C’est toujours la petite musique de la fin du monde en cas d’absence d’accord qui se fait entendre du côté des Etats-Unis où tous les acteurs semblent surjouer la carte de la catastrophe cataclysmique si le plafond de la dette n’était pas relevé.

Dernièrement, c’est Jamie Dimon le PDG de JPMorgan Chase qui a déclaré jeudi que « les marchés seraient pris de panique à l’approche d’un éventuel défaut de paiement de la dette souveraine des États-Unis ».

« Un défaut de paiement réel serait « potentiellement catastrophique » pour le pays, a déclaré M. Dimon. Il a toutefois indiqué qu’il s’attendait à ce que ce scénario catastrophe soit évité, car les législateurs seront contraints de répondre aux inquiétudes croissantes ».

Encore une fois avant le défaut de crédit des Américains, il y a le shutdown et rien ne dit que nous n’irons pas jusqu’à cette extrême limite avant de trouver un accord, car pour le président Biden, pour le moment, il ne semble pas y avoir grand chose de négociable avec les Républicains qui eux, veulent couper massivement dans les dépenses de la transition énergétique.

Pour Jamie Dimon, cette peur affectera le marché obligataire et donc les taux. « Plus on s’en approche, plus la panique s’installe, sous la forme d’une volatilité des marchés boursiers et d’un bouleversement des obligations d’État ».

La « salle de crise » de la banque s’est réunie une fois par semaine, puis elle se réunira tous les jours à partir du 21 mai, et ensuite trois fois par jour.

Ambiance.

Charles SANNAT

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Source Investing.com ici

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