Poker menteur et pas menteur, bluff et pas bluff, c’est après la sortie du ministre anglais qui disait que sans accord ce ne serait pas si grave puisque ce serait les règles de l’OMC qui s’appliqueraient, c’est au tour de l’Union européenne de faire monter les enchères avec une enquête qui vient d’être lancée concernant les avantages fiscaux accordés par Londres aux multinationales.
En effet, cette dépêche AFP nous apprend que l’UE “a ouvert jeudi une enquête sur un régime fiscal britannique qui favoriserait les multinationales, leur permettant de payer moins d’impôts au Royaume-Uni, une décision qui ressemble à “un signal” en pleine négociation sur le Brexit.
La Commission européenne, qui a fait de la lutte contre l’évasion fiscale l’une de ses priorités depuis l’arrivée fin 2014 du Luxembourgeois Jean-Claude Juncker à sa tête, a décidé de cibler cette fois le Royaume-Uni, après s’être attaquée aux avantages fiscaux accordés par le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique et l’Irlande”…
Vous remarquerez quand même, et je vous le fais noter avec toute la perfidie dont je suis capable, que le Luxembourg, grand paradis fiscal devant l’éternel, a bien peu de problèmes vu que Juncker est juste l’ancien Premier ministre luxembourgeois, ceci expliquant sans doute cela.
Nous avons donc affaire ici à un nouvel épisode du bras de fer anglo-européen dans le cadre des négociations et autres comptes d’apothicaires. L’idée de base c’est pourrir les Anglais et rendre aussi difficile que possible toute sortie envisagée de l’Union européenne, sinon, si c’est simple, facile et peu coûteux, cela risque de se reproduire et le phénomène de fuite de s’amplifier.
Charles SANNAT