Je vous offre l’ensemble de mes billets, pour élargir l’étendue de vos réflexions et ainsi augmenter le « champ des possibles », notamment sur le plan de votre patrimoine. Le fait de citer divers auteurs, parfois (souvent) politiquement incorrects, et généralement peu ou pas cités par les « grands médias », ne signifie pas pour autant que j’approuve la vision qu’ils développent. Étant parfaitement conscient que les avis et positions que j’exprime dans mes billets sont l’expression de ma vérité, je vous donne l’accès à mes diverses sources d’informations, afin que vous soyez en mesure d’avoir une appréciation éventuellement différente de la mienne et ainsi construire VOTRE vérité. La seule qui vaille à mes yeux.

Géopolitique

Ce ne sont évidemment pas les seuls, mais j’ai décidé de faire un focus sur quatre acteurs, dans le cadre de la recomposition multipolaire du monde de demain : la Chine, la Russie, les États-Unis d’Amérique et l’Europe.

La Chine
  • Pour développer sa puissance sans « faire peur » au reste du monde, elle a joué la carte du réseau, en étant une des constituantes des BRICS dont elle est maintenant le principal moteur avec la Russie. Dès 2018, elle ne tardera pas à abandonner ce « paravent » pour avancer SES pions plus ouvertement sans trop apeurer. À cet égard, la perception européenne sera intéressante à observer : rester dans la ligne atlantiste et la vision américaine du monde, ou bien s’émanciper et acquérir un poids plus significatif dans le Nouveau Monde multipolaire qui se met en place.
  • Ayant le temps pour elle, la Chine a entrepris de constituer un vaste réseau avec une logique de zones, comme l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) acceptant la présence en son sein de certains de ses anciens « ennemis » (Vietnam, Japon, Corée du Sud, Philippines) en faisant là preuve d’un grand réalisme.
  • En 2018, elle continuera, notamment avec la poursuite de sa chère « Route de la soie ». Ce sera une occasion pour l’Europe de décider de son « désarrimage » avec les États-Unis… Ou pas !!!
  • Le yuan a intégré le 1er octobre 2016 le cercle très fermé des principales monnaies de réserve internationale, au sein des droits de tirage spéciaux (DTS). C’est l’unité de compte du FMI. Avec un poids de 10,92 % de l’ensemble des 5 devises du DTS, le Yuan en est la 3e composante, devant le yen et la livre. Cette première marche étant franchie, la Chine a l’ambition d’être plus présente comme monnaie de référence mondiale. Il faut garder à l’esprit que depuis 2015, la Chine achète son gaz à la Russie en la payant… en yuan. Cette monnaie de fait (pétroyuan) a pour objectif de concurrencer les autres échanges mondiaux de pétrole payés en dollar (pétrodollar). Je pense que 2018 verra un développement important des transactions mondiales de pétrole payées en « pétroyuan ». Je pronostique surtout que celui-ci deviendra « pétroyuan-rouble » ou un nom plus « chantant » et qu’il remplacera le pétrodollar à brève échéance.
  • En 2018, la Chine continuera de vendre massivement ses devises étrangères (principalement ses obligations en dollar) pour les transformer en yuan afin de « peser », le moment venu, sur la composition du panier multidevise (comme l’est l’euro) de la future monnaie mondiale qui, assurément, remplacera dans quelques années l’actuel « roi dollar ». En décembre 2016, le billet vert ne représente plus que 22,4 % du total de ses devises étrangères, alors que les monnaies régionales ont vu leur part augmenter.
  • Elle continuera aussi à « faire son marché », notamment en Europe, avec l’achat de sociétés et d’infrastructures (comme l’aéroport de Toulouse en 2015) en payant en dollars, faisant ainsi d’une pierre deux coups.
  • Je pense qu’en 2018, elle continuera d’amasser de grandes quantités d’or physique, son objectif étant d’assurer rapidement la crédibilité du yuan en le rendant convertible en or. D’une monnaie « secondaire », celui-ci deviendra alors LA seule monnaie convertible en or. Pour aller plus vite, la Chine s’appuiera davantage sur les BRICS dont elle est le principal moteur avec la Russie. Il faut garder à l’esprit que la Chine, la Russie et l’Inde sont les plus gros détenteurs d’or physique.
  • Forte de toutes ces reconnaissances internationales, j’anticipe que la Chine va, en 2018, davantage mettre en avant sur la scène mondiale les avis de son agence de notation « DAGONG», jusqu’à maintenant discréditée par le monde de la finance occidentale. Celle-ci a été créée en 1994 pour proposer une alternative à l’oligopole des agences de notation américaines que sont Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch Ratings.
  • La Chine cherche à tout prix à éviter une confrontation armée avec l’Amérique. À mon sens bien qu’improbable en 2018, celle-ci ne me semble pas totalement exclue et notamment en mer de Chine, tellement une partie des généraux US et le complexe militaro-industriel sont « prêts à faire feu sur tout ce qui bouge ».
La Russie
  • Pour les mêmes raisons que la Chine, la Russie a « joué » la carte des BRICS afin de pouvoir un jour pleinement exister économiquement sur le plan international. Elle aussi aidée par un régime politique autoritaire, elle est en cours de réalisation de cet objectif. En effet, malgré le blocus économique et la campagne de russophobie orchestrée pas les USA, (l’affaire ukrainienne, de Crimée, de Syrie…) avec l’aimable complicité de l’Europe, qui n’a toujours pas compris les conséquences économiques néfastes que cela lui occasionne, diminuant aussi sa crédibilité politique mondiale, la Russie « tient toujours». Mieux, elle acquiert une position diplomatique et militaire de premier plan.
  • L’Égypte, historiquement alliée inconditionnelle des États-Unis, a changé de camp et s’est alliée à la Russie depuis la prise du pouvoir par le président al-Sissi. Les relations de la Russie avec les pays du continent africain se renforcent. Elle ne cesse d’augmenter son influence économique avec son poids dans les échanges mondiaux de pétrole, sa participation active à « la Route de la soie » chinoise, son implantation en Afrique.
  • Selon la Commission économique eurasienne (EEC), organisation économique internationale organisant depuis 2011 un marché commun dans les pays membres (Bélarus, Kazakhstan, Kirghizistan, Fédération de Russie, Tadjikistan, Ouzbékistan), l’Afrique a été la seule région à avoir augmenté son chiffre d’affaires avec la Russie en 2016, contrairement notamment à l’Union européenne. Vingt-huit des 55 pays africains affichent un commerce croissant avec la Russie. La plus grande partie (10,1 milliards de dollars) a été réalisée par quatre pays, dont l’Égypte (4,16 milliards de dollars), l’Algérie (3,98 milliards de dollars), le Maroc (1,29 milliard de dollars) et l’Afrique du Sud (718 millions de dollars). En 2018, nul doute que ces montants vont sensiblement augmenter et que de nouvelles dettes africaines seront annulées.
  • Parallèlement, comme la Chine, la Russie continue, pour les mêmes raisons que son grand voisin, à accumuler de l’or physique. J’anticipe que 2018 verra encore s’accentuer ce mouvement.
  • Ses succès militaires et diplomatiques dans le cadre de la guerre de Syrie renforcent la réputation de Moscou et incitent d’autres pays en cours de développement à rechercher son amitié et sa coopération, comme récemment le Soudan qui a demandé au président russe « la protection contre des actes d’agression provenant des États-Unis ».
  • La Russie a réussi le tour de force de « récupération » de la Turquie dans sa zone d’influence. En 2018, elle pourrait bien tirer parti des récentes « maladresses » de l’OTAN vis-à-vis de la Turquie en incitant le président ERDOGAN à sortir de l’alliance atlantique, ce qui signifierait son rapide effondrement et une situation « compliquée » à gérer pour l’Europe.
  • Comme abordé dans la partie consacrée à la Chine, la Russie est étroitement liée à la monnaie de paiement du pétrole entre ces deux pays. L’acceptation par l’Europe de cette nouvelle monnaie en remplacement du pétrodollar pour acheter le gaz russe signerait une prise de position claire en termes d’émancipation économique vis-à-vis de son tuteur américain.
  • 2018 me semble devoir être, comme pour la Chine, l’année de la «visibilité mondiale » de l’agence de notation « Universal Crédit Rating Group », créée en 2013 par les principaux membres des BRICS et… du Portugalayant comme président du comité de conseil international un certain… Dominique de Villepin !!

Les États-Unis d’Amérique

  • Comme je l’ai rappelé, les accords de Bretton Woods du 22 juillet 1944 ont mis en place le système monétaire international encore en vigueur aujourd’hui. Pour résumer : c’est la prééminence du dollar qui lui seul est indexé sur l’or physique (35 dollars l’once d’or fin), les autres monnaies étant, elles, indexées sur le dollar. Le « billet vert » devient ainsi « la monnaie du monde », création des deux institutions que sont le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM).
  • Aujourd’hui, les bons du trésor américain (T-bonds), toujours jugés comme sûr, sont la pierre angulaire du marché obligataire mondial. En cette fin d’année 2017, l’oncle Sam nous refait le coup de la falaise fiscale et augmente à chaque fois le plafond de la dette fédérale. Pourtant, je persiste à penser que les USA ne sont et ne seront pas de sitôt en capacité de rembourser une dette de plus de 20 000 milliards de dollars, soit plus de 100 % de leur PIB.
  • Léger retour en arrière. Empêtré dans le coût sans cesse grandissant de la guerre du Vietnam, le 15 août 1971, le président NIXON annonce à la télévision que le dollar n’est plus indexé sur l’or et devient donc une monnaie « flottante ». John BOWDEN CONNALLY, alors secrétaire au Trésor (équivalent de notre ministre des Finances), annonce à ses homologues européens une dévaluation du dollar entre 15 et 20 % d’une manière pour le moins « directe » : « Le dollar, c’est notre monnaie, mais c’est votre problème. » Comme quoi, l’arrogance américaine ne date pas de Donald TRUMP.
  • La différence c’est qu’aujourd’hui, il n’y a plus de marges de manœuvre et les autres grands pays, avec 63 trillions de dollars, sont TOUS déjà surendettés. Les États-Unis vont-ils faire défaut en 2018 ? Je ne le pense pas, mais je vous rappelle qu’il n’y a pas si longtemps, le Brexit et l’élection de Donald TRUMP étaient totalement IM-PEN-SA-BLES aux yeux des « spécialistes ». Il faut aussi garder à l’esprit que le président TRUMP est fantasque et qu’il a quand même clairement affiché pendant sa campagne sa volonté de renégocier la dette publique US s’il le fallait. « J’emprunterais, sachant que si l’économie se crashe, on pourrait négocier. Et si l’économie va bien, c’est bien. Donc, on ne peut pas perdre. » L’idée d’une « restructuration » au moins partielle de la dette américaine étant « dans l’air », il gagne ainsi un moyen de pression.

  • L’Amérique est très malade, contrairement aux affirmations de sa presse aux ordres. Cela est devenu visible à l’occasion de la dernière élection de son président. Elle est socialement profondément déchirée pour longtemps et bien malin est capable de dire quel camp détruira l’autre en 2018. Les démocrates n’ont toujours pas accepté « d’avoir perdu ».
  • Sur le plan économique, encore plus qu’en France, la classe moyenne se fait laminer. 78 % des salariés vivent d’un chèque de paie à l’autre. Le réel taux de chômage est bien loin des chiffres officiels. En 2018, il ne faut pas s’attendre à une amélioration de cette situation quand le nombre d’Américains sans logis augmente de façon aussi importante.
  • La véritable hystérie russophobe qui sévit depuis l’élection de Donald TRUMP n’a pas fini de faire des ravages… Inattendus. L’affaire qui est en cours de « sortie » dans une partie de la presse aux USA est É-NOR-ME : il semblerait qu’un véritable « coup d’État » pour faire gagner à tout prix Hillary CLINTON aurait été organisé par rien moins que le FBI, la CIA, le parti démocrate et l’ex-président OBAMA ainsi que sa ministre de la Justice Loretta LYNCH. Ce complot aurait continué une fois l’élection passée, le but étant d’obtenir la destitution du président TRUMP pour collusion avec l’ennemi que serait la Russie de Poutine. Les investigations journalistiques prospèrent et je n’ai nul doute sur le fait que les élections de mi-mandat de 2018 seront l’objet d’affrontements encore plus durs que ce qui s’est passé en 2016.

L’Europe

  • L’Union européenne, telle que définie par le traité de Maastricht en 1992, est « cliniquement morte » depuis le Brexit, même si ses institutions sont toujours là. L’Allemagne, un des « moteurs » de l’Europe, est « en panne » depuis les dernières élections législatives. J’anticipe que si de nouveaux attentats surviennent outre-Rhin (il serait surprenant que cela n’arrive pas), la montée du parti eurosceptique « Alternative pour l’Allemagne » (AfD), évidemment qualifié d’extrême droite par notre « déconneur » national, Le Monde, qui s’arroge le titre de « Maître es fiabilité » de l’information, sera spectaculaire.
  • À propos d’extrême droite, il faut prendre conscience d’un fait politique majeur, bien qu’occulté par « l’hibernation » du front national (FN) en France, réside dans l’inexorable montée de l’extrême droite au niveau des États et donc du parlement européen lors des élections de 2019. Le mécanisme est simple : une force politique structurée au niveau transeuropéen (présentant liste et programme commun dans plusieurs pays de l’UE) devient automatiquement un groupe parlementaire dominant au Parlement européen, même si elle n’obtient qu’un faible score au niveau national. Marine Le Pen va « revenir » là où on ne l’attend pas… Dans un groupe parlementaire majoritaire au parlement européen, du fait que l’extrême droite est un des rares courants politiques qui est très organisé au niveau transeuropéen.
  • Une des conséquences du récent Brexit est une réappropriation par les États des institutions européennes. Je ne serais donc pas surpris qu’en 2018, la Banque centrale européenne (BCE) perde son indépendance du fait d’une reprise en main du « plus fort » qu’est l’Allemagne. En effet, la fin du « règne » de son gouverneur, Mario Draghi, me semble avoir été actée lorsque celui-ci, pour prendre la suite du QE américain, s’est lancé massivement dans les rachats d’actifs à la très grande réprobation de l’ensemble des institutions allemandes. Elle pourra même risquer de mettre fin à la « solidarité » intracommunautaire, avec la naissance d’un « Euroland à plusieurs vitesses ».

Démocratie

Il est navrant de constater que dans la majorité des démocraties actuelles, les femmes, bien que présentes, sont trop peu « mises à la Une ». J’ai donc décidé de le faire dans ce billet… Parce qu’« elles le valent bien » et sont, à mes yeux, la promesse d’un profond changement de gouvernance.

Les femmes
  • Incontestablement, depuis quelques dizaines d’années, la « montée en puissance » des femmes dans la vie publique et politique est une tendance lourde. Il faut aujourd’hui se souvenir des « paroles fortes » prononcées le 14 septembre 2016 par Éliane HOULETTE, alors procureure au jeune parquet national financier (PNF), dans son réquisitoire, à l’encontre de Jérôme CAHUZAC : « Dans l’exercice se vos fonctions, vous avez été ministre du mensonge. Vous avez sacrifié tous les principes par ambition et appât du gain. Vous avez flétri l’honneur de votre pays »… « Vous avez remboursé, c’est le minimum, mais vous avez tenté d’utiliser cela pour vous dérober à la justice. Ce qui n’a pas été réparé, c’est l’atteinte portée à ce pays, devenu la risée de l’Europe et du monde ». Surfant sur le succès mondial du film de Brian de PALMA en 1987, « Les incorruptibles », le Figaro Madame titrait récemment « Politique, finance, police : les nouvelles incorruptibles ».
  • Éliane HOULETTE avec son équipe de 15 magistrats traite les dossiers les plus sensibles (affaires Sarkozy, Balkany, Google..). Odile RENAUD-BASSO, en tant que directrice du trésor, pilote 1 450 fonctionnaires à Bercy. Première femme à la tête du Trésor, elle gère des dossiers brûlants, comme le Brexit, la dette de la France ou la lutte anticorruption à l’internationale.
  • La Commission européenne est particulièrement « fournie » en femmes à des postes clés : l’Italienne Federica MOGHERINI, aux affaires étrangères ; la Bulgare Kristalina GEORGIEVA au budget et aux ressources humaines ; la Slovène Alenka BRATUŠEK à l’énergie ; la Suédoise Cecilia MALMSTRÖM au commerce ; la Polonaise Elżbieta BIEŃKOWSKA au marché intérieur, l’industrie et l’entrepreneuriat ; la Danoise Margrethe VESTAGER à la concurrence ; la Tchèque Věra JOUROVÁ à la justice.
  • Est-ce un « retour de bâton » ou une évolution du monde politique ? Les portefeuilles qu’on qualifiait jusqu’alors caricaturalement de « féminins » comme l’éducation, la recherche, l’aide humanitaire et la santé, ont été attribués à des hommes 😉😉 😉.
  • Le moteur premier de toutes ces femmes, le désir d’action : « J’ai occupé des postes élevés, mais souvent dans des fonctions supports ou administratifs » explique Hélène CROCQUEVIEILLE, directrice générale des Douanes, qui pilote plus de seize mille agents. « J’ai eu envie de plonger dans l’action et l’opérationnel, d’ordinaire plus masculins. » Leur carrière, arrachée à force de travail et de pugnacité, les a psychiquement préparées à ces postes ardus : « Pour grimper, nous avons bataillé contre le machisme et affronté des coups bas », explique Margrethe VESTAGER. « Ces engagements développent intransigeance, rejet des compromissions, goût prononcé pour la transparence, haute exigence… pour nous comme pour les autres. Et surtout une allergie à toute forme de corruption. C’est le tempérament des pionnières. »
  • La soif de « têtes nouvelles », le « dégagisme » et la parité font que 2018 verra le nombre de femmes en responsabilité des affaires augmenter, pour le plus grand bien de tous.

Économie

  • Comme je l’ai souvent écrit, les deux « indicateurs vedettes » du monde politico-médiatique que sont le PIB et la croissance me semblent totalement obsolètes. La société évolue et nous ne sommes plus dans une période d’équipement de biens, mais dans une période de renouvellement qui, par définition, génère moins d’activités. Pour « garder intact » les profits ainsi qu’un taux de chômage « acceptable », beaucoup d’entreprises en sont à fabriquer du « moins solide », c’est-à-dire prendre en compte dans les process de fabrication l’obsolescence programmée. Obsolescence tant sur les composants employés qu’obsolescence « artificielle » en faisant croire au consommateur que son produit n’est plus « à la mode » ou mieux, n’est plus compatible avec les besoins « modernes » (exemple des claviers et souris de PC pourvus d’un câble et d’une prise USB que l’on ne trouve quasiment plus sur le marché, au profit de ces mêmes accessoires en version Wifi, qui ne génèrent pas de confort supplémentaire, mais nous « inondent » un peu plus de rayonnement électromagnétique dont, évidemment, « aucune étude scientifique » n’a prouvé la nocivité pour l’homme » !!! Autre exemple, avec la généralisation, dans les smartphones « dernier cri », du répondeur à commande vocale… Qui devient totalement inutilisable, pour peu que l’on soit dans une ambiance un peu bruyante comme une rue !!!! Dernier exemple en date : APPLE qui avoue « ralentir volontairement » le fonctionnement d’anciens modèles de ses smartphones !!!
  • Quand on veut comparer la richesse de plusieurs pays, le PIB n’est pas adapté du fait des devises différentes selon les pays. Une comparaison selon la parité de pouvoir d’achat (PPA) est beaucoup plus pertinente. Bien que datant de 2016, le classement suivant permet de juger différemment « qui est le premier »… Comme dit « Petit Gibus » dans La guerre des boutons « dans la vie, l’chef, c’est c’lui qu’a l’plus gros zizi »… ou l’plus gros PIB !!!

  • Pour ce qui est du chômage, que ce soit aux USA ou en France, les chiffres sont toujours « habilement présentés » pour qu’ils ne soient pas trop « politiquement incorrects ». Heureusement, pour qui souhaite une autre vision que l’officielle aux États-Unis, des médias alternatifs aident à décrypter et remettre les chiffres en perspective.

  • Dans le monde d’aujourd’hui où chacun est en quête « de gratuit sur Internet », quelles significations ont pour nous le « travail artisanal à l’ancienne », et la conséquence de sa disparition, l’augmentation du taux réel de chômage de la population de notre pays… Ou les conditions de travail de ceux qui ont « fabriqué » ce si cher iPhone X ??? Lorsque les offres de reprises ne permettent plus d’apprécier le « vrai prix » d’une voiture, ou quand on en est à « trois paires de lunettes pour le prix d’une »… Comment s’étonner que les indicateurs officiels « ne nous parlent plus » ?
  • Pour ce qui est de 2018 et des années à venir, je pense que le bénévolat, l’économie collaborative, le marché de l’occasion et du troc vont plus largement se développer. La notion de tri, de recyclage, de récupération, de réparation, de transformation, ainsi que la « réapparition » des emballages consignés (nos anciennes habitudes de rapporter les bouteilles vides en verre) sera de mise. Les initiatives dans le sens d’une vie plus économe des richesses de la planète sont déjà nombreuses, comme je vous en informe régulièrement. Elles se développeront d’autant plus que des entreprises commencent à comprendre qu’un mode de vie « sans gaspillage » permet de nouvelles sources de profits. Pour ces raisons, les notions « d’éthique », de « responsable » vont passer du slogan marketing actuel à une pratique effective.
  • Le phénomène de transformation du monde du travail va s’amplifier avec la montée en puissance de la robotisation des tâches et de l’essor de l’intelligence artificielle qui vont remettre en question beaucoup d’activités et de services. Plus que jamais, j’anticipe que ceux d’entre nous qui n’auront pas su prendre la mesure du changement de société actuellement à l’œuvre seront « broyés » par le système. Une des meilleures décisions à prendre pour 2018 me semble être de faire (ou de faire réaliser) l’audit de ses richesses, de toutes ses richesses. J’entends par là ses richesses humaines, ses capacités à examiner objectivement ses réelles capacités à se remettre en question. Il en découlera une source d’inspiration des actions à entreprendre pour « passer le cap » et affronter le monde de demain avec sérénité.

En guise de conclusion… Provisoire

Bien sûr, certains lecteurs attendaient des « vraies prévisions » relatives à la finance, la banque, le patrimoine… Je les renvoie aux différents documents habituellement réalisés par les « spécialistes », tel que le grand classique « Les prévisions-choc pour 2018 » de Saxo Bank.

J’ai fait un choix que j’assume, celui de me concentrer sur des thèmes qui me semblent d’autant plus importants qu’ils ne sont que très peu abordés, voire pour certains pas du tout, dans les médias qui sont consacrés au patrimoine.

Et pourtant, très loin d’être exhaustif (il m’aurait fallu beaucoup plus de temps et de pages), ce « regard différent » est indispensable à mes yeux, pour prendre conscience de l’ampleur des changements qui se déroulent sous nos yeux. Nous vivons la fin de l’ère de l’insouciance, où « tout était facile », où la question des ressources de la Terre qui sont, par nature, limitées, ne nous préoccupait pas. Un mode de vie, que dis-je, une civilisation se meurt en direct et nous n’entrevoyons pas de « suite ».

C’est la raison pour laquelle, à mon sens, nous avons, individuellement et collectivement, le devoir d’essayer de comprendre cette grande mutation planétaire. C’est la seule façon si nous voulons peser sur ce que sera le « monde de demain » si cher à Franck BIANCHERI. Notre futur et, encore plus, celui de nos enfants sera directement fonction de nos implications individuelles et des choix que nous ferons dès le 1er janvier 2018. Le temps où « tout venait d’en haut » est RÉ-VO-LU. Il est plus que temps de prendre notre avenir en main.

Je vous souhaite, mes amis, de passer de merveilleuses fêtes de fin d’année. Profitez de cette occasion pour dire à vos proches, et moins proches, combien vous les aimez. Il ne tient qu’à nous tous, IN-DI-VI-DUEL-LE-MENT que le 21e siècle se déroule sous le signe de l’amour.

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.