Il y a plein d’époques géologiques se terminant par « cène ». Par analogie certains ont appelé par avance « Oléocène » l’époque actuelle basée sur la consommation massive de pétrole. Oléo pour « huile ».
BP vient de faire une déclaration fracassante en disant que nous venions, nous, le monde entier, de passer probablement notre pic de consommation de pétrole et qu’à partir de maintenant notre utilisation de pétrole allait diminuer considérablement et structurellement.
Pour l’environnement c’est évidemment a priori une bonne chose.
Mais ne vous y trompez pas.
A la baisse de la consommation, contrainte et forcée, correspond une réalité bien cachée, celle de la baisse de la production mondiale.
Cela ne se voit pas, mais la production mondiale avait surtout atteint un plafond élevé mais un plafond tout de même et elle est bien incapable de progresser pour irriguer toute nouvelle croissance, d’où la nécessité d’organiser la décroissance des activités économiques humaines.
Ce phénomène est connu sous l’appellation de « pic pétrolier ». Nous y sommes directement confrontés. L’interdiction des chaudières à fioul et la « transition énergétique » vise à gérer en aussi bon ordre que possible la fin de l’oléocène.
Nous vivons une période historique extraordinaire.
Le pétrole n’est pas un problème ou un sujet parmi d’autres. Le pétrole est LE problème.
Charles SANNAT
« Ceci est un article « presslib » et sans droit voisin, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
British Petroleum évoque la fin de l’époque du pétrole
L’époque d’une croissance stable de la demande de pétrole a pris fin, une reprise n’étant pas envisagée au cours de ces 30 prochaines années, selon un rapport de British Petroleum sur les Perspectives énergétiques.
Aux termes du rapport Perspectives énergétiques publié lundi 14 septembre par le géant pétrogazier British Petroleum (BP), l’ère d’une croissance régulière de la demande de pétrole a touché à sa fin et la reprise n’est pas envisagée dans les 30 ans à venir.
Dans ses prévisions énergétiques annuelles, BP a envisagé trois scénarios explorant différentes voies de développement du système énergétique mondial jusqu’en 2050 et sa transition à des combustibles plus écologiques.
Selon le premier scénario qui sous-entend le maintien des tendances actuelles sans changements importants, la consommation de pétrole diminuera de 10% d’ici à 2050.
Ce premier scénario dit de transition rapide propose une série de mesures politiques augmentant d’une manière significative les coûts des émissions de gaz à effet de serre pour les producteurs ce qui fera baisser la demande de pétrole de 55% d’ici à 2050.
Le scénario Net Zeor prévoit quant à lui non seulement un durcissement de la politique en matière de climat, mais aussi un changement de consommation. Les experts indiquent que les émissions de carbone chuteront de 95% et la consommation de pétrole de 80%.
Le seul scénario prévoyant une reprise
Le scénario de maintien du statu quo (Business-as-usual Scenario BAU) suppose que les politiques gouvernementales, les technologies et les préférences sociales continuent d’évoluer à la manière et à la vitesse observées dans un passé récent.
C’est ce scénario qui prévoit le retour de la demande au cours de ces prochaines années. Dans le cadre des deux autres, elle ne reviendra plus jamais au niveau d’avant la pandémie.
Source Agence de presse russe Sputnik.com ici
Malheureusement, ils vont pouvoir prospecter sous la banquise qui fond
Et bien si c’est vrai, qu’elle excellente nouvelle…
Comme j’ai pris les devant, j’auto-produit mes céréales et fabrique mon pain sur mon temps « non salarié »…
Quel plaisir de ne plus être seul et d’avoir dans le champ d’ accoté un startupeur chemise blanche et chaussures à pointes tenir l’araire… hahahaha ça fera un peu de compagnie…
Ça va faire mal…
Il y a assez de gaz naturel pour 230 ans de consommation équivalent pétrole.
On fera que passer de « oleocene » à « gazocene »
Le pétrole et la démographie sont LES problèmes.
Pas seulement le pétrole, mais la combinaison des deux.
BP est l’emanation de feu l’Empire Britannique qui a regné sur le monde au 19° siecle et qui, comme le disait un ancien diplomate UK, n’a toujours pas digéré d’avoir perdu son empire !
Très content, marre de tout ces gens qui prennent l’avion autant que moi je prend le bus .. Du cirque pour nourrir de photo ensuite les réseaux sociaux de leur pseudo vie de rêve en vacance toute l’année
Décidément, notre amis le coronavirus sars cov2 s’avère de plus en plus providentiel…
On devient réaliste ?
Oui le petfole v’est fink depuis 1960
C’est la raison de la guerre civile en Lybie,
Erdogan desire avec gorce mettre la main sur l’incroyable reserve ex Khadafi, sa chute etait le même but des américains, anglais, français (BHL et Sarkozy) les italiens. (vielles histoire entre les deux pays
la méditerranée recelle une manne de petrole, la Grèce. la Turquie, Israël,
Non le pétrole a de beaux jours
Comme dit l’autre qui se fait moucherpar le grand Vizir de la sublime porte. La lampe à l’huile n’est pas pour demain
Bonjour Charles,
D’accord avec Gérard Blanc,
la démographie est LE PROBLEME,
et si on le règle le pétrole ou le gaz ne sont pas des problème, ce sont des ressources naturelles qui ont créé le développement et permis une élévation du niveau de vie dans notre monde moderne.
Ce sont des ressources qu’il convient de ne pas gaspiller : en ce moment, 1 litre de pétrole coûte moins cher qu’une bouteille d’eau minérale (pas de marque).
Le problème n’est-il pas de savoir jusqu’où élever ce niveau de vie ?
« Le pétrole est LE problème. » Un autre est l’Eau !
Là aussi les réserves s’épuisent ,et ce sera bien plus grave ! Et pour rejoindre G.Blanc la démographie en est la cause originelle .
Le Covid19 est l’agent politiquement correcte de la décroissance (l’homme n’a jamais réussi à penser la décroissance), c’est un écran de fumée qui permet une démolition contrôlée de nos sociétés condamnées à décroître et à se démondialiser (cfr. Limites à la croissance prévues depuis les années 70 pour le début du XXIeme siècle). Il sert de prétexte pour installer un système autoritaire globalisé, de domestiquer les populations, de déterminer arbitrairement ce qui est essentiel ou pas en réduisant à néant toute opposition. En terme de manipulation des masse, de psyop, c’est un boss de fin de niveau, à même de nous faire basculer dans quelque chose qui n’a rien à voir avec tout ce que nous avons toujours connu, le monde d’après comme les médias aiment le répèter sans jamais en dessiner les contours. En disant cela, je ne dis pas que je cautionne, c’est juste ma grille de lecture. La question qui se pose maintenant est comment réveiller les consciences face à ce qui nous attend et ce que l’on nous inflige. Et la question qui fâche est comment réussir à décroître sans perdre notre humanité, car sinon, à quoi bon.
Balivernes !
La situation est bien plus avancée que décrite par l’article !
Le pic pétrolier c’était en 2007 !
Quand au reste…
Effondrement la diversité, réchauffement finance, pollution et acidification des sols et océans.
La liste est longue !
Les problèmes liés d’autant plus..
Réveiller vous !
On est mal et c’est trop tard pour positiver.
Bon atterrissage !
Comment vont faire les arbres pour croître si nous leur réduisons l’aliment CO2?
Bon, pour ceux qui lisent les bons supports, le pic pétrolier est dépassé depuis un certain temps. Ce qui trompe est la spéculation sur le produit et les effets de type accordéon des sanctions (en général US) et des captations de guerre (en général US). Reste qu’il serait bon de comprendre que les les pics sont divers et concomitants, type eau, cuivre, céréales (malgré le ratissage serré de la forêt amazonienne), métaux rares…
@crao Le pic pétrolier du pétrole conventionele, c’ est entre 2006 et 2007, mais le véritable événement est le pic du pétrole non conventionnel qui l’ a remplacé qui a eu lieu en 2016. Cela veut dire que la production globale de pétrole chute. Rien de nouveau, à part Covid19 qui est passé par là et est l’ outil de la décroissance pétrolière, pas forcément énergétique, programmé.
en fait on va utiliser de l’electricité gazeuse à la place du petrole…
Le « tipping point » que vous appelez le pic pétolier a effectivement bien eu lieu en 2006. Presque 15 ans déjà. Mais un cours rentable pourrait bien soutenir la production encore un peu……
C est vraiment désolant moi qui suis un pro pétrole.vive le petrole
Y-a bien longtemps que BP a troqué son écusson conte une fleur écolo, car c’est un perdant et il en tient ce discours.
Idem pour Total et ces pantes poussent à la roue sur la réchauffe-man, faut transiter-man!
Donc ils lavent en vert pour recevoir de la tune avec des projets merdiques car ils savent bien que ne peut subsistuer un siecle de pétrole-charbon-gaz en 50 ans par quoi et pour quels procès ?
Bref, y-a pas le compte : faut du « horse-power » nucleaire et fossile!
Tout ça pour dire que, après le sras le fossile coutera; tandis que la transition bobo à tout prix mènera à l’effondrement assuré doublé d’un désastre écolo-éco avec in fine une surdépendance sur l’énergie fossile!
Donc là en France, mieux réouvrir le carreau de Forbach!
C’est bien dit tout ça, mais commencez par :
– regarder vos actes,
-vous juger avec impartialité,
– respecter les autres
– oubliez un peu votre jalousie,
– soyez respectables,
– consommez malin,
Le problème c’est vous et » le je fais mieux que les autres »,
– vous avez tous des œillères,
– vous êtes tous accros à vos outils multimédia,
– vous êtes tous des criminels avec vos véhicules…
Commencez par vous respecter vous même avant de demander aux autres de le faire…
Vivement le prochain « blackout »
Allez continuez à réfléchir… Faudrait surtout pas agir…
J’ adore ce commentaire qui me paraît très ………………JUDICIEUX
Momo sur 16 septembre 2020 à 9 h 12 min
Décidément, notre amis le coronavirus sars cov2 s’avère de plus en plus providentiel…
De toutes façons, dans cette ère, nous sommes dans la période du « poubellien supérieur » (dixit la personne qui donnait, à quelques profs dont j’étais, un cours d’écologie, au début des années ’70), période qui risque bien de chevaucher le « gazocène » !!
Ah ! les clous que redressait mon père… ou le « p’tit bout de ficelle » de Maupassant !
Je suis assez surpris de lire dans les commentaires que la démographie serait un souci…quand il y a bien assez d’espace pour produire de quoi nourrir tous les êtres humains sainement…et que la nature est abondance, tout le monde peut faire l’expérience de planter une graine et tout pousse.
C’est une idée extrémiste d’eugénistes véhiculée par les médias qui rappelle les tristes heures de l’histoire de qui mérite ou pas de vivre, propice à tous les extrémismes et les folies des hommes.
Si l’on récupère toutes les terres ravagées pour faire de l’huile de palme ou du prétendu « bio » carburant, incroyable vol des terres des pauvres pour que nos pays riches maintiennent leur petit confort automobile et leur impression de sauver la planète en roulant au bio carburant..
A condition de ne pas vouloir vivre tous avec le train de vie de Mr De Rugy…
Arrêter de détruire la terre par des produits phytos.
Arrêter de construire partout et à tout va des aéroports, des gares TGV, des résidences secondaires…
Et de revenir à manger un peu plus raisonnablement et plus sainement ce qui fera du bien à nos santés et à notre sécu.
Et pour les énergies, il serait temps de reprendre les travaux de Nicolas Tesla…
Meilleures pensées à tous.
@BC : S’il y avait assez d’espace pour nourrir tout le monde, la Chine n’achèterait pas de terres cultivables hors de son sol et il n’y aurait pas autant de migrants qui déferleraient en Europe…
à Upfen :
c’est féroce, mais tellement vrai : voir la paille devant son oeil plutôt que la poutre chez le voisin…