Je vous parle depuis des années du triptyque PEL pour Patrimoine, Emploi et Localisation…
Voici un article qui résume et montre parfaitement l’importance de la localisation et l’intérêt de l’articuler avec votre patrimoine.
“Devenir propriétaire au Smic, c’est tout à fait possible. Dans certaine villes, un célibataire peut même financer l’achat d’un appartement de plus de 40 mètres carrés.
Une très légère hausse. Au 1er janvier 2020, le Smic a été revalorisé automatiquement de 1,2 %, passant de 10,03 à 10,15 euros bruts de l’heure, soit 1539,42 euros par mois aux 35 heures. Difficile donc d’envisager un achat immobilier avec un tel niveau de revenu, pourrait-on penser. Surtout si l’acquéreur espère obtenir suffisamment d’espace pour ne pas vivre trop à l’étroit. Cependant, le courtier en crédit Vousfinancer vient tordre le cou à certaines idées reçues. “Si depuis 2010, la hausse du salaire minimum s’élève à environ 15 %, la capacité d’emprunt de ceux qui sont rémunérés au Smic a elle augmenté de plus de 50 %”, affirme Sandrine Allonier, porte-parole du groupe. Ainsi, la forte hausse des prix de l’immobilier a été plus que compensée par la baisse des taux.
Ces derniers ont été divisés par deux sur la même période, passant en moyenne de 3,95 % à 1,6 % sur 25 ans. Aussi, une personne rémunérée au salaire minimum peut actuellement emprunter 100.000 euros*, contre 66 300 euros il y a dix ans. Cela équivaut à des mensualités de 400 euros, contre 342 en 2010″.
Evidemment pour 100 000 euros vous n’avez rien à Paris et pas grand-chose dans beaucoup de grandes villes… mais à Charleville-Mézière votre pouvoir d’achat immobilier est décuplé ! Il n’y a donc aucun intérêt financier à être smicard en Ile de France si vous n’avez pas de perspectives d’évolution importante dans les années qui viennent.
Après, il ne faut pas non plus faire rêver pour rien, car ce principe pour les gens aux smic reste théorique. En effet devenir propriétaire et payer les charges de copropriété peut être parfois difficile. Pourtant, dans mon petit coin de Normandie, les jeunes couples achètent rapidement dès qu’ils ont deux boulots même au smic, car l’immobilier est peu coûteux, et le Normand fort bricoleur. Ce sont donc les maisons qui sont privilégiées, car elles donnent une autonomie, sans parler du potager et des poules qui améliorent le quotidien. Autant de choses possibles dans les petites villes de province et impossible dans les grandes citées.
Plus la société développera la précarité, plus l’incertitude sera forte, plus le lendemain sera incertain, et plus les gens massivement devront penser leur résilience, et pour cela il n’y a rien de plus pertinent que de penser sa localisation par rapport à son emploi.
Charles SANNAT
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