Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Si l’effondrement de Worldline restera dans les annales avec une perte de près de 60 % sur une seule séance, on assiste également à une multiplication des accidents boursiers, à l’image d’Alstom et Sanofi. Faut-il craindre d’autres capitulations boursières ? Voilà le résumé de mon intervention sur Ecorama du 30 octobre 2023.

Contrairement à ce que l’on veut bien nous dire, les krachs sont parfaitement prévisibles et aujourd’hui nous avons tous les critères qui sont réunis pour que les marchés craquent.

Un krach ce n’est pas la fin du monde, loin de là. C’est un moment de réajustement violent des valeurs boursières. Rien de plus. Rien de moins.

C’est un moment désagréable pour ceux qui ont besoin de leur argent à ce moment-là. C’est un moment d’opportunité pour ceux qui ont de l’argent disponible et qui n’en ont pas besoin. Rien de plus. Rien de moins.

La guerre peut être la fin du monde, et elle est toujours la fin du monde pour ceux qui y laissent leur vie.

Un krach boursier n’est jamais la fin du monde.

Tout est relatif.

Alors, pourquoi sommes nous dans une période pre-krach ?

Simple.

Inflation, hausse de taux et récession.

Vous avez là, la trinité du krach boursier.

L’inflation rabote les bénéfices des entreprises qui n’arrivent pas tout le temps à vivre avec en sauvegardant le niveau de leurs marges.

Pour lutter contre l’inflation les banques centrales montent les taux. En montant les taux, il y a moins de croissance donc moins de ventes et moins de bénéfices. En montant les taux et c’est le deuxième effet « kisskool », la dette à court terme des sociétés endettées coûte de plus en plus cher, ce qui entraîne moins de bénéfices et parfois pour les entreprises les plus fragiles de grosses difficultés.

Enfin, bien évidemment, il faut que cela arrive dans un contexte de marchés dont la valorisation est très élevée ce qui est le cas aujourd’hui.

C’est dans ce contexte logique, que la tension sur les marchés augmente, et l’on sent bien l’anxiété des marchés qui réagissent avec une grande violence à chaque mauvaise nouvelle sur un titre.

Pour vous le dire autrement, il va y avoir un krach boursier à très court terme sauf si les banques centrales annoncent une baisse des taux directeurs très prochainement.

Mon petit doigt et mes poules de cristal me disent qu’une telle décision n’est pas à l’ordre du jour.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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