« On va mettre en place un fonds d’indemnisation pour accompagner ceux qui ne sont pas assurés », a annoncé le chef de l’État, sans en préciser l’abondement.
Si je peux comprendre que l’on puisse vouloir répondre à la souffrance et à la détresse humaine de ceux qui n’ont pas souscrit une assurance pour le cas où tout aille mal quand tout allait bien, je ne partage pas du tout la philosophie d’une telle mesure.
Tout d’abord remettons juste les choses en perspective.
L’Etat n’a pas à se substituer aux polices d’assurance et payer les dégâts qui n’ont pas été assuré. C’est une question de responsabilité personnelle. Vous devez vous assurer et si vous ne le faites pas, c’est votre problème, pas celui de la collectivité.
Pour autant, bien évidemment ce principe simple et de bon sens que je viens d’écrire ne vaut que très partiellement dans un pays où… l’on déresponsabilise les gens dès leur plus jeune âge.
Par conséquent, avant de tirer à boulets rouges sur la proposition présidentielle il faudrait remettre les choses dans le bon ordre car je ne suis jamais favorable à ce que l’on prenne les gens et nos concitoyens en “traitres”.
Les règles du jeux doivent être toujours simples, claires, et connues de tous.
Il faut donc dire aux gens qu’à partir de maintenant ceux qui ne seront pas assurés… ne seront pas indemnisés.
Ensuite il faudra traiter le cas de tous ceux qui ne sont plus “assurables” quelles qu’en soient les raisons pour ne laisser personne au bord de la route.
C’est avec ces exemples de situation que l’on peut tous penser un système de responsabilisation individuelle et personnelle mais aussi accompagné un système de juste et nécessaire solidarité.
Le bon sens est toujours un sens de l’équilibre et de la justesse des choses.
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Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
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Charles SANNAT
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Source Le Figaro.fr ici