“À Paris, les prix immobiliers baissent dans tous les arrondissements” ! Bon ce n’est pas un effondrement mais c’est une baisse significative de 2 à 3 % en fonction des quartiers.

“La baisse des prix est désormais généralisée dans la capitale et les stocks augmentent. Les petites surfaces sont les logements qui baissent le plus. Découvrez nos cartes.
Paris, je t’aime, moi non plus. Selon la dernière étude publiée par la plateforme d’estimation immobilière Meilleurs Agents, on note une baisse généralisée des prix parisiens dans tous les quartiers de 1,7 %, sur l’année 2021. Seul le 4ème arrondissement est l’exception (très légère) qui confirme la règle: +0,3 %, en un an. C’est le 3e arrondissement de la capitale qui enregistre la plus forte baisse: -3,3 % en un an. « Ce sont les arrondissements du centre qui baissent le plus habituellement car ce sont les arrondissements les plus chers et donc les premiers à perdre en attractivité quand les ménages ont d’autres pistes en périphérie », explique Meilleurs Agents.”

Comment expliquer cette baisse dans la Capitale ?

Il ne s’agit pas de facteurs spéculatifs ou purement “immobiliers”.

Non, le problème de Paris, c’est… Paris et la vie qui y est devenue tout simplement impossible, hors de prix, et la vision écolo-bobo du tous en trottinette et en vélo est fort sympathique mais que pour les jeunes, sans enfant, sans poussette, sans cane, sans déambulateur.

Paris devient une ville de jeunes ou de jeunes vieux, mais exclut les familles et les séniors.

C’est un effet de seuil qui a été atteint et la pandémie et les confinements alimentent les souhaits de départ et d’ailleurs avec plus de place et un jardin.

Du côté de la Fnaim, la Fédération Nationale de l’Immobilier, ils relèvent dans leur dernière étude du marché immobilier d’ctobre 2021 que la “dynamique de Paris s’est interrompue et les villes petites et moyennes sont nettement plus dynamiques qu’avant la crise”.

Pour la Fnaim cette baisse des prix ne devrait être que temporaire: « Pour autant, Paris conserve beaucoup d’atouts, et ne devrait pas voir ses prix baisser significativement: reprise à venir du tourisme et des achats de la clientèle étrangère, attractivité économique et culturelle, offre neuve structurellement limitée, etc., en plus des fondamentaux favorables du marché du logement. »

C’est un constat que je ne partage pas complètement, car la qualité de vie étant en train de s’effondrer de manière structurelle dans la capitale française, il est très peu probable de voir un engouement à nouveau pour les clapiers parisiens qui se surcroit sont du vieil immobilier plus forcément très bien côtés dans les nouveaux DPE.

Bref, cela pourrait bien s’avérer plus compliqué et de manière plus durable pour l’immobilier parisien, qui ne devrait pas pour autant s’effondrer puisque les gens préfèrent détenir de la pierre plutôt que du cash, notamment dans un moment inflationniste.

Charles SANNAT

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Source Le Figaro.fr 

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