En Chine, pays communiste toujours dirigé par une main de maître par le PCC le parti communiste chinois, il n’y avait pas de bourse, symbole des dérives du capitalisme.

Il aura fallu attendre 2021 pour le coup d’envoi de la Bourse de Pékin, et dix titres flambent pour fêter cela.

« La Chine a inauguré lundi une nouvelle Bourse à Pékin dans laquelle les actions de dix sociétés récemment entrées sur le marché ont vu leur cours être multiplié par six, entraînant une suspension temporaire des cotations.

Cette nouvelle Bourse, destinée aux petites et moyennes entreprises, a accueilli pour son lancement officiel au total 81 sociétés, dont 71 qui étaient déjà cotées sur une plate-forme de gré à gré.

La Bourse de Pékin doit répondre à l’ambition politique fixée par le président chinois Xi Jinping d’une « prospérité commune » visant à réduire les écarts de richesse dans le pays.

« C’est une assez bonne performance pour le premier jour. Je ne vois pas beaucoup d’obstacles », commente Yang Hongxun, analyste au cabinet de conseil en investissement Shenguang. « Le président Xi ayant autorisé cette cotation, je vois peu de chances que ce marché échoue », a-t-il ajouté.

Le lancement de la Bourse de Pékin est une étape clé dans la réforme du marché des capitaux chinois, souligne pour sa part Yi Huiman, président de la Commission chinoise de réglementation des marchés de titres (CSRC).

« C’est important car cela renforcera le marché des capitaux à plusieurs niveaux, améliorera le système de financement des PME, stimulera l’innovation et modernisera l’économie chinoise », a-t-il déclaré à l’occasion de la cérémonie d’inauguration. »

Deux remarques. La première c’est qu’effectivement, il y a peu de chance que cette bourse échoue. La seconde c’est que l’ouverture de cette bourse à Pékin avec seulement 81, sociétés et encore, des PME, est un petit pas de plus vers l’ouverture de la Chine à l’économie mondiale de marché et surtout à la financiarisation de l’économie chinoise.

La financiarisation de la Chine est une demande de longue date des Américains, qui pensent qu’ils seraient capables, par leur maîtrise de la finance et leur industrie financière de Wall Street de mettre la main de façon indirecte sur les entreprises chinoises.

Il y a peu de chance que cela arrive.

Le problème n’est plus tant la financiarisation de l’économie chinoise que la renégociation des grands équilibres de la mondialisation.

Charles SANNAT

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Source Agence de presse Reuters via Boursorama.com ici

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