« La France ne pourra pas faire l’économie d’une remise à plat de ses dépenses publiques et d’une modification du financement de son modèle social » titre Le Monde (source ici).
“L’entrée dans une nouvelle ère budgétaire dominée par la nécessaire réduction du déficit public va obliger le pays à revoir les fondements de son pacte social. Les politiques le savent, l’opinion n’y est en revanche guère préparée, relève Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.
Rien n’est encore acquis, mais la probabilité que la France se dote enfin d’un budget progresse. A l’approche de la commission mixte paritaire qui doit réunir sénateurs et députés, jeudi 30 janvier, les enchères montent, mais la dynamique du compromis apparaît beaucoup plus forte qu’au début du mois de décembre.
Elle est stimulée par l’inquiétude des Français, qui ont pu mesurer les effets de la censure du gouvernement de Michel Barnier. Son coût s’incarne moins dans les 12 milliards d’euros de perdus, brandis comme une arme par Bercy pour appeler les partis à la raison, que dans l’état de congélation qui emprisonne la France : l’activité tourne au ralenti, plombée par l’absence de visibilité dont disposent les acteurs économiques. Pendant ce temps, le nouveau président américain, Donald Trump, entouré des milliardaires de la Silicon Valley, met en scène le mouvement et une volonté de surpuissance au service exclusif de ses électeurs. Dans un monde dangereux, mieux vaut ne pas avoir le sommeil trop profond.
Le projet de loi de finances pour 2025, tel qu’il est sorti, jeudi 23 janvier, de la discussion sénatoriale, est un bon indicateur du degré de maturité auquel est parvenue, après bien des tergiversations, la représentation nationale : le « quoi qu’il en coûte » est désormais derrière nous, relégué aux oubliettes moins par l’affirmation d’une volonté politique que sous la pression de la réalité financière. A force d’enfler, la dette – plus de 3 300 milliards d’euros, soit 112 % du PIB – menaçait de ne plus être soutenable. Dure à entendre, la réalité a fini par s’imposer à tous. La course entre partis politiques ne se fait plus autour de l’accroissement des dépenses. Elle intègre désormais la contrainte de devoir ramener le déficit public dans des marges convenables.”
Le problème c’est que la gauche entretient un discours d’une immense culpabilité économique !
A écouter la gauche “yaka” taxer Arnaud et les méchants riches toujours plus.
Mais les “riches” se rebiffent car rien moralement ne permet de voler 70 % de la richesse produite par quelqu’un, quand bien même ce quelqu’un est très riche !
Jamais la gauche ne parle de maîtrise des dépenses publiques et donc de l’encadrement de l’assistanat au sens le plus large.
Jamais la droite n’a réussi à dépasser les effets castrateurs de la pensée de gauche qui nous ont produit la droite la plus à gauche du monde.
En réalité, dans notre pays, tout le monde est socialiste, même à droite et tout le monde pense que les impôts c’est bien, que l’Etat doit être fort ce qu’ils confondent avec omniprésent et ultra-dépensier.
Oui il faut travailler et c’est dur.
Oui il faut dépenser moins que ce que l’Etat taxe… et c’est dur.
Oui nous croulons sous les dettes.
Oui, c’est terminé.
Oui c’est l’heure des comptes.
Il va falloir payer, car il n’y a pas, il n’y a jamais de repas gratuit.
Tous ceux qui dépendent de la dépense publique vont souffrir à commencer par les plus “riches” parmi eux, à savoir nos amis retraités aisés. Ils seront la première cible quand les caisses seront totalement vides.
Préparez-vous.
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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– Nota : “Mais les “riches” se rebiffent car rien moralement ne permet de voler 70 % de la richesse produite ” : Mais l’on t-il produite ou la captent-ils une rente de copinage ? Donc, il existe bien 2 types de capitalisme…
– D’accord avec vous sur la notion de crise qui va émerger rapidement dans la tête des gens : ” Une crise rend tout plus simples… mais dans la douleur”.
Tant que le ménage des écuries d’Augias ne sera pas fait rien ne peut être mesurable pour faire un budget qui dans un couple commence par la suppression de tout ce qui n’est absolument pas indispensable à la survie , or nous en sommes là par la grâce de la gauche de ce sinistre mitterand en 81 et de ses successeurs.La transition écologique est un luxe inutile et dangereux,suicidaire basée sur des données fausses ,la suppression du carbone un suicide.Il faut supprimer toutes ces agences inutiles repaires des petits copains malchanceux incapables de faire un travail productif de richesses et renvoyer à la Trump tout les immigrés sans qualification et clandestins et leur financement avec de l’argent que nous n’avons pas,la gauche gauche ça suffit !!!
En l’espace de vingt ans les français se sont vus depouiller de quatre libertés fondamentales.
L’argent deposé dans une banque ne leur appartient plus, il est la propriété de la banque.
L’entretien de leur voiture dependait exclusivement de leurs choix.
L’entretien et le chauffage de leur maison dependait exclusivement de leur choix.
L’entretien de leur corps ne dependait pas des decisions d’un fonctionnaire anonyme : privation de liberté de circuler et introduction d’un corps etranger dans leur organisme contre leur volonté (covid).
Tout politicien qui n’inscrirait pas à son programme la restitution de ces quatre libertés devrait être eliminé sans autre consideration.
Et dans les médias, on nous présente désormais une nouvelle aide : le repas à 1€ pour les étudiants.
Inférieur au coût de production : au moins 3 à 5€ vu l’appétit d’un étudiant.
Encore un délire.
Quand j’étais étudiant, soit nos parents nous finançaient, soit on travaillait. On allait pas pleurnicher dans les médias en parlant de “frigo vide”, de “pas manger à sa faim”, ou même de “précarité menstruelle”,