Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

J’avais 17 ans et je m’en souviens comme si c’était hier. Je n’avais pas le droit de vote (pas encore) et mes parents, qui enfants avaient vécu la guerre, voulaient absolument donner une chance à l’Europe. Alors ils avaient décidé de voter oui, en m’expliquant que si cela n’allait pas, nous pourrions toujours revenir en arrière.

Le raisonnement de mes parents à l’époque est partiellement vrai ou partiellement vrai. Évidemment, on peut toujours revenir en arrière, mais les faits démontrent avec force que plus l’on avance dans une mauvaise direction, plus il est parfois difficile de faire demi-tour.

Avec la construction européenne, nous sommes dans cette logique, où à chaque avancée européenne correspond un abandon de souveraineté et une destruction de structure qui rend, chaque année, plus improbable et plus incertain un retour en arrière. Ainsi avons-nous laissé se développer, essentiellement par naïveté, un monstre antidémocratique qui aujourd’hui pèse terriblement sur notre vie quotidienne.

Pourtant, nous ne pouvons pas dire que nous ne savions pas.

Nous savions.

Déjà à l’époque.

Nous savions.

Et encore aujourd’hui, trop nombreux sont les braves gens à croire qu' »ON » leur veut du bien.

Déjà, à l’époque, un homme, presque seul contre tous, devant un hémicycle terriblement vide, prévenait.

Expliquait.

Décrivait ce qui allait se passer.

Réécoutez Philippe Seguin, qui n’était ni un facho, ni un antisémite, ni un complotiste, ni un illuminé, mais un véritable homme politique comme notre pays a toujours su en faire émerger.

La nuit finira et j’ai une foi absolue en la grandeur de ce si petit pays qui est le nôtre, capable du pire, et aussi du meilleur au moment où on s’y attend le moins.

Au projet européen mortifère que l’on subit, nous devons opposer un projet d’unité de notre peuple, de cohésion et une vision collective pour la reconquête de notre souveraineté. Une souveraineté que nous n’aurions jamais dû abdiquer.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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