Il va être très difficile pour les gouvernements de sauver les entreprises viables et de laisser mourir celles qui ne le sont pas, car ce tri est forcément d’une telle complexité que c’est une gageure pour n’importe quel gouvernement quelle que soit sa bonne volonté.

Nous sommes dans une situation où il n’y a objectivement pas de bonne solution. Le gouvernement va donc aider massivement aussi bien les entreprises que les ménages pour éviter l’effondrement total de nos économies. Cela entraînera une terrible crise de la dette, notre dette, mais nous verrons cela à ce moment-là et à chaque jour suffit sa peine économique.

Oui, des milliers d’entreprises vont trépasser et il va y avoir quelques belles PME à racheter à la casse….

Charles SANNAT

« Ceci est un article « presslib » et sans droit voisin, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Plus de la moitié des PME européennes pourraient faire faillite dans les 12 mois, selon McKinsey & Co

Sur fond de pandémie, plus de 50% des petites et moyennes entreprises européennes envisagent une faillite au cours des 12 mois à venir, à en croire les résultats du sondage de McKinsey & Co paru le 22 octobre. La crise liée au nouveau coronavirus a diminué les revenus de 70% d’entre elles, est-il précisé.

Parmi les entreprises européennes qui ont jusqu’ici survécu à la crise liée à la pandémie de Covid-19, plus de la moitié estiment ne pas pouvoir rester à flot au cours des 12 mois à venir, met en lumière un sondage publié le 22 octobre par McKinsey & Co.

«Plus de la moitié estimaient que leur entreprise ne survivrait peut-être pas plus de 12 mois, malgré le fait que 20% des entreprises participant au sondage avaient déjà profité de diverses formes d’aide gouvernementale visant à atténuer leurs difficultés financières», est-il précisé.

Le sondage, dont le but était de montrer à quel point «la prospérité» des entreprises en Europe est touchée par le Covid-19, a été mené en août auprès de plus de 2.200 petites et moyennes entreprises dans cinq pays européens: en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni.

Chute des revenus

La crainte des sociétés de ne pas pouvoir rembourser leurs prêts est une autre manifestation de ce pessimisme du milieu d’affaires européen quant à son avenir.

«Une entreprise sur cinq craignait de ne pas rembourser ses prêts et de devoir licencier des employés, tandis que 28% avaient peur de devoir annuler leur projets de croissance», détaille McKinsey & Co.

Qui plus est, à cause de la pandémie, les revenus de 70% des entreprises sondées ont diminué, entraînant de graves répercussions.

L’ampleur des pertes varie en fonction des pays et mesures prises par leurs gouvernements respectifs. Ainsi, ce sont les entreprises espagnoles et italiennes qui semblent avoir le plus souffert, 33% et 30% d’entre elles ayant respectivement annoncé que leur revenus avaient «beaucoup diminué», un chiffre qui s’élève à 27% côté français et 23% en Allemagne, à en croire le sondage.

Source Agence de presse russe Sputnik.com ici

Please complete the required fields.