Pour Eric Heyer, économiste à l’OFCE, augmenter le temps de travail ou faciliter les licenciements impose d’accroître en contrepartie le poids de l’État-providence car pour l’OFCE, qui est un organisme de prévision et de recherche clairement orienté à gauche, « la reprise actuelle s’accompagne d’une polarisation entre les emplois pérennes, d’un côté, et les précaires de l’autre, qui demandent à être davantage sécurisés ».

Ce qu’il risque surtout de se passer, c’est que cette volonté de déréguler le marché de l’emploi risque, à court terme, de provoquer quelques séparations et autres effets d’aubaine, et certains gros employeurs pourraient être très heureux de se débarrasser de quelques classes d’âge qu’ils ont dans le nez, comme par exemple les plus de 50 ans.

Il va donc y avoir des dommages collatéraux.

Accompagner cela d’un traitement social semble le minimum syndical pour l’OFCE.

Pourtant, je ne pense pas que l’augmentation des dépenses sociales soit au programme de Macron et son équipe.

Charles SANNAT

Source Le Monde ici

Please complete the required fields.