Et le vainqueur sera… roulement de tambour… la Russie, largement devant l’Arabie saoudite dont les puits sont presque tous à sec et qui seront définitivement vides en 2030.

Charles SANNAT

Selon les évaluations des analystes de BP, la Russie restera le premier producteur mondial de ressources énergétiques à l’horizon 2040, alors que l’Europe sera davantage dépendante des livraisons de gaz russe.

En dépit d’une certaine diminution de sa part dans la production mondiale de ressources énergétiques prévue pour 2040, la Russie conservera sa première place dans le domaine, estiment les analystes du groupe BP dans un rapport publié mardi.
Selon leurs évaluations, d’ici 2040, la consommation de gaz en Europe augmentera, ce qui entraînera également une hausse des importations. Le vieux continent sera ainsi davantage dépendant des livraisons de gaz russe, dont la part dans l’ensemble des importations européennes passera d’un tiers à 50 %.

À l’horizon 2040, la Russie devrait détenir 14 % du marché mondial des hydrocarbures, estiment les analystes de BP. Malgré une hausse de la production d’énergie alternative, le gaz naturel restera le principal combustible dans le monde (près de 50 %), alors que la part du pétrole augmentera de 22 % actuellement à 26 %, et que celle du charbon baissera jusqu’à 8 %.
Selon les derniers rapports du Service fédéral russe des statistiques (Rosstat), en janvier 2018, la Russie a produit près de 58 milliards de mètres cubes de gaz et 46,7 millions de tonnes de pétrole.

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