Mes chères impertinentes, chers impertinents,
A toutes celles et ceux qui pensent que les crypto-monnaies ont de l’avenir, le gouverneur de la banque de France a tordu le cou, de la manière la plus nette, à tous les espoirs les plus fous d’argent facile et de spéculation sur du vent car c’est bien de cela que l’on parle en l’espèce.
La monnaie ne peut pas être privée, dit Villeroy
La monnaie ne peut pas être privée, a déclaré samedi sur France Inter François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, qui considère qu’il s’agit avant tout d’un « bien public de souveraineté.
François Villeroy de Galhau a rappelé son attachement au projet européen de création de monnaie numérique européenne, l’e-Euro, soulignant que l’utilisation des billets de banque diminuait progressivement dans plusieurs pays de la zone euro, tout particulièrement dans le Nord de l’Europe.
« Ils se posent la question de savoir si demain il faut pas donner le droit au citoyen a une monnaie digitale qui n’est plus un billet physique mais qui a la même qualité c’est à dire la sécurité de la Banque de France et de la Banque centrale europeenne », a-t-il déclaré.
« La monnaie, ça ne peut pas être privé. La monnaie c’est un bien public de souveraineté. C’est une réflexion que nous commençons, parce qu’elle pose énormément de questions. »
Inévitablement les monnaies d’Etats deviendront digitales !
Et elles le sont déjà en grande partie, puisque l’essentiel des flux et des échanges se déroule sous la forme de virements ou de transactions dématérialisées.
Les espèces ne sont plus qu’une toute petite partie de la masse monétaire en circulation.
Est-ce que les technologies des crypto-monnaies seront utilisées par les autorités monétaires et les Etats pour leur propre émission de monnaie ? La réponse est que oui !
Est-ce que ceux qui impriment la monnaie laisseront des petits jeunes aussi « sympathiques » que le fondateur de Facebook faire leurs propres monnaies ? La réponse est évidemment non et elle a déjà été donnée de façon également fracassante avec l’arrêt du projet Libra la monnaie de Facebook dont plus personne ne parle.
La monnaie ne peut pas être privée et c’est ainsi.
Ceux qui détiennent le privilège de battre monnaie détiennent également le pouvoir de police et de justice.
La monnaie ne peut pas être privée… et le bitcoin même s’il monte ne vaut strictement rien.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« Ceci est un article « presslib » et sans droit voisin, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Challenges.fr ici
Les pro-crypto sont aveuglés par un système (privé) voué á l’échec. J’espère que certains liront cet article excellent et sauveront leur capital en vendant au plus vite. Sinon, ils seront comme le reste des épargnants: les sacrifiés de la dette.
La monnaie un bien souverain ? Un gros LOL ! C’est quoi l’Euro ?!?
une monnaie doit avant tout servir à faire des echanges commerciaux et doit pour ce faire etre stable…
On imagine mal un magasin qui travaille avec des marges de 5% ,utiliser une monnaie qui peut varier de 10% en une journée.
de plus par principe les cryptos sont ultra gourmants en transmission de data et pour un usage generalisé mettraient immediatement le systeme par terre.
La monnaie est surtout un moyen de médiation pour les échanges. Cela permet à quelqu’un qui ne fabrique que du beurre de pouvoir acheter du pain, même si le boulanger ne désire pas acheter du beurre. Elle n’existe que si elle est acceptée par les deux parties, acheteur et vendeur. Ainsi, quand j’étais en Bulgarie à l’époque communiste, beaucoup acceptaient mes Deutsch Marks avec beaucoup plus d’avidité que leur leva, qui avait un cours légal complètement artificiel. Allez au Vénézuela, on acceptera certainement vos dollars… la monnaie est une convention. Si l’euro s’effondrait, il s’établirait automatiquement un marché parallèle de dollars (ou qui sait, de yuans ou même de roubles, allez savoir…)
tant que l’on gardera l’Euro , ce que dit le gouverneur de la banque de France n’a que peu d’importance !!!
Argent privé non, mais privatisation de l’argent oui au travers de notre système et demain par l’informatisation générale des plus riches qui va limiter les actions des pauvres. Il vous reste l’or comme refuge comme dirait Mr Sannat….
90 à 95% de la monnaie en circulation – la monnaie scripturale – est créée par les banques « de second rang » ou banques commerciales, qui ne sont pas des établissements publics que l’on sache… Un « bien public de souveraineté », la monnaie, vraiment ?
La monnaie scripturale n’est pas plus « un billet physique » que le serait une cryptomonnaie.
« Ceux qui détiennent le privilège de battre monnaie détiennent également le pouvoir de police et de justice. »
Ce privilège appartient aujourd’hui essentiellement aux banques commerciales (voir plus haut).
Pour moi la monnaie que nous utilisons est bien privée: elle est bien créée par des banques privées, au moyen des emprunts contractés envers ces banques, n’est ce pas?
Ce qui pour moi est intolérable est que le fait c’est un monopole: pourquoi n’aurais pas le droit d’en faire autant. Les banques prêtent de l’argent qu’elle n’ont même pas dans leur coffre (la quasi totalité).
C’est quand même un privilège de prêter quelque chose que vous n’avez pas, et de vous faire payer pour cela (intérêts). Donc c’est bien une caste très petite mais avec un pouvoir absolu.
Apparemment Mr « montagne de sucre » n’est pas leur ami.
Il se contredit le Môssieur, ou alors il ne connait pas la définition du mot Souveraineté !
Ou bien il pense que la France n’existe plus et qu’il n’y a qu’un pays , « l’europe » en l’occurence, mais dans ce cas son poste ne devrait pas exister.
Alors oui, mais il faudrait qu’il parle de « devise » et non pas de monnaie, une devise est un bien publique de souveraineté, et ce ne peut donc pas être l’Euro !
Mais il parle aussi de disparition du cash, ce qui veut dire que les bits informatiques qui remplissent les comptes, pourront « symboliser » tout autre chose !
Par exemple des points carbone ou des points de droit à polluer ! Mais de ça il ne parle pas !
En fonction de votre empreinte carbone, il vous serait (sera) attribué un certain quota !
Réfléchissez à ce que deviendraient (deviendront) les rémunérations, les retraites et autres émoluments….et votre liberté !!!
Quid si une cryptomonnaie x ou y est officiellement reconnue par un Etat?
Dans ce cas, la banque de France n’est-elle pas en quelque sorte « obligée » de s’aligner?
Ils sont en panique et ne peuvent rien pour arrêter la décentralisation en marche , entre un crypto euro qui revient à donner l accès à l état à votre compte en banque ou un privacy coin type monero, ou zcash , que pensez vous que votre plombier acceptera ? Dire que le BTC ne vaut rien alors que vous pouvez acheter billets d avion hôtels etc avec est simplement stupides . Quand à la volatilité actuelle des cours , je préfère ça au crash inéluctable de L usd
Bonjour
Je suis attelé actuellement à la lecture de l’ » histoire morale et immorale de la monnaie » de René Sédillot. Un livre bien intéressant.
Si M. FVdG emploie certains mots, ce n’ est peut-être pas anodin! En novlangue, les mots n’ ont- ils pas le sens opposé!
Je dois être complotiste.
Certes mais Bitcoin n’est il pas public ?
Je suis plutôt d’accord avec Pierre 82, à la seule exception que l’état à le pouvoir d’interdire par la loi l’utilisation de cryptos (Bitcoin ou autre)
Il y arriveraient sûrement sans se mettre à dos tout le monde en annonçant que « cette loi à été promulguée pour endiguer les marchés frauduleux hors-la-loi et le blanchiment d’argent » (même si c’est un mensonge …)
Perso je détiens seulement 1% de mon portfolio en crypto.
Dans un futur fiduciairement digitalisé, espérons que les citoyens créeront des monnaies locales pour favoriser le commerce de proximité !
NoComproPa: Mark Zuckerberg est un fétu de paille car il fait partie de la famille Rothschild et cela ne peut pas être lui qui a créé Facebook bien sûr car il y avait des intérêts mondiaux par derrière !
FAUX, faux et refaux. Et vous le savez. D’une part, les cryptomonnaies sont achetées avec de la monnaie existante. Ce n’est pas de la monnaie, soit, mais un équivalent monnaie variable, comme l’or, mais un brin plus intangible. Secundo, la Banque de France n’a pas l’apanage de la création monétaire. Les banques privées, via l’existence de crédits hors de proportions avec leur encours en monnaie réel font de la création monétaire en créant des dettes qui aspirent de la vraie monnaie gagnée par le travail ensuite. Les cryptos sont une concurrence intolérable pour ces affameurs qui chaque jour qui passe sont de moins en moins légitimes tellement le contrôle du bien public leur échappe, vendus qu’ils sont au système marchand. OUi, ils ont le pouvoir, la justice et l’armée, ils vont bientôt avoir une putain de révolution… La grève s’essouffle mais c’est comme pour les gilets jaunes, il reste des braises qui ne peuvent s’éteindre
» A toutes celles et ceux qui pensent »
Cette écriture « inclusive est ridicule !
Allez-vous bientôt demander à votre curé qu’il dise que Dieu s’est fait homme et femme ?
Votre problème est que, par manque de culture authentique vous ramassez tous les tics de langage de notre époque décadente !
Il me semble que dans ces mêmes colonnes, on parlait il y a peu de la novlangue et du détournement des mots. Et là, bingo, on regroupe sous la même appellation de « crypto-monnaie » le Libra (privé et centralisé), l’euro numérique (étatique et centralisé), et le Bitcoin (décentralisé et n’appartenant à personne). Alors qu’on soit pour ou contre, je suis d’accord pour en débattre, mais pas en mélangeant tout. Appelons un chat un chat, sinon il n’y a plus de discussion possible (mais je pense que c’est le but).
Le bitcoin est légal et encadré au japon depuis plus d’un an, contre exemple.
Les actionnaires de la FED sont des banques commerciales privées.
Est-ce que le gouverneur de la Banque de France oserait remettre en question le dollar puisque c’est une devise monétaire émise par un organisme privé ?
Non. Alors qu’il ferme sa gueule.
Le bitcoin n’est pas une monnaie privée mais publique.
Personne ne peux interdire le bitcoin, cela à meme était débattu au sénat Américain.
Ils préfèrent essayer de l’encadrer.
De nouveau à coté sur le sujet des crypto monnaies.
Encore un triste personnage qui ne tient pas a ce que les choses changent, afin de continuer à se vautrer dans ses honteux privilèges. C’est ce genre de personnage qui devrait disparaitre de nos institutions rapidement, alors le peuple s’en trouverait mieux, cent fois mieux ! La monnaie deviendra un bien public, lorsque les banques privées, cesseront de s’accaparer de l’intégralité des circuits de distribution de la monnaie ( souvenez-vous de ce qui s’est passé à Chypre) et qu’elles auront rendu à l’Etat ce qu’elles lui ont volé, à savoir : le privilège exclusif d’origine régalienne de battre monnaie. L’ argent appartient à une nation, par conséquent quelle que soit sa forme ou son devenir, il devrait être soumis aux décisions du « PEUPLE SOUVERAIN » qui devrait décider exclusivement de son usage. Les banques sont en sursis, les pouvoirs exorbitants qu’elles s’étaient octroyé de façon abusive, vont disparaître au fil du temps, et les résistances comme celle de ce Villeroy, n’auront pas d’autre choix que celui de se soumettre, que ça leur plaise ou non !… d’ailleurs, si ses propos reflètent l’inquiétude, c’est qu’il est conscient de ce qui s’en vient; des bouleversements à tous les étages de la Babel.
Le Tyrol avait aussi créé sa monnaie en 1932 sous fond de crise économique et c’était miraculeux, chacun retrouvant du travail sous forme de troc via cette monnaie. Elle intriguait les autres cantons qui voulaient s’en inspirer, les banques et les politiques n’ont pas laissé faire et on voit où cela a conduit quelques années plus tard.
Il me semble que vous oubliez une chose importante; que la monnaie est l’instrument de règlement des taxes de l’état. Le PIB est l’instrument de mesure et de suivi de la base taxable. Et on ne peut s’acquitter des impôts que par la monnaie souveraine. L’euro a changé un peu la donne.
Cordialement
Bla-bla et fatras que tout ça ! il n’y a qu’un support de valeur .Ce n’est pas le Bitcoin ni le dollar et encore moins l’Euro. C’est l’or ! celui-ci, pour les besoins immédiats, peut s’échanger contre toutes les monnaies-bidons évoquées. Les banques centrales le savent bien puisqu’elles manipulent avec des acteurs-complices le cours de celui-ci.Une chose est inquiétante et que personne n’a soulevée ,c’est la disparition des billets au profit de la monnaie numérique ,c’est-à-dire essentiellement les cartes de banque qui sont entre des mains américaines!! Et on a beau nous rebattre les oreilles avec des monnaies garanties par la Banque de France ou la BCE ,l’argumentation est idiote car ces banques sont en pleine déconfiture et leurs actifs constitué d’émission de fausse monnaie! Les européens sont-ils idiots pour confier la gestion de leurs avoirs à un pays étranger ,surtout à des banksters américains?
@NoComproPa: mais n’importe qui peut créer une monnaie, bien sûr. Comme je disais plus haut, c’est une convention. Prenons un cas absurde: si vous écrivez sur un morceau de papier « ce papier vaut le prix de 20 kgs d’or », et que quelqu’un accepte de vous vendre une maison en échange de ce papier, et si ensuite, cette personne va chez un marchand d’or, qui accepte ce papier en lui donnant 20 kgs d’or, il aura effectivement effectué une transaction valable et vous aurez créé une monnaie. Une monnaie est uniquement basée sur la confiance que l’on veut bien lui accorder. Quand une monnaie est créée sans contrepartie, que ce soit par un privé ou par un gouvernement, toute personne qui accepte cette monnaie prend un risque: celui que subitement, on la refuse. Alors, il se retrouve avec un papier sans valeur. C’est d’ailleurs le sort final de toutes les monnaies: disparaître, en lésant uniquement les derniers possesseurs: les épargants…
Bonjour Charles,
« La monnaie ne peut pas être privée, a déclaré samedi sur France Inter François Villeroy de Galhau » : soit il parle par antiphrase, soit je n’ai pas compris La Guerre des Monnaies d’Hongbing Song et il faut que je le relise.
Bien à vous.
A l’heure des connivences au plus haut niveau entre la sphère politico-administrative et de grandes entreprises financières, la différence public-privé est plus difficile à cerner.
On peut avoir une indépendance juridique, mais pas une indépendance factuelle.
Bonjour
Y’a vraiment de tout et n’importe quoi dans les commentaires.
@cecile : celles et ceux n’a rien de choquant et est utilisé en français depuis des décennies, tout comme Mesdames, Messieurs ; Françaises, Français ; Citoyens, Citoyennes.De plus, ce n’est pas ça l’écriture inclusive. Ce serait plutôt un truc du genre : à tout-e-s ce-ux-lles qui pensent…. Et ça c’est effectivement ridicule. Dommage que le ridicule ne tue pas, ça ferai un grand vide au gouvernement, à l’assemblée nationale, au sénat et dans les médias du flux principal (ça c’est juste pour ne pas dire mainstream). @+
Attention : certains confondent « argent » et « monnaie » ! L ‘ argent est une quantité de richesse représentée par du papier , des pièces ou du binaire . Une monnaie est une unité de valeur ! Exemples : un Euro vaut « X dollars » , c ‘ est une monnaie . 100 Euros c ‘ est une quantité de richesse
Selon ce grand banquier, l’Euro est donc un « bien public de souveraineté ».
Je considère cette parole comme fausse.
Cet homme est-il sérieux ?
Certainement.
Est-il sincère ?
J’en doute profondément.
En effet, comment peut-on ainsi qualifier une chose par son exact contraire ?
Toutefois, le propos de cet homme du système est très éclairant car il permet de comprendre sa définition de ce qui est public et de ce qui est souverain.
Selon lui, est donc souveraine une monnaie dont la politique de gestion et de contrôle est décidée par un organisme indépendant de tout Etat (la BCE) et hors de tout contrôle démocratique du peuple constitutionnellement souverain.
Est donc publique une monnaie dont l’émission est majoritairement le priviliège de banques privées, donc au service des intérêts très privés de leurs actionnaires privés.
Ne conviendrait-il pas en réalité de qualifier la monnaie de « bien privé d’aliénation populaire » ?
Pour Monsieur Villeroy, aucun changement à cette situation n’est bien sûr souhaitable.
Et l’enjeu est bien là !
La rhétorique de ce type de personnage est passée maître dans l’art de créer chez les esclaves l’illusion qu’il sont libres !
Allons plus loin et interrogeons-nous sur les perspectives et la prospective à partir de tout ceci.
Dans le mouvement et l’idéologie ultra-libérale dans lesquels ce monsieur s’inscrit, le marché est destiné, à terme, à tout réguler y compris les domaines traditionnellement régalien : sécurité sociale, sécurité nationale, éducation, justice, infrastructure mais aussi et surtout la monnaie, déjà l’objet d’une marchandisation privée très avancée.
De fait, la monnaie, historiquement régalienne, est devenue, progressivement et discrètement, le domaine (en principe public) le plus privatisé qui soit, profitant au premier chef d’une dynamique de « dépublication » rampante mais déterminée.
Il est tout de même de vérité notoire que l’Etat a transféré à autrui son droit et son devoir d’administrer la monnaie.
Or contrôler la monnaie est le plus grand des pouvoirs qui puisse s’exercer sur le Monde, la société, les gens.
On peut dès lors imaginer que l’Etat tranfère demain aussi son pouvoir de ligéférer, bien sûr dans le domaine monétaire, puis par extension à tout, oui tout, autre domaine (la forme actuelle de ce mouvement s’appelle le lobbying)
De même, les biens les plus publics par nature (eau, air, soleil) finiront par perdre leur statut de chose commune (voir l’institution du marché de l’eau en Australie notamment)
Regardons bien l’évolution récente du Monde et constatons que ces folies sont en marche.
Un indice sérieux à méditer : parmi tous les gouvernements qui prétendent s’opposer aux monnaies dites libres ou privées, aucun ne décide d’adopter les lois qui mettraient clairement de mettre fin à leur expansion.
Pourquoi ?
Parce que le projet réel est bien de sacraliser et sanctuariser la monnaie privée, tout en soutenant la thèse contraire en chemin.
Et le chemin vers cet objectif final touchera bientôt au but.
N’est-ce pas Monsieur Villeroy ?
Voir les gueux tous fiers de payer avec leur smartphone ou meme le sans contact de chez visa me desole. Les especes sont le peu de libertés qu’il nous reste, ne pas les utiliser revient à les voir disparaitre.
Concernant la crypto, les gens ne s’en servent pas hormis pour speculer et ainsi gagner plus d’euro FIAT. La monnaie libre G1 est sur la bonne voie pour un moyen de transaction alternatif mais trop peu utiliser.
Le problème du bitcoin est qu’il est n’est pas tangible comme l’or. Il suffit d’un virus pour tout perdre ce qui est courant à notre époque.
C’est l’éternel combat entre le pouvoir et l’aspiration à la liberté. Les gouvernements veulent battre monnaie, supprimer le cash et tout contrôler. l’électronique est un outil à deux faces. L’ e.monnaie supprime le cash. Les gvts sont contents. Mais le libra ou d’autres continueront toujours à se créer. Les gvts le savent et sont inquiets
Comme toujours l’auteur a la ramasse dès qu’il s’agit de cryptos, dire que ça vaut rien dorénavant alors qu’on peut tout acheter avec une carte Wirex, Crypterium, et que des centaines de milliers d’enseignes acceptent le paiement Bitpay.
De plus en plus risible votre déni, taisez vous et arrêter d’en parler plutôt.
A propos qui détiens la BCE … les banques privées
Félicitations pour certains commentaires très argumentés concernant la volonté de ce DG (oui, oui ce n’est pas une erreur) de faire passer des vessies pour des lanternes.
Mdr ! Le Dr de la Banque de France, c’est Hybernatus ! La monnaie un bien souverain ? Il est au courant que le franc est mort et que nous commerçons dans une monnaie transnationale, l’euro ?
Pour info ce n’est pas le Dr de la Banque de France qui fait les lois et encore moins l’économie.
Ce qui fonde la valeur d’une monnaie ce sont les gens qui ont envie de l’acheter. Et de moins en moins de gens ont envie d’investir dans le système à bout de souffle qu’il gère. Qu’il soit d’accord ou pas n’a aucune espèce d’importance.
La seule manière qu’il aurait d’enrayer l’essor des monnaies virtuelles ne sont pas des déclarations théoriques mais de rétablir la prospérité ainsi une monnaie réellement nationale qui inspirerait confiance. Ce qui impliquerait la sortie de l’euro et de l’Europe. Il ne le peut pas, donc chacun cherche des solutions pour sauver une partie de ce que son travail lui rapporte.
pour certains la solution sera l’or, pour d’autres les cryptomonnaies, ou la terre ou des monnaies extra européennes…
La seule certitude que nous ayons est que notre système coule. Alors chacun se cherche une solution de survie. Ou plusieurs… Car dans l’ignorance de ce quoi demain sera fait, autant ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier
Je maintiens une différence énorme entre battre monaie et émettre de la monnaie.
Dans une pièce d’or frappée à l’effigie du roi, l’or donne la valeur et la frappe donne la confiance dans l’aloi.
Jamais la frappe ne donne de la valeur, tout au plus de la prime, pour les esthètes et les collectionneurs d’art.
Si je bois vos articles quasi-quotidiennement comme du petit lait, il me semble que votre position sur les cryptos recèle une erreur majeure. Dans un monde qui se termine et dont vous vous faites l’écho au quotidien, il ne faut pas craindre d’utiliser un outil (les.cryptos) pour atteindre d’autres objectifs ou des buts détournés. Certes, les cryptos n’ont pas tous les attributs d’une monnaie, et notamment sur le fait d’être une réserve de valeur. Mais, alors que nous glissons en marche vers la dictature, n’est-il pas important de pouvoir coller ses sous sur une compte crypto, se mettre à l’abri pour éviter une saisine par la force de ses biens, puis de les récupérer dès lors que nous avons du réseau et que nous sommes hors d’atteinte du danger ? Car oui, il faudra peut-être fuir un jour. Qu’en pense les princes saoudiens mis sur la touche lors de l’arrivée de Ben Salman ? Car ces derniers sont bien restés car leurs biens liquides étaient sous séquestre. Pourquoi pensez-vous que les États souhaitent créer l’équivalent digital des cryptos ? Pour reprendre et conserver la main et le pouvoir. Alors oui, les cryptos ne sont pas l’alpha et l’oméga, mais elles ouvrent la brèche et contraignent la BdF a reposé les fondamentaux de ce qui aurait été impensable il y a 20 ans.