . »C’était un petit coin de verdure … » . Pessimisme n’est pas défaitisme .
L’homme moderne, pardon, actuel, est paradoxal. Il se précipite sur le dernier SUV, le dernier écran 4k, il sera le premier à acquérir pour 1500 € le iphone compatible 5G … mais il veut manger bio et ne rêve que de chaumière isolée en zone rurale avec un carré de choux et 3 poules (qui lui vaudront un procès de son voisin pour tapage !). La solution n’est pas pour demain
Alors reprenons : comme la société ne bouge pas, paralysée par la corruption, la fainéantise intellectuelle, et le petit confort bourgeois, les plus éclairés, après tout le parcours habituel (changer les choses de l’intérieur, convaincre les autres, militer, etc.) s’attendent maintenant au pire, et s’y préparent.
Et donc, ils sont accusés de fatalisme et de démobiliser les gens. On croit rêver.
L’effondrement c’est le « pronostique », si je puis dire ainsi. Je suis convaincu que, sans changement de trajectoire rapide et radical, çà va se casser la gu…. (crise énergétique, écologique, climatique, politique, sociale, etc)
Après plus de 15 ans à essayer de changer les choses en ayant une approche plutôt globale, je constate aucun inflexion (ou presque) dans la trajectoire. Ce n’est pas de l' »à-quoi-bonisme », c’est un constat et d’une certaine manière du pragmatisme (dans le sens de prendre en compte la réalité comme elle est).
A partir de là, j’en conclue que je dois me préparer à titre personnel pour être en état pouvoir aider et protéger mes proches en cas de problèmes. Je n’ai pas de boule de cristal donc je ne peux prédire l’ampleur des problèmes, leur nature, leur temporalité mais il y en aura, c’est certain!
Cette préparation passe par une plus grande autonomie vis à vis de ce système mondialisé et déconnecté de l’humain et par une plus grande résilience personnelle et familiale face au crise (cf stratégie PEL;-) ).
Si tout le monde se prépare, on aura de fait un changement de trajectoire et par conséquence le scénario catastrophe n’arrivera pas. C’est l’inverse de la prophétie autoréalisatrice.
Ce ne sont pas les survivalistes, collapsologues ou autres termes à la mode qui seront à l’origine de l’effondrement.
Ce seront les attentistes qui restent bras ballant à râler sans jamais rien faire! Les « y a qu’à, faut qu’on »…
Ou les « y a de problèmes tout va bien » ou encore les « vous inquiétez on s’occupe de tout »
Pour preuve que les choses ne vont pas très bien, les grands de ce monde réfléchissent à organiser un grande Reset, sans doute un moyen de renforcer leur position de dominant et ainsi se mettre à l’abris!
Bonjour, monsieur Sannat,
Vouloir changer le monde, notamment en imposant à la collectivité des lubies idéologiques est terriblement destructeur non seulement de ce qui existe, mais aussi de ce qui aurait pu se faire dans la sérénité par la force naturelle des choses. Au lieu de contraindre et de sanctionner, il faut procéder par recommandations et facilitations administratives, sans pour autant gaspiller le produit de nos impôts sans cesse en augmentation.
Vouloir changer le monde, s’imager que l’activité humaine a une action sur le climat, etc. relève de la pure idiotie et du mensonge. La pollution est une réalité bien pire que celle du réchauffement : le réchauffement alterne avec le refroidissement, la planète n’est pas moribonde. Le CO2 n’est aucunement un danger, bien au contraire, il est recyclé en oxygène par les arbres.
Le plus dangereux, ce sont ces postures des pseudo-scientifiques comme ceux du GIEC qui fabriquent de fausses statistiques pour obtenir les résultats conformes à leurs lubies ou comme ceux du haut comité scientifique actuel qui trafiquent les chiffres et les statistiques pour présenter une grippe saisonnière comme la nouvelle peste noire dont tout le monde doit se protéger en détruisant toute notre économie et les rouages de notre société transformée en nid de zombies déshumanisés qui maltraitent les enfants en les empêchant de vivre.
Vouloir changer le monde et modifier l’humanité génétiquement est le grand risque qu’ s’annonce pour nos enfants. C’est une entreprise de destruction dont on ignore toutes les conséquences. Alors, je le dis haut et fort : il vaut bien mieux ne rien faire que faire pire et irrémédiable. Les politiciens s’imaginent qu’ils doivent toujours FAIRE. Non, ils peuvent très bien en faire moins en agissant avec sagesse : ne pas nuire, tout simplement, comme l’exige le serment d’Hippocrate.
Imaginez un candidat à la présidence de la République qui dirait (à l’instar d’Heidegger) : « Jusqu’ici nous avons trop agi et pas suffisamment pensé, je vais essayer d’en faire le moins possible… » Pensez-vous qu’il serait élu?Heidegger était un immense penseur, mais pour avoir accepté une chair à la faculté dans la période nazi, il a été assimilé à ce mouvement ignoré et dénigré, comme l’est aujourd’hui cette sommité internationale marseillaise, pour s’être fait connaître après que le label INSERM lui fut refusé abusivement par son directeur, époux de la ministre de la santé…
Et tout ceci n’est encore rien quand om imagine la puissance corruptrice des laboratoires pharmaceutiques et des multinationales qui tirent leur épingle du jeu lobbyiste…
Voilà les fondements de ce sentiment de déclin : c’est le sentiment d’impuissance devant ces forces négatives qui se déchaînent contre l’humanité et qui prospèrent sur son dos.
Vous allez dire, comme pour l’insécurité : « ce n’est qu’un sentiment »?
Cordialement
André Legrand
BONJOUR .En résumé ,chacun voit midi à sa porte.Sans tomber dans le catastrophisme ,ni l’effondrisme ,j’ai commencé depuis quelques mois,à prendre mes précautions.N’est-ce pas MEMERKEL,qui conseillait aux Allemands,de prendre leurs précautions,il ya moins de deux ans ! Donc,iln’ y a as de fumée sans feu. Il y a énormément de lanceurs d’alertes,dans le monde ,et ce ne sont pas des réveurs. A moins d’être d’une naïveté extrême ,les prémisces du chaos,à venir,ne sont pas des lubies .Si la volonté d’asservir la population mondiale ,ne se voyait pas,comme le nez dans la figure ,alors,,c’est à désespérer .Ce n’est pas quand la cervelle traine par terre,qu’il faut mettre son casque,en cyclomoteur ou moto.
Nous devons tous agir et apprendre à se passer d’un maximum de futilités qui remplissaient notre quotidien jusqu’à présent, devenir résilients … de toute façon , des changements majeurs vont intervenir dans les 10 prochaines années…contraction de l’approvisionnement énergétique et contrainte climatique vont bouleverser le monde tel que nous le connaissons…ce sont des données physiques et des faits établis, il n’y a pas à revenir la dessus alors se préparer me semble indispensable, il n’y a pas de croissance infinie dans un monde fini ni même de croissance verte, nous ne pourrons qu’accompagner le mouvement en espérant ne pas sombrer dans la barbarie et le chaos…une chose est certaine, il n’y a pas de place pour 8 milliards d’individus ni même pour la moitié avec le niveau de vie d’un smicard français…tous les indicateurs sont dans le rouge, plus aucune ressource n’est renouvelable à la vitesse où nous les exploitons aujourd’hui alors n’en déplaise à certains, c’est de la physique de base, le monde sera de plus en plus instable et les conflits inévitables…plus que jamais la solidarité et l’entraide seront notre seul planche de salut à long terme et ce n’est pas jouer les Cassandre que de le dire c’est être réaliste et regarder les choses en face, lire des graphiques, regarder des courbes …s’informer et prendre conscience du problème sans le fuir c’est sans doute le plus dur car on se sent bien seul après en avoir mesuré l’ampleur…
Sans couettes et sans traversée à la voile mais avec la même détermination , j’ai pu rencontrer au cours d’une conférence dans un joli patelin du Lot, Arthur Keller (Adrastia), Alexandre Boisson (Sos Maires), Stéphane Linou (Locavores). Je peux vous dire qu’ils sont pleinement conscients de ce qui nous attend et qu’ils tentent de mettre en place Tout ce qui est en leur pouvoir à l’échelle des communes et en direction des maires et de leurs équipes ! Ils débutent ainsi une action de formation des élus sur la résilience face aux crises en cours et à venir. Voilà: ce sont les forces d’aujourd’hui ! Il nous appartient de porter notre regard vers elles. Quand la dernière boîte de raviolis aura été mangée et que nous regarderons notre tas d’or la faim au ventre, il sera trop tard pour changer de vison.
C’est maintenant.
Ce commentaire s’adresse à ceux qui ont conscience d’avoir une âme et pas aux hommes et femmes machines qui misent sur l’intelligence artificielle pour les sortir de l’ignorance dans laquelle ils se trouvent.
L’Essentiel n’est-il pas de sauver son Âme Eternelle plutôt que son éphémère enveloppe charnelle corruptible d’origine animale ?
Avant de proposer des « comment » à n’en plus finir pour orienter l’évolution de notre environnement proche et lointain, n’est-il pas impératif de répondre au « pourquoi »
Peut-on penser juste si nous n’avons pas répondu d’abord à ces questions de toujours :
– Qui suis-je?
– D’où viens-je?
– Quel est le sens de mon exploration de la planète Terre?
– Où irai-je à la mort de mon enveloppe charnelle?
La réponse au POURQUOI engendre la réponse juste au COMMENT?
Idée, Pensée, Verbe, Création.
Le succes d’une entreprise, quelle qu’elle soit, reside dans le choix du bon moment.
Témoignage d’un Shifter qui veut malgré tout contribuer à l’action et qui pense que le Shift Project propose la bonne recette pour décarboner l’économie, qui partage la vision de Vincent Mignerot pour qui le réchauffement climatique est la menace ultime qui laminera sur le moyen terme notre civilisation, qui emploie a dessein la locution « moyen terme » plutôt que celle de long terme car il pense en son for intérieur que, malheureusement, l’inertie et la complexité de notre société rendent improbable la mutation indispensable sachant que nous n’avons pas des decennies pour l’accomplir, mais tout juste une poignée d’années que nous laissons s’évaporer à force de tergiverser et que donc le pire est pour bientôt.
Effondriste par constat, résistant par amour pour ses enfants. Comme beaucoup je suppose. L’un n’empêche pas l’autre. Je dirais même que la lucidité induit immanquablement la cohabitation entre les deux.
Vous sous-estimez les capacités mentales de l’être humain… on peut très bien tout à la fois travailler as usual, se préparer au pire, et réfléchir à un avenir meilleur ! C’est même vivement recommandé…
L’idée de ce livre à contre courant intrigue maisj ‘ai du mal à y croire. Comme si la masse (majorité) allait changer quoi que ce soit dans son mode de vie? Sans contraintes rien ne changera, et ce ne sont pas des confinements qui suffiront j’en ai peur… à moins que le vaccin soit « efficace » à la façon Gates… Pour l’instant, le pire il faut bien l’envisager car nous y serons confronté. Que faire? sinon essayer de survivre, même si aucune solution ne sera durable, en se préparant.
Ce qui pose question c’est pourquoi le Système combat les modes de vie alternatifs qui prônent l’autonomie et l’auto-suffisance , à une époque où il devrait au contraire l’encourager car ce retour à la terre et à une certaine autonomie hydrique, alimentaire, énergétique et même sécuritaire (la possibilité de pouvoir se défendre) est une solution aux nombreux problèmes à venir. Mais visiblement le Système préfère encore verser des revenus universels pour permettre à des esclaves entassés dans des cages à poule en ville de consommer des steaks de viande synthétique et des OGM.
Il faut voir les choses en face, la plupart de nos dirigeants et des oligarques qui possèdent ce monde, ont des profils psychologiques de type « control freak » et pervers narcissique et de ce fait entre deux solutions ils vont forcément choisir la pire et celle qui leur permettra de garder l’ascendant et le contrôle sur les autres.
La bonne nouvelle c’est qu’il reste probablement encore quelques années aux gens avant que leur grande prison planétaire soit totalement en place et donc qu’il est encore temps de s’organiser pour le moins en souffrir possible le moment venu. Première chose à faire je pense : quitter les villes !
« Ils ne représentent pas une force politique qui fera la révolution. Ils représentent les joueurs qui ne veulent plus jouer un jeu qui ne leur convient plus »
Quel que soit le nom que vous leur donniez, je trouve que c’est parfaitement résumé !
je suis resté stupéfait à la lecture de votre édito, Charles, mais je suis heureux de voir que la plupart des lecteurs qui ont fait un commentaire le sont aussi… les « effondristes » ne sont que des gens plus lucides que les autres, qui ne gobent pas les inepties débitées à longueur de journée par les merdias et je suis vraiment étonné et déçu de l’image que vous en donnez.
Si Gretta et les collapsologues ne sont que les blaireaux que vous décrivez, sur qui faudra t il compter pour non pas régler les problèmes de la planètes, mais tout au moins en adoucir et limiter les conséquences..D.Trump peut-être ???
Parlez plutôt des élucubrations des verts qui ne savent pas se battre sur la scène politique.
Si on réfléchit : effondriste etc etc c’est pouvoir aux idiots pas si idiots qui mènent une bande d’idiots vraiment idiots mais utiles, leur imprime des billets pour leur payer le rsa… pas grave la majorité des autres (les non-idiots qui n’ont pas le pouvoir) fabrique cultive et paye.
Ca c’est l’effondrisme.
Arriver au bout et être prêt à se démerder sans ces idiots précités qyi vont de toute façon partir c’est être pragmatique.
Foutre un coup de pied au cul de tout ce monde c’est agir donc vivre.
Qui a dit vive l’anarchie ?
Je pense que il faut prendre conscience que nous assistons a une ingienerie sociale mis en place et orchestre par l’olygarchie. Qui passent par un controle des medias qui repetent des mantras qui deviennent des vérités. On peut faire la liste de tout les mantras des médias et repris par l’éducation nationale La présence a l’école des écoles qui réduit l’analyse systémique, les communautarismes qui REMPLACE la conscience d’appartenance de classe et donc du débat économique, etc etc. Il faut se pencher sur les travaux de l’institut Thavistock.
Bonjour à tous,
Ce n’est effectivement pas une révolution ( retour au point de départ) qui est en gestation actuellement mais une véritable mutation. . En quelques décennies notre vision du monde, de la vie, s’est totalement renouvelée. Il suffit d’entendre les physiciens quantiques pour s’en rendre compte. Comme l’avaient annoncé E. Morin, Castoriadis et Lefort ou Ivan Illich ,au lendemain de mai 68 plus aucune de nos institutions ne tient aujourd’hui la route y compris l’ Etat dans leur forme actuelle. La crise de l’autorité liée à l’explosion des savoirs à totalement dévasté l’ordre ancien, au point que même ses tenants doutent aujourd’hui de leur légitimité. C’est en fait tout le système qui est au bord de l’effondrement. Très certainement le covid va lui donner le coup de grâce final.
Alors là pas du tout !!! ils ont compris que les vadrouilles de Bastille à la République sont totalement sans effet sur une dictature après deux ans d’éborgnage et d’amendes et de garde à vue,ils y ont mis le temps mais ça y est ,alors la seule action qui vaille est de deux ordres :un on ne bouge plus en attendant que tout s’écroule pour ressortir armes a la main au moment opportun ,soit on peaufine sa désobéissance civique et sa résilience,ne comptons pas sur les jeunes ,leurs doigts et le reste sont greffés sur des tablettes
Un jour un type fort sympathique disait qu’il fallait investir dans la boîte de ravioli pour se protéger de l’inflation, il était sur une scène et faisait une conférence. Depuis je suis allé beaucoup plus loin que lui et je suis devenu « autonomiste », c’est la même action que les survivalistes mais sans le volet armes à feu, sans le bushcraft et sans stratégie militaire. J’ai crée un magnifique petit écosystème (forêt comestible) qui me donne déjà de la nourriture. Qu’ais-je gagné de plus ? L’enracinement en campagne, du lien social différent de celui de la ville avec ma voisine du dessous qui tapait son plafond à coup de manche à balais quand mon gamin courait, et surtout beaucoup plus de calme intérieur. Je suis local, à une échelle que je maîtrise, je suis résilient, socialement résilient, comme le furent les habitants de l’URSS avec leur célèbre potager dont j’ai oublié le nom. Le « je » est en fait « nous », et nous sommes le futur, car nous travaillons dans ce monde et nous sommes en mouvement pour le prochain, peu importe la forme qu’il aura. La bascule approche, mais il n’est pas trop tard comme le dit encore souvent ce même gars fort sympathique de la conférence 😉
Il y a 20 ans un kilo de pomme 4frs aujourd’hui 4€, je pense pas que nos salaires soient à fois 6,5 donc consommons moins et debancarisons plus
Je n’ai jamais été convaincu que les dégâts environnementaux nous mèneront vers la ruine. En réalité, l’homme pollue de moins en moins, l’air est plus respirable, et on saccage beaucoup moins la nature depuis beaucoup moins de décennies. Ce que j’écris ne fera pas plaisir à tout le monde, bien sûr, puisqu’il est acquis pour certains que la planète va se retrouver dans une fournaise où nous mourrons tous, et ce sera notre punition pour avoir détruit la nature, bien sûr à cause de l’ultralibéralisme. Ces effondristes de type environnementaux forme le plus gros des troupes des collapsistes… mais je n’en fais pas partie, je n’y croit pas. C’est juste une survivance du malthusianisme, doctrine du XIXème siècle.
Par contre, ce que je retiens surtout de votre prose, c’est que vous affirmez que les citoyens se sont quasiment mis en grève. Et ça, je le vois bien autour de moi: les gens travaillottent sans y croire, parfois même font semblant de travailler, mais plus personne n’y croit, même si beaucoup essaient de faire pour le mieux. L’occident est dans une sorte d’apesanteur, comme en URSS grosso modo entre Tchernobyl et la chute du mur de Berlin.
Et cela aura le même effet que ça a eu en URSS, c’est-à-dire un effondrement économique qui conditionnera toute la suite des événements.
Les Russes ont échappé (de peu) à une guerre civile, quoiqu’ils en ont été très proches par endroits, y échapperons-nous?
Quant à passer mon temps à faire de la « lutte sociale », ou pour « préserver ses acquis sociaux », ce n’est plus le moment. Le Titanic a maintenant heurté d’iceberg, je ne vais pas ni me mettre à réclamer une meilleure cabine, ni à faire des théories sur l’insubmersibilité. L’urgence est de regagner la chaloupe, avec mes proches, et le maximum de personnes qu’il en est possible.
Oui mais non. Les « effondristes » sont plutôt dans le déficit de conso, de participation aux méfaits du gouvernement et dans l’évitement des taxes/impôts/ponctions. Juste une aide non active au plantage général en sachant qu’ils sont prêts au pire. BLM (Bruno Le Maire) se roule par terre pour que l’on consomme puisque c’est le seul facteur éco qui peut maintenir l’Etat dans son apesanteur mortifère. Mais BLM, comme ses petits camarades actuels et passés, encore subventionnés, sera bientôt Burn, Loot et Murder.
Je pense que l’humanité doit maintenant choisir entre la loi du marché, qui est de plus en plus souveraine, et les lois de la démocratie et des êtres humains. A défaut de choisir ou d’établir un juste équilibre entre les deux, tôt ou moins que tard, la loi du marché l’emportera jusqu’à tout détruire y compris elle-même.
Je vous approuve Jean-Jacques PION.
Moi-même, inspiré dès 1970 par les écrits d’Ivan Ilich, entre autres, aujourd’hui je n’ai pas à changer ma vie, ni ma manière de considérer les choses du présent. Je me suis toujours efforcé d’agir en altruiste, tourné vers l’autre, vers les autres, dans un monde égoîste, frénétiquement fervent de la course au profit. Et donc un monde englué par le superflu, les inutilités et les insignifiances, surtout celles distillées par les médias.
Peu à peu, je me suis convaincu que c’est en donnant que je reçois le plus. Et donc j’ai continué, avec discernement. Devenu de plus en plus riche de peu de besoins chers, je n’ai guère d’autre certitude que celle-là.
Je ne vis pas pour autant en stylite, solitaire sur sa tour, et constate que de plus en plus de gens de mes relations pensent comme moi, comme vous, M. Pion. On me le dit parfois: “Tu as toujours été comme ça, toi».
Et la vie me semble belle parmi mes semblables, qui pensent de plus en plus par eux-mêmes, après avoir su se détacher des jean-foutre des médias et des yakas des cafés du commerce.
Tenez. une autre certitude commence à germer: et si nous étions analogues à un « levain », quasiment invisible, insignifiant, mais au bout du compte c’est lui qui fait la différence?
Donc, baisser la tête sous l’averse, certes, mais vivre au présent, et se remémorer constamment cette pensée-consolation de Sénèque: “On est bien partout si l’on est bien avec soi et le monde qui nous entoure“.
Eh bien, ce petit monde-là, commençons par le créer, sans nous lasser, discrètement, sans brasser l’air à la manière de tant de m’as-tu vu. M’est avis que tout le reste nous sera donné par surcroît.
Bonjour M. Sannat,
Habitué de vos analyses, je me sens le droit de répondre à cette article qui semble votre réflexion du temps.
Ce postulat sous entend que les survivalistes sont effondristes…
Alors il doit en exister mais c’est péremptoire…
Je pense avoir cultivé ma résilience au point d’être considéré comme survivaliste par les regards extérieurs.
Ainsi, j’ai légitimité pour parler.
Sérieusement, à quoi bon se préparer et être résilient si « tout-est-foutu ».
Si je n’espérais pas des lendemains rieurs, je me serais fait stérilisé et je boufferai la chandelle par les deux bouts pour mourir vite et repus avant que le bateau coule…
La résilience c’est être libre, être libre c’est être maître de sa vie, être maître de sa vie c’est penser par soi et ne s’interdire aucune réflexion et donc agir consciemment.
En somme, la praxis…
Moi j’ai choisi la pédagogie par l’exemple. A mon niveau je « prêche » pour faire réfléchir les gens; qu’ils s’interroger sur leurs rapports à l’autre, à eux-mêmes, à l’argent, au matérialisme effréné.
Alors des réflexions Politiques (avec une majuscule) j’en mène.
Pour moi le luxe, c’est d’avoir le cerveau libre pour rêver! Puis partager ses visions et bâtir ses rêves du mieux que l’on puisse.
Et si vous avez un doute et que vous voulez me donner une étiquette politique (avec une minuscule), je ne suis absolument pas un gauchiste voir tout le contraire, je me definirai aujourd’hui comme anarcho-monarchiste (comme le secrétaire de Maurras si vous croyez que c’est une excentricité de ma part) et j’évolurai peut-être à l’avenir.
Ainsi, je vous invite à la nuance car selon moi la réflexion se tient mais le postulat est faible.
La vrai question est de savoir si toutes ces thèses et roman du déclin ou autre créent une motivation ou une démotivation.
Bref, les effets d’un discours.
Bonsoir,
J’ai eu très peur à la lecture de l’édito, me demandant si je ne m’étais pas trompé de site. Je croyais que la Maxime qui accompagne chaque fin d’article avait un sens. Il m’avait semblé qu’on avait parlé de Servigne, de résilience et d’autonomie en termes bienveillants jusqu’alors.
Mais je suis enchanté de lire les réactions d’Olivier, Nicolas, Raphaël, et plusieurs autres. Les lecteurs sont des gens biens !!
Non, être persuadé que notre société va s’effondrer ne veut pas dire qu’on ne fait rien. Partout, la lutte s’organise, mais à un niveau très local, en refusant totalement les institutions actuelles.
Certains sont survivalistes, d’autres autonomistes, certains sont collectifs et ont à mon avis raison, d’autres se sont cloisonnés sur eux-mêmes, mais tous ils ont fait quelque chose.
Ceux qui ne font rien, la plupart du temps, refuse de croire ce qui est pourtant prouvé scientifiquement aujourd’hui… mais magnifiquement discrédité par les médias, les gouvernements, les leaders d’opinion…
Ceux qui veulent changer ? Des utopistes qui veulent vivre comme des Amish. Mais sérieusement, comment être sourd à ce point a ce que demande une bonne partie de la population ??
Dernier point, ce mouvement n’a pas d’âge, et jeunes comme vieux pourront trouver des clés ensemble pour avancer.
Ce ne sont certainement pas ces gens qui cherchent des alternatives, qui sont largement minoritaires et sous représentés, qui nous emmènent au bord du précipice. Commençons par regarder toutes les industries surpuissantes qui n’ont aucun intérêt à ce que ça change, les gouvernements avec, et toute la classe un peu privilégiée qui continue à se voiler la face en pensant que sa situation est préférable à celle de son voisin…
Ensuite, nous pourrons discuter. Et il est grand temps de le faire !
Bonjour à tous
Une borne pour marquer le moment du basculement de notre « civilisation » dans la barbarie : Combien de dizaines d »années avant la »fin » du pétrole abondant et pas trop cher …… ?
Un fait marquant de notre « civilisation » : 1 kg de nourriture dans l’assiette représente un kilogramme de pétrole consommé …….
Sans pétrole on fait quoi pour nourrir les de l’ordre de dix milliards de bipèdes présents à ce moment là sur le globe ???
Si vous avez un Joker sortez le !
Salutations
Excellent papier. Ne jamais renoncer. Lutter. Les solutions individuelles ne sont jamais des solutions. Toute solution sera politique, et donc égalitaire et fraternelle. Cordialement.
Rien de neuf sous le soleil .
Quelle est la différence entre le serf de l’an mil prêt à tout lâcher pour se flageller dans les campagnes , l’occidental s’étend fait construire un abri antiatomique pour au mieux y faire vieillir ses bouteilles,le hippie prêt à abandonner Papa ,Maman pour éviter la guerre du Vietnam et enfin le collapsologue de base persuadé que la Société va s’effondrer sous ses pieds?
Que fera le dit collapsologue quand un méchant moustique tigre lui filera la dengue .Croit il vraiment qu’il aura la technostructure capable de lui assurer une réanimation convenable dans un grenier collectif s’il attrape un méchant virus?
Est ce que l’alerte gringalet et plus très jeune collapsogue Yves Cochet pourra empêcher un gilet jaune de lui piquer ses raviolis avec ses petits bras maigrichons?
Les théoriciens de l’effondrement vont se faire allègrement bouffer par de plus méchants qu’eux.Qui a profité de l’effondrement de l’URSS?Les gentils paysans???Que nenni : les anciens du KGB,les novliki,les apparatchiks et les maffieux!A t on vu un ancien prix Nobel de physique au pouvoir?Un ancien colonel du KGB si!!
En fait 70 ans de paix (tant mieux évidemment) et de confort(mais si mais si)ont fait oublier à Yves Cochet que s’il est arrivé en bon état à son âge c’est qu’il y a une société,une équipe,un pays que sais je qui l’a protégé.
Isolé le collapsologue a un avenir plutôt pitoyable .
Bref il faut sûrement améliorer les choses mais ne pas oublier qu’il n’y a que 67 millions de français mais aussi 6 milliards d’humains qui aimeraient bien prendre notre place voire celle de Greta
Il fait 33 degrés à Paris, ça crame de partout en Californie, des inondations jamais vues au Sénégal, en Chine… mais ça ira mieux avec la 5G, la voiture autonome, les voyages sur Mars, la vaccination pour tous, les masques obligatoires, les drones, les robots, la reconnaissance faciale… il faudrait revenir au mode de vie du moyen âge pour espérer endiguer le mal engendré par la société de consommation. Qui politiquement peut porter un tel programme. C’est autre chose que de faire du tri sélectif et manger bio. On sait et on sent que tout part en sucette mais on fait comme si … Personnellement, je préfère les effondristes lucides plutôt que les optimistes naïfs.
Ce complexe de l’Eurocentrisme qui transfère (impose) au monde sa morale, son histoire, ses problèmes, ses modèles,…
Il faudrait cesser de croire, et même de penser, que ce n’est pas parce que l’Europe a commencé à se suicider en tissant sa corde de pendu, bien solide, en 1870, à l’accrocher à la potence en 14-18, à se la passer au cou en 40-45 et en faisant tanguer le tabouret climatique actuellement, que le monde entier suit ou suivra la même voie.
Une réaction par rapport à Vichy qui aurait été fataliste face aux Allemands ( » A quoi bon lutter contre les Allemands ») !
Mais ce n’est pas Vichy qui a perdu la guerre face aux Allemands ! Le Maréchal Pétain a été appelé précisément parce que c’était la débâcle et que la France avait été vaincue militairement, par les gens qui étaient en place avant la nomination du Maréchal Pétain, c’est-à-dire le gouvernement du Front Populaire.
Il y avait 1 million et demi de prisonniers, et le gouvernement était en fuite.
Et qu’auraient fait les donneurs de leçon ?
Même De Gaule, pourtant Général d’active, avait fuit à Londres avec sa famille !
Donc c’est un peu facile de taper sur ceux qui sont restés et qui , en restant , ont permis de conserver la moitié sud de la France ( qui a servi de refuge pour pas mal de monde ) , ainsi que l’Afrique du Nord.
Les « à quoi bonistes » de la France de pétain !!!!
Je trouve qu’ils ressemblent davantage aux maquisards.
A noter que les à quoi bonistes sont légions en France depuis longtemps, et aucun changement ne s’est produit.
Et puis au fond un survivaliste n’est qu’un progressiste, il ne cherche pas à dépendre d’un état impécunieux, affectionne les circuits courts et sa consommation a une empreinte minime.
Il suit les directives des politiques mais sans consommer et ç’est pas bien ça, mais alors pas bien du tout !!!!
On accouchera bien d’un nouveau système mais dans la douleur
Ce sont plutôt les optimistes béats qui freinent la transition ! Car ils entretiennent l’idée qu’on s’en sortira toujours, puisque ça s’est toujours passé comme ça jusqu’à présent ! Hormis que cette fois, on a fait le tour du tableau de Mendeleïev et qu’il n’y aura pas de nouvelles ressources pour prendre le relais sur le pétrole gaz charbon ainsi que tous les métaux associés. Et du fait qu’ils entretiennent cet excès d’optimisme et ben du coup personne ne veut faire d’effort pour la transition en attendant que la croissance arrive comme prévue grâce aux progrès techniques, bref que l’évolution croissantiste fasse son œuvre…
A mon avis, pas la peine de perdre son temps à lire ce bouquin: le postulat de départ est faux. Les effondristes ou collapsologues, peu importe comment on les appelle, veulent changer le monde, et vite parce que cela devient urgent; mais ils ont compris que la masse n’est pas prête de bouger et que la seule solution immédiate, c’est la préparation individuelle ou en petites communautés. C’est loin d’être inutile pour au moins 2 raisons:
1) ces communautés pourront servir de base pour reconstruire le monde d’après
2) nous avons collectivement un comportement de moutons de Panurge, favorisé par le discours dominant abondamment relayé par ceux qui ont intérêt à ne rien changer; la préparation d’une minorité exemplaire peut être le début d’une prise de conscience plus large (la plupart des individus ne bougent que si d’autres le font avant eux)
Il n’y a rien à attendre des luttes collectives, les directions des syndicats étant aussi corrompues que le personnel politique, la seule différence est qu’elles exploitent une part de marché différente.
Les choses bougeront forcément; il faut espérer que les malheurs associés seront supportables.
@Pascale : Vous préférez admirer votre compte en banque avec des euros dévalués dessus, la faim au ventre, plutôt qu’un « tas d’or » dont la valeur se sera considérablement appréciée ?
La situation actuelle a ceci de nouveau que se battre collectivement est exactement le contraire de toutes les luttes du XXeme siècle qui étaient destinées à avoir plus car il y avait chaque année plus de « grain à moudre » que l’année précédente.
Maintenant il s’agit de se battre pour avoir moins. Moins de bagnoles, moins de gadgets ménagers, moins de numérique, moins de goudron, moins de béton, moins de surface habitable, moins de degrés l’hiver, de l’eau moins chaude pour la douche, moins de lavages de linge, moins de piscines privées, moins de voyages en avion…….. On peut comprendre que la « frugalité heureuse » ne mobilise pas les foules !
Donc on va vers la frugalité contrainte par manque d’énergie et de matières premières (pic du pétrole conventionnel en 2008 et du pétrole de schiste et des sables bitumineux annoncé pour 2020 qui se produira probablement en 2021 à cause de la baisse de consommation provoquée par l’épidémie du coronav, pics de la plupart des métaux qui s’avancent en escadron).
On se bat rarement pour devenir plus pauvre !
Les survivalistes, collapsologues, déclinistes, effondristes, ont compris ça et que c’est une fin de période d’abondance que nous vivons, qu’il est temps d’organiser un nouveau mode de vie beaucoup plus sobre et autonome et que la construction de ce mode de vie est une occupation à temps plein autant en matière grise qu’en actes sur le terrain.
Il ne s’agit pas de ne rien faire, que faire d’ailleurs contre bientôt huit milliards d’humains qui veulent plus ?
Mais il s’agit d’organiser un mode de vie compatible avec les nécessités écologiques de la planète, ce qui ne sera pas toujours une partie de plaisir et ne se fera pas à effectif croissant ni même constant . La majorité veut que rien ne change car elle n’a pas les moyens intellectuels et matériels de changer son mode de vie.
Les bouleversements qui viennent et que les politique font mine de ne pas voir sont tels qu’aucun pouvoir ne peut bouger sans être balayé. On laissera donc les forces du capital continuer leur business (5G, voiture sans conducteur etc.) et le monde de demain sera soit l’effondrement dans le chaos soit l’effondrement avec la cyber-dictature . Je crois assez peu à un effondrement suivi d’un âge d’or de petits villages autonomes vivant en paix, c’est mal connaître homo-sapiens !