Il y a des images qui résonnent avec des propos et qui sont dévastatrices.

Il n’y a même pas 10 jours la ministre de la santé Anges Buzyn expliquait doctement face aux caméras, qu’il était totalement inutile d’aller acheter des masques chez son pharmacien puisqu’en substance cela ne servait à rien, ou à si peu.

10 jours après, c’est équipée de masque de protection dit FFP2 (masque de canards) qu’elle apparaît face aux caméras.

Loin de moi l’idée d’exiger de notre ministre de prendre des risques stupides. Disons simplement et accordons-nous sur l’importance et le poids de la parole publique dans des cas où la peur et la terreur se mêlent pour troubler au plus profond les gens confrontés aux virus. Il ne faut ni mentir, ni manipuler, ni inquiéter. Dire la vérité est aussi un des moyens à notre disposition pour lutter contre l’ennemi invisible. Les masques et les gants en font partie. Dénigrer ces outils fût une terrible erreur de notre ministre en termes de communication de crise.

ImageMais tout ceci n’est rien, par rapport aux mensonges éhontés de Pékin et à la terrible propagande qui accompagnent la toute aussi terrible répression et chasse aux infectés partout en Chine.

Mensonges, peur, surveillance généralisée : la chape de Pékin

« Fiabilité de la détection du virus sujette à caution, malades livrés à eux-mêmes, volonté de protéger son image, culture du mensonge… Les informations fournies par Pékin s’avèrent peu fiables.Mensonges, peur, surveillance généralisée : la chape de PékinIl ne fait plus de doutes que les chiffres de contamination au coronavirus en Chine sont sous-estimés par les autorités. Selon de nombreux témoignages recueillis par Libération et d’autres médias, beaucoup de malades se font refouler par les hôpitaux faute de personnel et de matériel, et rentrent chez eux où ils contaminent leurs proches. D’après le site chinois Caixin, «même les soignants qui ont des symptômes ont du mal à faire confirmer leur contamination». La sévérité des critères requis pour déclarer un cas de coronavirus a aussi été très critiquée : «La plupart des cas suspects ont reçu le vague diagnostic de « pneumonie virale ». Des médecins ont même reçu l’ordre de ne pas utiliser le mot « viral »», explique Caixin dans une longue enquête cosignée par 21 journalistes »

Radio Pékin ment, et bien évidemment, il sera bien inutile de venir crier aux « complotistes » ou aux « fake news », puisque bien évidemment, tout cela prospère avant tout sur le silence coupable et les mensonges volontaires d’autorités politiques dépassées, qui préfèrent sacrifier la vérité que d’assumer publiquement la gravité de la situation.

Charles SANNAT

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