INTRODUCTION
Si nous sommes pris par les « Z’élites » pour les « Z’imbéciles » que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester.Afin d’enrichir vos réflexions et ainsi élargir le « champ des possibles », je vous propose mon analyse issue d’une pluralité de sources d’information pour vous aider à « faire le tri » parmi la masse de « fausses nouvelles » dont nous assène le pouvoir économico-politique, servilement relayé par « ses grands merdias ». Le fait de citer divers auteurs, souvent politiquement incorrects voir controversés, ne signifie pas pour autant que j’approuve tout ou partie de la vision qu’ils développent.Le but de mes écrits n’est pas de vous faire peur, mais de vous préparer, car c’est en sachant les choses qu’on peut mieux les gérer. Je m’attache à ne pas donner dans le catastrophisme, mais il ne saurait être question de nier les réalités. Plus largement informés, nous pouvons tirer le meilleur des événements, devenir plus forts et ainsi être en mesure d’aider ceux qui veulent progresser dans ce sens. Je souhaite simplement contribuer à la prise de conscience que si « tout va mal » autour de nous, c’est individuellement qu’il nous appartient de faire ce qu’il faut, pour que « tout aille mieux » collectivement. 

En cette période où nos repères disparaissent et l’avenir est incertain, il ne s’agit pas de juger. Le bien ou le mal n’ont pas de signification en soi. Il est juste question de comprendre et d’anticiper l’évolution des « règles du jeu » qui nous sont soigneusement cachées par les élites qui nous dirigent. C’est avec une meilleure connaissance de ces règles que nous tirerons profit des événements, au lieu de les subir.

Les positions que j’exprime étant l’expression de « ma vérité », je vous donne l’accès à mes sources, afin d’être en mesure d’avoir des appréciations, éventuellement différentes des miennes et ainsi construire VOTRE vérité, la seule qui vaille à mes yeux. Je vous invite à vous joindre à moi pour transformer nos potentielles craintes en une saine curiosité. Vous verrez à quel point c’est une source de sérénité.

Bonne lecture.

 UN SUJET D’ACTUALITÉ

C’était le vendredi 13 avril 2012. Le tirage de l’EuroMillions rapportait à son unique gagnant plus de 53 millions d’euros (53 763 217 € très exactement). C’est ce même jour que pour la première fois, je prenais la plume le clavier pour diffuser plus largement une approche différente des choses du patrimoine.

Je commençais ce premier billet par ces mots : « La question n’est pas de savoir si la France va faire faillite, mais de savoir quand et l’échéance se rapproche dangereusement. Alarmiste ? Pessimiste ? Contrarien ? Non, simplement réaliste. Cherchons donc, sans à priori, à voir ce qu’il en est vraiment et où cela nous mène-t-il. Du bon sens, ne perdons pas notre bon sens et restons factuels. »

Puis poursuivais : « On n’a aucune référence par rapport à l’importance des phénomènes actuels et donc, pas plus que les autres je ne peux affirmer ce qui se passera dans les années avenir. Ce qui est sûr, c’est que nous sommes dans de l’inédit en matière de surendettement mondial et de non-croissance, voire de décroissance. Les seules choses que je puis affirmer aujourd’hui : cela se terminera TRÈS mal pour qui n’aura pas anticipé les graves désordres économiques et sociaux engendrés par l’effondrement brutal du système financier mondial actuel. »

Et concluais : « Les solutions pour sortir de cette situation sont limitées […] il faut s’attendre en toute logique, à une augmentation des prélèvements fiscaux […] Notre patrimoine va être sensiblement plus taxé lors de son acquisition, sa détention et sa transmission. Notre pouvoir d’achat va continuer à se réduire du fait de la désindexation des salaires et des retraites sur l’évolution du coût de la vie […] il faut nous organiser pour passer cette certainement longue période […] Le temps n’est plus où notre stratégie patrimoniale consistait à utiliser toutes les possibilités offertes pour accroître notre fortune personnelle. Il est à mon sens évident qu’aujourd’hui, la bonne stratégie ne peut consister qu’à tenter de perdre le moins possible et d’essayer de conserver la valeur de notre patrimoine. »

Plus de six années et demie se sont écoulées depuis ce premier billet. Certains d’entre vous se sont engagés dans une analyse objective des faits que je rapporte régulièrement sur ce site et ont profondément changé leur façon d’appréhender leur enrichissement. D’autres ont jugé mes écrits trop alarmistes, trop pessimistes et préféré « ne rien faire ». Bien évidemment « chacun voit midi à sa porte » et je ne saurais avoir la prétention de détenir les clefs de la vérité. Cela étant, les récents événements sociopolitiques me semblent éclairer de façon beaucoup plus « perceptible » le délabrement politique et social dans lequel notre pays continue de s’enfoncer. Il m’apparaît nécessaire, aujourd’hui, de ne plus se satisfaire du constat des faits ou bien d’en chercher les explications, toutes aussi justes les unes que les autres, mais d’agir pour s’adapter, voire anticiper afin de « passer le cap difficile » qui se présente à nous.

Je pense que l’Histoire, avec un grand H, retiendra la date du samedi 27 octobre 2018 et le « coup de gueule » d’une inconnue jusqu’alors : Jacline MOURAUD. En effet, pour moi, c’est le point de départ de … Bien malin celui ou celle qui est capable de dire précisément ce que tout cela va engendrer, mais il me paraît évident que cette « petite vidéo » est un marqueur fort de très profonds et violents changements et, vraisemblablement, bien au-delà de nos frontières. En effet, mondialisation oblige, plus que jamais la théorie de « l’effet papillon » selon laquelle « le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut provoquer une tornade au Texas » est susceptible de s’appliquer.

Pour rester avec le papillon et sur les sujets « chauds » du carburant et de la transition écologique, avez-vous déjà entendu parler de « Chrysalis » ? Non pas de « Chrysalide », bien qu’il y ait une certaine analogie. La chrysalide est en effet l’état intermédiaire qui voit la chenille se transformer en papillon. La « Chrysalis », quant à elle, est une machine qui fait « renaître » les déchets de plastique en carburant.

Depuis 2002, l’organisation philanthropique à but non lucratif « 1 % for the planet » se donne pour mission de mettre en contact des mécènes, particuliers ou entreprises, avec des associations porteuses de projets au profit de l’environnement. Les dernières rencontres des associations et des philanthropes se sont tenues les 9 et 10 octobre 2018. Ce sont 400 000 euros qui ont été collectés pour financer 27 projets. Parmi ceux-ci, l’association « Earthwake » récupère et transforme les déchets plastiques dans des pays en développement, notamment en Côte d’Ivoire, et les transforme en énergie pour alimenter des moteurs. Ils ont mis au point une machine, « la Chrysalis », qui transforme par pyrolyse 1 kilo de déchets plastique en plus d’un demi-litre de carburant pour alimenter : un moteur de groupe électrogène ou de bateau ou encore de tracteur. Si le principe de la pyrolyse est déjà largement connu et exploité, la particularité de la Chrysalis est d’être une solution « artisanale à taille humaine » de la gestion des déchets plastiques. Facilement transportable, elle est construite avec des matériaux peu coûteux et faciles à entretenir. Elle est totalement autonome en énergie. Son rendement de 93 % est 2,6 fois plus élevé que celui d’un moteur de voiture à essence et 2,2 fois plus élevé que celui d’un moteur diesel. Bien sûr, le carburant produit par la Chrysalis n’est pas très écologique, mais il peut améliorer la vie quotidienne de centaines de milliers d’Africains en attendant que des dispositifs éoliens et solaires pérennes soient mis en place. Voilà une « transition écologique douce » qui n’est pas financée par de nouvelles taxes, mais par le mécénat d’entreprises et privé. Nous sommes ici bien loin du modèle de réflexions que privilégient nos gouvernants du moment : des taxes aujourd’hui pour un gain écologique futur et non défini.

Le décalage entre les réels besoins des gens et les « inventions de bureau » de nos Z’élites fait peine à voir. Il faut des exceptions comme les interrogations publiques d’un Carlos Tavares, président du directoire du groupe PSA, comme je vous l’ai relaté  : « Comment est-ce que nous allons produire plus d’énergie électrique propre ? […] Comment faire pour que l’empreinte carbone de fabrication d’une batterie du véhicule électrique ne soit pas un désastre écologique ? […] Comment faire en sorte que le recyclage d’une batterie ne soit pas un désastre écologique ? […] Comment trouver suffisamment de matière première rare pour faire les cellules et les chimies des batteries dans la durée ? […] Qui aujourd’hui est en train de se poser la question de manière suffisamment large d’un point de vue sociétal pour tenir compte de l’ensemble de ces paramètres ? »

Restons dans le monde de l’automobile et abordons le prix des carburants. Nous connaissons tous l’expression « on fait dire ce que l’on veut aux chiffres ». Exemple avec les prix de ces énergies. Je vous expliquais déjà en 2016 longuement la « fabrication » des prix et notamment la « recette » de la TVA appliquée sur une taxe. Mais revenons à l’actualité. Vous vous souvenez de la déclaration faite par Emmanuel Macron lors de son arrivée à Verdun le 6 novembre dernier, pendant son déplacement dans la Meuse. À une personne qui l’interpellait sur la hausse du prix des carburants, il répond : « Le carburant, c’est pas bibi »

Vérifions ses dires. Voici le « camembert » bien connu de la répartition des composantes du prix à la pompe de l’essence SP95 et du gazole calculé par le site « connaissance des énergies », dans lesquels les taxes représentent respectivement 61,4 et 58,6 % :

Une récente étude du groupe de réflexion IREF Europe ??? Oui, je sais, quand on a de la culture, on n’écrit pas « groupe de réflexion » et on emploie l’appellation « think tank ». Mais… comme c’est moi « qui tiens la plume », ou plus exactement qui frappe sur le clavier… rassurez-vous, avec énôôôrmément de bienveillance, je préfère écrire « groupe de réflexion » ou encore, « laboratoire d’idées ».

Je reprends. IREF Europe a publié un intéressant calcul de la fiscalité des carburants en France, duquel il ressort que la part réelle de la fiscalité est de 157 % sur l’essence SP95 et de 130 % sur le gazole. Deux fois plus que ce qui est habituellement annoncé ??? Mais comment se fesse ??? Pardon, comment se fait-il ? L’explication est simple. Le calcul « habituel » se fait sur la base du prix TTC des carburants alors qu’en toute logique commerciale, si l’on calcule sur la base du prix HT des carburants, on obtient 157 % de taxes pour le SP95 et 130 % pour le gazole. CQFD !!!

Allez, puisque nous sommes dans la fiscalité, je ne peux m’empêcher de vous inciter à lire et relire l’excellent billet d’Éric Verhaeghe sur son site « Le courrier des stratèges », fort justement titré « L’explosion des impôts sur les ménages depuis 2008 par les chiffres ». Je vous le résume en 7 points :

  • Si la masse salariale de l’État a augmenté de 15 % en 3 ans…
  • Celle du secteur privé a augmenté des mêmes 15 % … En 9 ans ;
  • Les taxes locales ont augmenté de 17 milliards en 9 ans ;
  • L’impôt sur le revenu s’est accru de 25 milliards en 9 ans ;
  • Les recettes de TVA se sont accrues de 36 milliards en 9 ans ;
  • Le poids de la CSG s’est accru de 17 milliards en 9 ans ;
  • La pression fiscale sur les ménages s’est accrue de 65 milliards (hors TVA) et 90 milliards (TVA inclue) en 9 ans.

Et tout cela… « en même temps » … Il est vrai que c’est la marque de fabrique du président !!! Alors quand « Manu », depuis l’Élysée le 27 novembre 2018, nous dit qu’il « va baisser plus rapidement les impôts et les taxes » (à 52 min 35’’de la vidéo). Personnellement… je doute. Et vous, doutez-vous ?

J’en doute d’autant plus que dans le cadre du projet de loi de finance pour 2019 actuellement en discussion au parlement, le ministère des Finances a inséré une extension de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA). Rassurez-vous, je vais faire bref et pas technique.

Lorsque vous souscrivez un prêt, par exemple pour acheter un bien immobilier, le banquier va exiger une garantie sur la personne de l’emprunteur. C’est l’assurance qui couvre les risques de décès, d’invalidité, d’incapacité de travail, de perte d’emploi. La TSCA, au taux de 9 % frappe toutes les parties de la prime payée par l’assuré SAUF la partie consacrée à la garantie décès. Dans un souci d’égalité, sans doute ? L’administration fiscale cherche à étendre l’assiette de la TSCA à la totalité de la prime. En matière de fiscalité… Il n’y a pas de petites économies !!!

LE DESSOUS DES CARTES

Pendant que nos « Z’élites » et les grands merdias continuent de s’interroger en boucle sur les motivations des « gilets jaunes », sans pour autant comprendre de quoi il en retourne … « la vie continue ».

Pour éviter qu’une catastrophe comme celle de l’effondrement du viaduc à Gênes en août 2018 ne se produise en France, nos gouvernants envisagent de confier la maintenance de notre réseau routier secondaire… Aux sociétés concessionnaires de nos autoroutes !!! L’État n’a plus les moyens d’entretenir correctement notre réseau routier. Au fait, ne serait-ce pas, « par hasard », une des motivations cachées de l’abaissement de la vitesse à 80 km/heure ? Bien sûr, en plus du jackpot des recettes des radars maintenant calibrés à 80.

Et nos « Z’élites » ne comprennent pas le « ras-le-bol » des gilets jaunes, partie « visible » de la colère du peuple.

Vous avez aimé le scandale des « Panamas Papers » dont je vous ai expliqué les dessous ? Vous allez adôôôrer le nouveau scandale sanitaire mondial des « Implant Files ». C’est encore le travail des 250 journalistes d’investigations de 59 médias internationaux membres du ICIJ qui ont « sorti » l’affaire, ou plutôt, les affaires. On espérait qu’après le scandale des prothèses mammaires PIP, « les autorités responsables », selon l’expression consacrée, avaient fait leur travail pour que… « Plus jamais ça ». Eh bien NON. Le contrôle des implants médicaux (pompe à insuline, pacemaker, prothèse de hanche, prothèse mammaire…) souffre de nombreuses lacunes en Europe et notamment en France où le nombre d’incidents a doublé en 10 ans avec plus de 18 000 cas enregistrés en 2017 par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Rien que l’an dernier, 14 000 cas ont été relevés en Allemagne et 20 000 cas au Royaume-Uni. Rien d’étonnant à cela quand on apprend que ces dispositifs médicaux bénéficient facilement du certificat « conformité européenne » permettant de les vendre dans toute l’Europe, et ce, quasiment sans aucun contrôle. Aux États-Unis, qui disposent de recueils de déclarations spécifiques liés à ces implants, ce sont 5,5 millions d’incidents qui ont été relevés en 10 ans. Ils font état de 82 000 décès et de 1,7 million de blessés.

Et nos « Z’élites » ne comprennent pas pourquoi les gilets jaunes, partie visible de la colère du peuple, en veulent à l’Europe.

Nous connaissons tous le goût prononcé de notre président pour tout ce qui relève du numérique. Dans le cadre du « Tech for good », il a réuni pour la première fois la crème internationale des grands patrons des nouvelles technologies le 23 mai dernier à Paris. Une des suites de ce sommet inédit : notre « Manu national » a annoncé le 2 novembre dernier la mise en place d’un groupe de travail commun avec Facebook pour lutter contre la haine sur Internet. Marc Zuckerberg, créateur et patron de Facebook, a donné son accord pour une expérience de six mois début 2019, dans laquelle des représentants des autorités françaises vont pouvoir accéder aux outils, aux méthodes et au personnel du réseau social dans le but de faire la chasse aux contenus racistes, antisémites, homophobes ou sexistes. Rien qu’à ce stade de la communication officielle, quand on connaît « l’aisance et la décontraction » avec lesquelles Facebook traite les données de ses utilisateurs… Je pouffe 😊.

Alors quand le président insiste : « États et acteurs privés du réseau mondial doivent apprendre à réguler ensemble pour sauver l’Internet libre des menaces qui se font de plus en plus précises contre lui… » J’éclate de rire 😊 😊 😊.

Mais quand je lis le communiqué final de Nick CLEGG, vice-président des affaires globales de Facebook : « Comme le dit Mark Zuckerberg, nous croyons qu’avec l’importance croissante prise par Internet dans la vie des gens, il y aura besoin d’une régulation. La meilleure façon de s’assurer qu’une régulation soit intelligente et efficace pour les gens est d’amener les gouvernements, les régulateurs et les entreprises à travailler ensemble, en apprenant les uns des autres et en explorant de nouvelles idées. Nous sommes reconnaissants envers le gouvernement français pour son leadership dans cette approche de corégulation » … Là, je pleure ☹ ☹ ☹.

C’est la démonstration de la mainmise du pouvoir économique des multinationales sur le pouvoir politique, comme l’explique de façon magistrale Valérie BUGAULT dans son livre La nouvelle entreprise. Hélas, cela me rappelle le résultat des débats à la chambre des députés, au sujet de la séparation des activités des banques. « Hélas ! en France, monsieur le ministre, « ce que banquier veut, banquier a. » Il est évident qu’il en est de même pour un Facebook ou un Google ou encore un Amazon.

Et nos « Z’élites » ne comprennent pas pourquoi les gilets jaunes, partie visible de la colère du peuple, doutent de la sincérité et des réels objectifs que celles-ci nous font croire avec l’aide de leurs relais médiatiques.

Tout le monde sait que les États-Unis d’Amérique « se portent bien ». Challenges nous indique que « la croissance accélère au 2e trimestre avec la consommation et l’export ». Pour le Figaro, « La croissance est toujours forte à 3,5 % au 3e trimestre 2018 ». C’est peut-être la raison pour laquelle, depuis janvier 2017, le volume de dette souveraine des États-Unis détenu par des sociétés françaises de gestion d’actifs a doublé pour s’établir à 118,4 milliards de dollars en août 2018. C’est une progression unique parmi les acheteurs de la dette américaine. Avec un rendement de 3,25 %, cela semble un excellent placement, à première vue. En effet, Le Monde relève une croissance américaine en trompe-l’œil. En un an, les recettes publiques ont déjà chuté d’un tiers. Le déficit budgétaire explose. D’ici 2020, il aura doublé. Plus grave, à long terme, en modifiant les règles du libre-échange, Donald Trump est en train d’écorner sérieusement l’attractivité des États-Unis. Dans l’immobilier US, un phénomène identique à celui qui a déclenché la crise de 2007 est avéré. Même l’ancien patron de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, annonce des risques de récession pour 2020.

Et nos « Z’élites » ne comprennent pas les crispations des gilets jaunes, partie « visible » de la colère du peuple, quand celui-ci commence à craindre sérieusement pour ses économies.

Les États, un État, la France, « ne peuvent pas faire faillite » nous est-il martelé depuis des lustres par les « Z’économistes médiatiques ». Mais ce consensus se fissure. « Mais, «affreux pessimiste» que je suis, j’oubliais que les États et donc les USA ne font jamais faillite. Ah bon ? Vous êtes sûrs ? Pourtant il semblerait que Sébastian EDWARDS, professeur d’économie internationale à la célèbre université de Los Angeles (UCLA), nous démontre le contraire dans son livre au titre évocateur American Default. Cet épisode économique a bien eu lieu… en avril 1933. Mais maintenant, tout va mieux !!! »

Alors quand le célèbre autant que médiatique… – vous avez dit pléonasme ? – économiste Patrick ARTUS, dont l’appartenance au « conseil d’analyse économique » ainsi qu’au « cercle des économistes » et encore à « la commission économique de la nation », publie un article en tant que directeur de la recherche et des études de la banque Natixis… On lit , avec autant d’attention que de respect. De quel sujet traite cette publication du 26 novembre 2018 ? « L’ami Pat » pose, publiquement, une question toute simple… La dette publique est-elle un actif sans risque ? Je vous épargne le raisonnement qui est implacable et vous propose directement la synthèse qu’il présente astucieusement sous forme de questions : « Que regarder pour savoir si la dette publique d’un pays est un actif sans risque ? Il faut se poser trois questions :

  • Ce pays peut-il encore accroître sa pression fiscale ?
  • Ce pays peut-il baisser ses dépenses publiques ?
  • Ce pays a-t-il une banque centrale nationale qui peut monétiser sa dette ?”

Il m’apparaît clairement que la réponse aux deux premières questions illustre parfaitement le paradoxe français. C’est NON. Pour ce qui est de la troisième réponse, c’est également NON, du fait de notre appartenance à l’Europe. Je vous rappelle ici que notre dette publique est la composante majoritaire des contrats d’assurance-vie et notamment en euro. Je ne cesse de vous répéter de sortir de cette classe d’actifs, pendant que c’est encore possible.

Et nos « Z’élites » ne comprendront pas pourquoi les gilets jaunes, partie visible de la colère du peuple, leur couperont la tête et la mettront au bout des piques, dès qu’ils se rendront compte qu’ils sont ruinés.

COMMENT CELA PEUT M’ENRICHIR

« Les empêchements sont des amis et les obstacles, des tremplins » (Richard BACH)

Les défis qui sont devant nous font qu’il faut choisir entre la recherche du profit à court terme et la résilience pour être en état de profiter du monde de demain. Il me semble évident que pour « passer le cap », il nous faut « décrocher » de notre vie actuelle basée sur l’immédiateté et l’individualisme, nés de la compétition permanente imposée par le monde du travail tel qu’il fonctionne actuellement. Il nous faut réapprendre à VIVRE et faire abstraction de toutes les sollicitations auxquelles nous sommes soumis en permanence. Il nous faut abandonner certaines « vérités » pour être en état de comprendre et pouvoir agir efficacement à titre individuel, pour le plus grand bien de tous. En deux mots, il nous faut apprendre à : ÊTRE RAISONNABLES.

Prenons un exemple que je connais bien, celui des « Papys boomeurs », autrement dit, les personnes nées à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Nous avons bénéficié de la forte croissance consécutive à la reconstruction du pays. Les fameuses « 30 glorieuses ». À cette époque, les charges sociales qui étaient retenues sur nos rémunérations étaient redistribuées par l’État (notre célèbre « Sécu ») à nos parents qui, eux, n’avaient pas cotisé puisque ce système n’a été mis en place qu’à la fin de la guerre. Le principe repose sur la répartition : ce sont les actifs d’aujourd’hui qui paient la retraite des actifs d’hier. Si le principe est connu, il n’est pas forcément parfaitement intégré « dans la vraie vie », et cela se comprend.

Explications : « à mon époque », nous autres, cotisants, étions plus nombreux que nos parents bénéficiaires, du fait des ravages de la guerre. De plus, pendant les 30 glorieuses, grâce à l’inflation, la « ponction sociale » sur nos rémunérations était quasi indolore. Aujourd’hui, pyramide des âges oblige, les cotisants (nos enfants et petits-enfants) sont de moins en moins moins nombreux alors que les bénéficiaires, « les vieux », même en reculant l’âge de la retraite, continuent d’augmenter. De plus, il n’y a que très peu d’inflation.

Alors que tout cela était totalement prévisible, l’évolution de la démographie n’étant pas une variable à évolution rapide et inconnue, les différents gouvernements n’ont pas préparé la population à cette évidence. Le résultat est qu’aujourd’hui, des retraités s’insurgent ainsi : « C’est scandaleux. J’ai cotisé toute ma vie et maintenant ma retraite diminue régulièrement. » Non seulement c’est logique, mais du fait du recul de l’âge d’entrée dans la vie active des jeunes (les cotisants) et l’aggravation du chômage, ce phénomène va encore s’accentuer. Il faut juste en prendre conscience et agir en conséquence.

Autre « vérité d’hier » dont il faut intégrer le changement : la consommation. Individuellement et collectivement, il nous faut apprendre ou réapprendre à dépenser ce que nous avons et non plus à vouloir absolument acquérir ce dont nous avons envie. Il est vrai que « le monde » des grandes marques aidé par celui de la finance nous amène trop souvent à nous endetter pour, en fin de compte, acquérir à l’aide de crédits une chose dont nous pourrions aisément nous passer. Une des solutions est de « consommer autrement ». L’expérience « 100 jours sans supermarché » que nous raconte Mathilde GOLLA, journaliste au Figaro, est édifiante. Une autre piste consiste à boycotter certains produits ou marques afin d’inciter les fabricants à « produire de façon plus éthique ». Je vous ai conté comment les consommateurs marocains ont fait plier le géant de l’agroalimentaire Danone.

Nous avons le pouvoir de décider de ce qui compte réellement dans notre vie. C’est à nous de devenir ou redevenir qui nous sommes vraiment, au niveau humain et non plus au seul niveau des apparences. Nous DEVONS tous, sincèrement, nous poser ces questions, d’où viennent les produits que l’on nous propose, et d’en tirer les conséquences. Nous devons admettre que tout a un JUSTE prix. Que chaque vie a de la valeur. Que le bonheur ne s’achète pas. C’est dans ce sens que je travaille activement à la rédaction de la lettre confidentielle que je vous ai annoncée dans mon billet d’octobre dernier. Celle-ci sera pleine de solutions pratiques pour vous aider à « vivre autrement ». En premier lieu, sur le plan humain et aussi, sur le plan matériel. Patience. Les belles fleurs mettent du temps pour éclore.

Voilà, comme Jacline MOURAUD, je me suis lâché et ai « poussé mon coup de gueule » dans ce long billet (4 548 mots), ne laissant pas de place cette semaine à notre poète Alex ANDRIN. Rassurez-vous, il reviendra bientôt.

Prenez bien soin de vous chers lecteurs et n’oubliez pas que je vous aime.