Comme vous le savez, dans ces colonnes il y a toujours une information sourcée et vérifiable pour ne jamais nous laisser « avoir » par les rumeurs et autres intoxications éventuelles.

Alors il faut toujours essayer d’analyser à partir de sources dites « officielles ». Il y a rarement besoin d’aller plus loin en réalité !

Du côté de l’INSEE l’inflation commence à se voir et à ne plus pouvoir être cachée !

« Sur un an, selon l’estimation provisoire réalisée en fin de mois, les prix à la consommation augmenteraient de 4,5 % en mars 2022, après +3,6 % le mois précédent. Cette hausse marquée de l’inflation résulterait d’une accélération des prix de l’énergie, de l’alimentation et, dans une moindre mesure, des services. Les prix des produits manufacturés ralentiraient légèrement. La baisse des prix du tabac sur un an serait de même ampleur qu’en février.

Sur un mois, les prix à la consommation augmenteraient de 1,4 %, après +0,8 % en février. Les prix de l’énergie accéléreraient en lien avec la hausse des prix des produits pétroliers. Ceux des produits manufacturés et de l’alimentation augmenteraient nettement. Les prix des services ralentiraient, notamment en raison du repli des prix des services de transports ».

Donc, officiellement nous avons une inflation à 4.5 % en France, ce qui n’est quand même franchement pas rien.

Officiellement avec votre Livret A à 1 % vous perdez au moins 3.5 % de pouvoir d’achat chaque année en mettant de l’argent de côté. Pas brillant donc.

Mais en fait la situation est plus grave car l’INSEE caclule aussi un autre indice. L’IPCH dont j’avais parlé dans la vidéo que je vous remets ci-dessous.

« Sur un an, l’indice des prix à la consommation harmonisé augmenterait de 5,1 %, après +4,2 % en février. Sur un mois, il croîtrait de 1,6 %, après +0,9 % le mois précédent.

En mars, les prix manquants, parce qu’ils n’ont pas pu être relevés ou parce que les produits ne sont plus vendus, ont été imputés conformément aux directives européennes. Ils représentent 3 % du panier de l’IPC.

Définition : l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) est utilisé pour les comparaisons entre membres de l’Union européenne. Il est calculé pour tous les ménages, en France hors Mayotte. La principale différence entre l’IPCH et l’IPC porte sur les dépenses de santé : l’IPCH suit des prix nets des remboursements de la sécurité sociale tandis que l’IPC suit des prix bruts ».

Et l’IPCH qui est tout de même l’indice conçu et réalisé par la BCE et l’Union Européenne pour le passage à l’euro et permettre la convergence économique des différents pays de la zone euro est sans doute l’indice le plus crédible d’autant plus qu’il est calculé par l’INSEE ce qui en fait un indicateur officiel précieux.

L’IPCH est donc de 5.1 % ce qui est plus proche de la réalité vécue et ressentie par nos compatriotes.

Alors, je vous le dis, mieux vaut acheter des raviolis que des livrets A !!

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Source INSEE.fr ici

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