C’est un article de France 2 et un reportage au JT qui reviennent sur les difficultés des classes moyennes, que les médias et la classe politique font mine de découvrir, mais la paupérisation de notre pays étant une réalité.
Il suffit de voyager un peu et de se comparer pour se rendre compte que notre pays part à la dérive. De son aéroport Roissy-Charles de Gaulle, moisi et digne du tiers-monde, à nos banlieues en passant par nos campagnes ou nos hôpitaux, sans même parler de notre “éducation nationale” en plein naufrage, c’est l’ensemble du pays qui s’enfonce dans les profondeurs de la misère.
Le dire c’est être un “pessimiste” ou, pire, un “fasciste” ! C’est faire le jeu du FN…
Pourtant, l’article de France 2 est pour une fois clair.
Charles SANNAT
“Pour la première fois, l’Insee consacre une étude à la population française appartenant à la fameuse classe moyenne. Une classe obligée de rogner sur ses dépenses de loisirs pour rentrer dans son budget.
Des données chiffrées inédites sont communiquées par l’Insee mercredi 22 novembre sur les classes moyennes. Avec notamment un constat : ces populations gagnent entre 1 500 et 1 850 euros nets par mois. Près de 12 millions de Français sont concernés. Avec 1 700 euros par mois, et père de trois enfants, Enrique Polaud, chauffeur-livreur, vit avec un budget serré. “Quand on voit le prix de l’alimentation, surtout avec trois enfants, c’est un peu difficile à la fin du mois”, explique-t-il. S’il dit rentrer dans son budget, il confirme faire également très attention à ses dépenses.
L’insécurité financière
Ne partir qu’une fois dans l’année en vacances, ne faire ses achats qu’au moment des soldes, rogner sur les sorties, le cinéma, le remplacement de meubles… Tout est bon pour optimiser son budget. À Lyon, sur le marché, de nombreux clients affirment avoir des difficultés à financer les dépenses occasionnelles. On se satisfait de son niveau de vie, mais au prix d’un contrôle permanent de ses dépenses. L’insécurité financière et la peur du lendemain sont un sentiment partagé par tous.”
Pouvoir d’achat : le grand blues des classes moyennes