Le problème avec l’idéologie… c’est l’idéologie, et l’on voit bien qu’aussi brillant que soit notre mathématicien Cédric Villani, il n’a pas écrit seul ce rapport et que de bonnes âmes charitables se sont chargées de le rendre idéologiquement « pur » et présentable, selon les critères actuels de la bien-pensance.
Ainsi les mathématiques, et leur enseignement, se doivent d’être égalitaires et paritaires, et de permettre, je cite la page 72 de ce rapport, « la diffusion de modèles mathématiques féminins positifs »… Bon, il fallait lire jusqu’à la page 72, c’est vrai.
La proposition 52 faut son pesant de « cahuètes » aussi ! Si vous comprenez quelque chose, vous êtes très fort et vous avez sous les yeux un modèle exquis de novlangue de l’Éducation nationale dont le vocabulaire interne devrait faire la Une des médias pendant 6 mois, histoire que toute la population, que chaque citoyen, que tout contribuable et enfin que chaque parent et élève, sachent et visualisent pourquoi l’éducation est un tel échec dans notre pays.
Si ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, il est évident que les cadres de l’Éducation nationale gravitent dans un monde où nous les avons massivement perdus.
Enfin, mon préféré, enfin mon concept préféré, c’est cette histoire de module de réconciliation avec les mathématiques pour les lycéens.
Se réconcilier avec les mathématiques au lycée, c’est évidemment déjà trop tard car ce n’est pas en classe de seconde que l’on peut rattraper un retard important ou des lacunes sérieuses. Certes, rien n’est jamais impossible, mais la progression scolaire et la formation, cela se fait sur des années, des années pour capitaliser. Il est donc illusoire que l’on puisse partir d’un module de réconciliation dont on peut déjà prévoir l’échec retentissant.
Conclusion, les forts en math resteront forts, et les mauvais seront encore plus mauvais, MAIS… ils auront eu la chance du module de réconciliation : s’ils sont mauvais ce sera donc de leur faute.
Charles SANNAT
Le Rapport complet à télécharger ici
