Après avoir été porté au pinacle et protégé pendant des années, c’est la chute pour Carlos Ghosn, qui ne percevra aucune rémunération pour ses actions pour la période 2015 à 2018. Une perte d’environ 26 millions pour les actions (rien que cela) et une perte de 4 à 5 millions d’euros concernant son indemnité de non-concurrence qui ne sera pas non plus versée.

Une perte pour l’ancien patron de Renault de presque 30 millions d’euros… C’est vrai qu’il faut au moins ça pour s’en sortir. Les prix des raviolis bio de chez Carrefour montent tellement !

L’État a toujours été administrateur de Renault et détient encore une part significative du groupe. L’État n’a pas joué son rôle d’administrateur et de garde-fou sur une rémunération complètement folle, le talent de Ghosn, qu’on le trouve exceptionnel ou tout relatif ne pouvait pas justifier de tels émoluments.

D’ailleurs la crise « patronale » qui touche Renault, n’affecte pas les ventes du groupe, ni même sa stabilité et dans chaque garage et dans chaque usine des ouvriers, des mécanos et toutes les équipes font tourner la machine. De quoi relativiser dans de grandes et belles maisons comme Renault l’importance du patron et le mythe du leader « irremplaçable » oublié en quelques semaines.

Jacques Calvet patron de PSA dans les années 90 gagnait quelque chose comme 250 000 francs par mois ce qui était déjà un fort bon traitement.

Charles SANNAT

Source Francetvinfo.fr ici

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