C’est à la naissance d’un géant de l’extraction d’or à laquelle nous assistons avec l’annonce qui a été faite de l’acquisition par le canadien Barrick de son concurrent britannique Randgold afin de créer un géant pesant 18 milliards de dollars de capitalisation boursière.
« Barrick produit du métal jaune notamment en Amérique (Argentine, Canada, États-Unis, Pérou et République dominicaine), tandis que Randgold est présent surtout en Afrique (Côte d’Ivoire, Mali, République démocratique du Congo). Outre l’or, Barrick exploite aussi des mines de cuivre au Chili, en Arabie saoudite et en Zambie.
En se basant sur les résultats de 2017, la nouvelle société Barrick réaliserait un chiffre d’affaires annuel de 9,7 milliards de dollars et un bénéfice brut d’exploitation ajusté de 4,7 milliards de dollars. »
Charles SANNAT
Source 7/7 ici
Joli bénéfice d’exploitation brut de près de 50%…
cela permettra-t-il d’augmenter le prix de l’or si ce genre de monopole est crée ?
Ne pas oublier que, en général:
« Les périodes de fusions des grands groupes sont un signe de période « vaches-maigres ».
À l’inverse, les périodes fastes s’accompagnent en général de divisions et de créations de nouvelles entreprises. »
Avec de tels bénéfices, les mineurs doivent être bien payé?
Comment explique-t-on un de tels résultats, compte tenu du cours de l’or et d’un coût d’extraction moyen qu’on nous annonce autour de 900$ l’once?
Heureusement que les commentaires sont tous au conditionnel. Donc tout cela reste à prouver! 😀
Un petit rappel qui vaut de l’or!
La Chine exploite presque ⅓ plus que son prochain concurrent le plus proche, l’Australie avec 270 tonnes. En plus de prendre les honneurs en tant que producteur, la Chine est le premier consommateur d’or, digne d’un pays dont le développement a sorti des centaines de millions de personnes de la pauvreté. La plupart des mines sont situées dans la province du Shandong, à mi-chemin entre Beijing et Shanghai, et environ un cinquième de la production est contrôlé par le China National Gold Group. En dépit de ses vastes mines d’or, seulement 1’000 tonnes sont détenues en réserve – un montant considérable par la plupart des normes, mais seulement 1,7% de ses avoirs étrangers. Plus de 1’900 tonnes sont encore en train de couler, même si elles sont rapides: leur rythme annuel a progressé de plus de 10% et semble, au mieux, s’accélérer avec la hausse des prix de l’or.
Donc au lieu de parler de dollars, parlons de tonnes pour définir qui est « mastodonte ». 😉
les bénéfices brutes ne concernent pas uniquement l’or