Allons à l’essentiel.

C’est quoi un impôt de production.

« Les impôts de production sont des prélèvements payés par les entreprises, même si elles ne dégagent pas de bénéfices ».

Dit autrement, lorsque vous êtes une entreprise vous avez un compte de résultat. Il y a la première ligne en + qui correspond à tout ce que vous vendez, c’est-à-dire votre chiffre d’affaires.

Puis après il y a toutes les lignes qui viennent en déduction de vos lignes en + et qui, elles, sont en moins !

Ce sont toutes vos dépenses nécessaires à la réalisation de votre chiffre d’affaires et de vos ventes !

Prenons le cas d’un restaurant.

En plus tous les menus et plats vendus.

Puis en moins… toutes les charges. Le personnels, les salaires, la matières premières et les frites surgelées que vous mangerez avec votre steack !

C’est très simple la comptabilité.

Puis il y a les taxes et impôts.

A la fin vous avez une marge.

Cette marge nette va constituer un bénéfice.

Ce bénéfice sera taxé à l’IS impôt sur les sociétés.

Quand il y a une perte, on ne paye pas d’IS.

Mais… plus haut on continue à payer des impôts à la production. Le plus connue c’est la CVAE qui a remplacé la taxe professionnelle lorsque celle-ci a disparu.

Ce sont des impôts fixes… or il est absurde de faire payer à une entreprise des impôts fixes alors que son bénéfices est, par nature, variable.

Bruno le Maire pose donc le sujet de l’assiette de l’impôt pour les entreprises et c’est un bon sujet.

Un sujet qui ne se poserait pas avec la même acuité si nous avions notre souveraineté et si nos entreprises n’étaient pas en concurrence avec le monde entier.

Vu que les salaires sont déjà surtaxés en charges sociales, il n’est pas utile d’en remettre une louche sur les entreprises.

Vous remarquerez également, et je dis cela de manière fort pragmatique, que plus la pression fiscale monte, plus le chômage monte. La politique qui consiste à faire croire aux gens que c’est en taxant encore plus ceux qui travaillent (les salaires) et ceux qui en donnent (les entreprises) que l’on enrichira tout le monde est faux.

Plus nous taxons, plus nous décourageons, et plus nous nous appauvrissons collectivement.

Ce n’est pas moi qui le dit.

Ce sont les faits qui vous le montrent.

Ne pas vouloir le voir c’est de l’idéologie.

Dans la vie tout est question d’équilibre, et la pression fiscale n’échappe pas à cette règle.

Charles SANNAT

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Source Boursorama.com ici

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