D’après le site Actu-orange.fr qui reprend une dépêche de l’AFP, il semblerait que les soldes d’hiver, bientôt terminés, n’auront pas permis de rattraper une fin d’année catastrophique en raison des « Gilets jaunes » !

Pour 66 % des commerçants, les ventes enregistrées sont « inférieures » à celles de l’année dernière en raison des manifestations des « Gilets jaunes » : « 84 % des commerçants estiment qu’elles ont eu des répercussions importantes ou très importantes sur leur activité. »

Pour les commerçants, on parle plus de soldes mais de « déconsommation ».

C’est bien à mon sens la déconsommation, c’est très vertueux, très développement durable et hyper écolo.

La seule manière efficace d’éviter un produit polluant c’est de ne pas le consommer !

Moins on consomme, mieux c’est, évidemment… Enfin, pas pour nos commerçants, ni pour notre État qui a un immense besoin de percevoir ses taxes, à commencer par la plus importante d’entre elles, la TVA.

Attention aux disparités géographiques… 

« Toutefois, ces chiffres masquent une forte disparité entre les formats de magasins : les chaînes spécialisées, largement implantées dans les centres-villes, enregistrent une baisse de 2,3 % », les manifestations s’y étant désormais déplacées, tandis qu’à l’inverse, « les chaînes de grande diffusion, principalement situées en périphérie, connaissent une hausse de 2,3 % », précise-t-elle.

Donc tout le commerce en boutique n’est pas touché de la même manière, et il est logique que les boutiques situées dans les zones de manifestation des Gilets jaunes souffrent forcément beaucoup plus que les autres.

De façon générale, les augmentations de charges, de taxes et d’impôts et les augmentations de prix de consommation courante dans un contexte de non-évolution des salaires les plus faibles (je parle des classes moyennes), la consommation ne peut que stagner désormais et baisser progressivement puisque les dépenses contraintes augmentent chaque année.

Il n’y a que les gros salaires à partir de 7 à 8 K€ nets par mois qui progressent, donnant l’illusion d’une augmentation moyenne des salaires. En réalité, les salaires progressent très peu quand ils sont compris entre 1 200 et 4 000 euros nets, ce qui représente la très grande majorité de nos concitoyens.

Charles SANNAT.

Source AFP via Actu-orange ici

Please complete the required fields.