« L’inflation inquiète plus Wall Street que les Bourses européennes » constate la Tribune dans cet article.

« Les risques d’inflation, dont les chiffres seront publiés dans trois jours, semblent préoccuper bien plus les Américains que les Européens si l’on en juge par le comportement des investisseurs. De ce côté-ci de l’Atlantique, c’est l’optimisme, avec une belle euphorie automobile (BMW, Daimler, Rolls-Royce, Stellantis…) et le bond du labo Moderna (+7 %). Mais de l’autre côté, la frilosité règne: le Dow Jones, le Nasdaq, le S&P 500… tous trois perdaient des points à l’ouverture de la Bourse de New York ».

Pourquoi cette différence ?

C’est à mon sens assez simple.

Les marchés pensent qu’il n’y aura pas de croissance trop forte en Europe, et que les pays de la zone euro sont à l’abri d’une surchauffe de leurs économies structurellement anémiques. C’est assez vrai et nous sommes un peu des bons à rien.

De l’autre côté les Américains ont une capacité de rebond structurellement assez extraordinaire, les marchés craignent à juste titre la surchauffe.

Et qui dit surchauffe dit inflation et donc hausses des taux.

Les marchés sont donc hésitants d’un côté et rassurés de l’autre.

Charles SANNAT

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Source La Tribune ici

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