Ce pays devient une vaste plaisanterie et les résultats des politiques pensées par nos abrutis de mamamouchis sont aussi « drôles » qu’affligeants.

Cette médiocrité est d’ailleurs à chaque fois assez prévisible.

Ils sont nuls et abîment tout ce qu’ils touchent ou presque.

Avec eux rien ne marche.

« En vue d’accélérer la transition énergétique des bâtiments, l’Etat a mis en place des dispositifs permettant aux particuliers d’absorber une partie des frais des travaux, mais les artisans, acteurs au cœur de cette transformation peinent à suivre, constate, dans une tribune au « Monde », le directeur d’Objectif EcoEnergie, Jean-Louis Pradoux. »

Et que nous dit le Monsieur Pradoux ?

Simple.

Que pour avoir droit à toutes les primes rénov machin chouette, il faut remplir beaucoup de papiers, et faire faire ses travaux par un artisan certifié « reconnu garant de l’environnement » (RGE).

On peut se dire, ok, pas de problème.

Et bien si justement.

Les artisans ne veulent plus se faire certifier.

Parce que cela prend du temps, parce que cela est coûteux, et qu’en plus après pour se faire payer, ils passent plus de temps à remplir des formulaires à la noix avec toujours une case que l’on a oublié de cocher et donc impossible de se faire régler. Bref, l’artisan préfère refaire une isolation que de faire de la paperasse.

Résultat, ils se détournent massivement de ce système malgré les soit-disantes primes plantureuses du gouvernement, qui ne comprend décidemment rien à cette révolte anti-normes et anti-administrative.

Le monsieur Pradoux est plus politiquement correct que moi en disant que « dans le cadre d’un chantier dont une partie est prise en charge par un de ces dispositifs (MaPrimeRenov’, éco-prêt à taux zéro, certificats d’économies d’énergie, etc.), le règlement intervient à la fin des travaux, ce qui crée des désagréments financiers et des problèmes de trésorerie, rendant la participation à ces initiatives moins attrayante pour eux. Pour toutes ces raisons, le label RGE voit cette année une baisse du nombre de qualifiés : ils sont actuellement 61 120, contre 65 095 en 2022, selon l’Agence de la transition écologique. »

Alors que le gouvernement veut faire plus de rénovation, la complexité administrative fait que les artisans ne veulent même pas perdre une heure de plus avec les délires administratifs et normatifs d’un Etat devenu totalement délirant.

C’est un effondrement sous la complexité créée de toutes pièces par des mamamouchis et des technocrates qui ont conçu un système parfait… qui ne marche pas.

Des abrutis.

Que faut-il faire ?

Un système très simple.

Par exemple, le client signe la fin des travaux et cela déclenche le paiement immédiat par l’Etat. Pas la peine de demander une certification stupide et inutile. Les travaux effectués doivent respecter des spécifications si l’isolant doit faire 10 cm d’épaisseur et bien il doit faire 10 cm. Ne pas les respecter entraîne la responsabilité pénale de l’entrepreneur. Et l’Etat fait des contrôles aléatoires. Point final. Les fraudes existent déjà et les procédures actuelles n’emmerdent que les gens honnêtes, comme à chaque fois dans ce pays.

Charles SANNAT

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Source Le Monde.fr ici

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