Nous sommes dans le siècle de la « connaissance », celui de l’économie de la connaissance et jamais nous n’avons perdu autant de connaissances, de techniques et de savoir-faire.

Le recul des maths au lycée donne des sueurs froides au monde de l’ingénierie et du numérique

« La publication en fin d’années de plusieurs indicateurs sur la pratique des maths au lycée a relancé les inquiétudes sur le réservoir de talents pour les métiers de l’ingénierie et du numérique. Les représentants de ces secteurs surveillent la situation comme le lait sur le feu.

Le sujet semble éloigné des priorités immédiates des entreprises, alors que les tensions d’approvisionnement menacent la reprise et que le Covid-19 revient au cœur de l’actualité. Le recul de l’enseignement des mathématiques au lycée a pourtant fait souffler un vent de panique en fin d’année dans le monde de l’industrie, de l’ingénierie et du numérique.

A l’origine de ce phénomène : la publication de plusieurs indicateurs inquiétants par la Depp (Direction de l’évaluation de la prospective et de la performance), le service ministériel en charge des statistiques sur l’éducation. Dans une note de décembre, elle indique qu’environ 37 % des élèves de terminale générale ont choisi la spécialité « mathématiques » à la rentrée 2021 contre 41 % en 2020″.

On ne veut plus faire de maths, car les maths c’est dur. En fait ce n’est pas si difficile que cela, disons que cela demande du travail et des efforts et que nous favorisons un monde où l’on n’apprend plus le goût de l’effort à nos enfants.

On ne veut plus faire de math parce que l’on a cassé les filières pour faire de l’égalitarisme, tous égaux, donc cette filière scientifique anciennement Bac C de mon époque était devenue insupportable ! Or on faisait C ou sciences non pas forcément parce que l’on aimait cela, mais parce que quand on était un bon élève on nous mettait en C et pas en B ou en L c’est-à-dire en éco ou en littéraire.

Logiquement le nombre de « matheux » s’effondre, et avec lui le nombre de futurs ingénieurs que ce pays pourra former.

Poussez vos enfants vers les maths.

Ils ont un boulevard qui s’ouvrent à eux.

Charles SANNAT

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Source l’usine nouvelle.com ici

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