« Le Guyana, premier réservoir d’or noir au monde par habitant, est en train de devenir le centre d’une nouvelle crise diplomatique mondiale, tant les ressources pétrolifères offshore de ce petit Etat d’Amérique latine sont prometteuses. Un territoire qui regorge de ressources naturelles mais où près d’un habitant sur deux vit encore sous le seuil de pauvreté. »

« Des forêts à perte de vue… et les plus importantes réserves de pétrole brut au monde, par habitant au large des côtes. Le Guyana, ancienne colonie britannique et membre du Commonwealth, attire, plus que jamais, toutes les convoitises. Et pour cause. L’Essequibo, son territoire de 160.000km2, soit deux fois plus que la région Nouvelle-Aquitaine, ou deux fois plus que la superficie de la Guyane française, a ravivé les intérêts du Venezuela depuis que du pétrole y a été découvert par le groupe américain ExxonMobil en 2015. Attribué au Guyana par une décision de 1899, ce territoire qui représentent les deux tiers de la superficie du pays, est aujourd’hui revendiqué par son voisin et premier producteur de pétrole au monde.

L’enjeu du pétrole est tel qu’il pourrait faire basculer cette région du monde dans un conflit armé. Jeudi 7 décembre, les Etats-Unis ont annoncé mener des exercices militaires aériens de « routine » au-dessus de ce pays d’Amérique latine. En face le Venezuela de Nicolas Maduro s’est montré tout aussi déterminé à défendre un terrain qu’il considère acquis par la voie, dimanche, d’un référendum – contesté – qui a donné à 95 % le « Oui » au rattachement de ce territoire. Côté guyanais, l’armée est en « alerte totale », accusant le Venezuela d’être une « nation hors-la-loi » et « un risque important pour la paix et la sécurité ».

Pour dégripper la situation, les présidents du Venezuela, Nicolas Maduro, et du Guyana, Irfaan Ali, se rencontreront ce jeudi jeudi, à Saint-Vincent-et-les-Grenadines pour aborder l’épineuse question de l’Essequibo. Ils seront entourés du président brésilien Lula, qui, à la « demande des deux parties » tente une médiation. Pourquoi Saint-Vincent-et-les-Grenadines ? Car la réunion est placée sous les auspices non seulement de la CARICOM, la Communauté caribéenne, mais aussi de la CELAC, la Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes dont le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines Ralph Gonsalves assure la présidence tournante. »

Ce sont des guerres pour l’énergie et tout le monde se fout du CO2.

Je ne sais pas ce qu’il faut pour que les gens comprennent…

Toutes les guerres que nous vivons depuis la première guerre du Golfe sont des guerres pour l’énergie.

Des guerres pour le pétrole.

Le CO2 tout le monde s’en fiche.

Tout le monde veut du pétrole et crame du brut et des barils !

L’économie, notre essor, notre confort, notre espérance de vie, tout est basé sur le pétrole et l’abondance d’énergie pas chère.

Charles SANNAT

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Source La Tribune.fr ici

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