Pendant que le gouvernement planche sur le « plan de résilience » pour les entreprises touchées par le conflit en Ukraine, Bruno Le Maire a une nouvelle fois écarté la piste d’un nouveau « quoi qu’il en coûte », deux ans après le début de la crise sanitaire du Covid-19.

« J’entends parfaitement ceux qui me disent ‘Il faut refaire un deuxième quoi qu’il en coûte », mais je leur dis ‘Ce n’est pas la bonne réponse’. Le ‘quoi qu’il en coûte’ était la bonne réponse à la crise du Covid, ce ne serait pas la bonne réponse à la crise énergétique de 2022.

Il faut tout de même dire une chose.

Avec bientôt 130 % de dettes sur PIB et un quoi qu’il en coûte qui coûte chaque fois 20 points de dettes en plus, nous n’en avons surtout, tout simplement en aucun cas les moyens.

En attendant les prix de l’essence flambent à la pompe et les deux euros sont partout dépassés allègrement.

Pour le moment le gouvernement va se contenter d’apporter une aide la plus ciblée possible et la moins coûteuse pour les finances publiques, mais tout cela s’annonce très compliqué pour le budget de l’Etat, car la ponction qui a lieu dans l’économie avec les prix de l’énergie sont autant d’argent en moins qui circule. Ce choc énergétique est très déflationniste et très « récessif ».

Charles SANNAT

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Source Boursorama.com ici

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