Cela fait 50 ans que dans ce pays on nous explique qu’il faut construire sans cesse plus.

C’est faux.

Nous avons des millions de logements vacants sur tout le territoire il faut donc préciser cette affirmation.

Il faut construire plus dans les grosses villes dans lesquelles vont les gens qui quittent les campagnes.

Ok. Tout le monde a compris le phénomène d’exode rural et la vie devenant citadine.

Le travail était en ville et les usines aussi.

Mais depuis 20 ans, il n’y a pas du travail pour tous même dans les villes et beaucoup de gens qui se sont tellement éloignés de l’emploi qu’ils sont devenus inemployables. Pas inutile entendez-moi bien. Inenployables ce qui n’a strictement rien à voir.

Alors l’ancienne mamamouchette préposée au logement d’une ancien président et qui est présidente de l’USH continue avec les pensées affligeantes et les déclarations indigentes.

Crise du logement : « Ne pas faire de logements sociaux, c’est ne pas loger les personnes qui font vivre l’Ile-de-France », estime Emmanuelle Cosse

Il y a actuellement 783 000 demandeurs de logement social en Ile-de-France, soit deux fois plus qu’il y a dix ans, pointe la présidente de l’Union sociale pour l’habitat.

Sauf qu’il y a une autre manière de voir.

Un logement social n’est pas un droit absolu.

Celui qui ne travaille pas en région parisienne doit-il être logé en région parisienne ?

La réponse est clairement non !

La solidarité nationale ce n’est pas le droit d’être logé là où je veux.

Une infirmière qui travaille et ne peut pas trouver de HLM a proximité de son hôpital parce que les logements sociaux sont occupés par des gens qui ne travaillent pas devrait être évidemment prioritaire.

Après, la solidarité nationale juste, consiste à ne laisser personne dans la rue.

Il y a des HLM vacants dans l’Orne ou en Auvergne. Celui qui ne travaille pas depuis 5 ans, peut parfaitement aller habiter là où l’habitat n’est pas en tension, sinon, il retrouve un travail dans sa zone en tension, ou sinon, il va se loger dans le secteur privé, mais la solidarité nationale n’a pas à assumer ses choix de vie. Cela peut sembler dur, mais la réflexion est essentielle à avoir, et il existe plein de nuances possibles. Sans « virer » les gens qui occupent des logements, on peut décider que les HLM en zones tendues ne seront attribués qu’à des gens en activité et que les futurs retraités devront se faire affecter un logement en régions non tendues avec plusieurs choix possibles avant leur cessation d’activité par exemple.

Il n’y a pas à construire plus avec de l’argent que nous n’avons pas.

Il y a à mieux utiliser nos moyens et pour cela il faut redéfinir ce qu’est une « juste » solidarité.

Charles SANNAT

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Source France Info ici

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