Le discours d’Ursula von der Leyen la présidente de la Commission Européenne est un discours de guerre.

Ses propos sont très clairs.

« L’heure n’est pas à l’apaisement ».

Si l’heure n’est pas à l’apaisement, c’est que l’heure est à la guerre.

La guerre n’est jamais une bonne chose.

Et l’histoire récente, comme ancienne, nous montre sans ambiguïté, que les guerres, en réalité, ne se gagnent jamais.

Les « grandes victoires » qui génèrent de grandes humiliations nourrissent généralement les guerres suivantes toujours plus dévastatrices que les précédentes.

Le vrai courage, ce n’est jamais d’aller faire la guerre, c’est d’être capable de gagner la paix.

Etre un artisan de paix, c’est toujours beaucoup plus difficile.

L’Europe de ma jeunesse portait un idéal de paix et de prospérité.

L’Europe actuelle ne nous promet que plus de guerre et plus de pauvreté.

Vous savez pourquoi ?

Parce que l’Europe se rêve désormais en tant que puissance. Une puissance expansionniste, autoritaire et d’une certaine manière violente.

Il faut poser les mots. Dire que le rêve européen a laissé petit à petit la place à un cauchemar.

Charles SANNAT

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