C’est une dépêche de l’AFP qui nous apprend que finalement, pour le Portugal, rien ne va plus.
En effet, alors que c’était la reprise et tout allait mieux que bien en Europe du Sud, figurez-vous que le “FMI juge le budget portugais insuffisant pour réduire la dette publique de façon significative”.
“Le Portugal enregistrait fin 2015 une dette publique de 128,8 % de son Produit intérieur brut (PIB), l’une des plus élevées d’Europe, malgré une légère baisse par rapport à l’année précédente (130,2 %).”
“Le FMI estime que sans mesures supplémentaires, le déficit public atteindra 2,9 % du PIB en 2016”, alors que le taux de croissance est attendu à un petit 1,4 % dans un contexte international de plus en plus incertain.
Il n’y a donc pas plus de miracle portugais qu’espagnol ou encore italien. Les problèmes de l’Europe du Sud sont toujours là, en pire qu’avant.
Et comme il n’y a pas de miracle pour les pays latins, cela veut dire que les problèmes mis sous le tapis finiront inévitablement par resurgir.
Charles SANNAT