La société Michelin vient d’annoncer la fermeture de son usine de La Roche-sur-Yon « d’ici fin 2020 » malgré les 70 millions d’euros investis par le groupe récemment.
Ce sont 619 salariés qui vont se retrouver sur le carreau.
Mais Michelin va fermer aussi une usine allemande et là-bas ce sont 858 salariés supplémentaires qui sont impactés.
Et je peux vous annoncer grâce à ma super boule de cristal que ce n’est que le début d’une nouvelle vague monumentale de fermetures d’usines liées au secteur… automobile.
Comme “notre maison brûle” ce qui est le dernier mantra à la mode, depuis que celui qui prononçait cette phrase est mort (Jacques Chirac), il faut éradiquer la voiture. Trop polluante, trop lourde, il faut la taxer encore et encore…
Il commence à s’en vendre sérieusement moins, et personne ou presque, ne veut acheter de voitures 100% électriques.
Bref, les gens préfèrent changer leurs usages que devenir les heureux propriétaires de véhicules à batteries…
Donc, logiquement, en saccageant l’industrie automobile, il faut évidemment s’attendre à une forte dégradation de l’emploi dans cette filière partout en Europe.
Ce n’est que le début, et la belle “transition” écolo et énergétique, va inévitablement s’accompagner d’une nettement plus douteuse transition de l’emploi pour des dizaines de milliers de personnes.
Oui il faut en finir avec le tout bagnole, mais…
Il faut penser la transition dans toutes ses composantes. Le niveau d’emploi – compte tenu de son importance pour les régions, les territoires et les gens – ne doit pas être le grand oublié de cette transition énergétique.
La “transition énergétique” aura un effet désastreux sur l’emploi et c’est l’un des éléments qui, politiquement, va finir par la faire détester profondément par les populations.
Fin du monde contre fins du mois…
Le débat n’a pas fini de faire hurler.
Charles SANNAT
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Source Le Figaro ici
