Darmanin toujours… le pauvre bougre. Quand on commence à partir en dérapage incontrôlé, ce n’est pas facile de reprendre le contrôle.

Pour Darmanin, pas facile de comprendre ni d’entendre qu’il faut que « des gens vivent avec 950 euros par mois quand les additions dans les restaurants parisiens tournent autour de 200 euros lorsque vous invitez quelqu’un et que vous ne prenez pas de vin ».

Quand je vais au resto, pour moi, c’est plutôt 11 euros le menu avec entrée et plat. Même à Paris, les restaurants ne sont pas tous à 100 euros par tête sans pinard.

Voilà donc la réalité du problème.

Nos Darmanin (mais lui au moins pose la réalité) et compagnie, nos mamamouchis, n’ont en aucun cas ni conscience ni compréhension de la réalité quotidienne de nos concitoyens.

Leurs vies sont tellement différentes, tellement confortables et tellement opulentes qu’ils ne peuvent tout simplement plus comprendre du tout le peuple qui est le leur.

Et de rajouter… « Dans ces conditions, qui peut croire que nous vivons dans la même société ? », « il faut écouter et entendre la détresse identitaire, sociale, qui n’est pas fondée que sur une question de pouvoir d’achat »…

Darmanin serait, par exemple, fort bien inspiré de reporter sine die le prélèvement à la source.

Comprendre doit se traduire en actes. Quand il y a le feu à la maison, les actes doivent être rapides, forts, décisifs, sinon la situation va dégénérer.

Charles SANNAT

Source AFP via Romandie.com ici

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