On se prépare déjà un peu partout au prochain pic pétrolier lié, en particulier à l’effondrement (dans le secteur pétrolier on parle de « déplétion ») de la production saoudienne, dont tous les gros gisements peu coûteux à exploiter arrivent en fin de vie car un gisement de pétrolier n’est jamais éternel.

L’Irak, qui est un énorme producteur de pétrole, se met en ordre de marche pour profiter de ce qui sera vraisemblablement le dernier grand boom pétrolier avant le grand boum de la chute vertigineuse de la production mondiale et les conséquences économiques (et sociales) dramatiques que provoquera l’envolée des prix de l’or noir (d’où cette volonté de la transition énergétique).

Charles SANNAT

L’Irak, le second producteur mondial de pétrole après l’Arabie saoudite, compte accroître sa production de brut sur quatre ans. Selon les médias, le gouvernement du pays a adopté un plan approprié.

Le gouvernement irakien a approuvé dimanche un plan visant à augmenter la capacité de production de pétrole de 5 à 6,5 millions de barils par jour d’ici 2022, d’après un communiqué du gouvernement cité par des médias.

Le ministre irakien du Pétrole, Jabar al-Louaïbi, a annoncé en janvier que le pays pouvait actuellement produire environ cinq millions de barils de brut par jour.
Selon un accord conclu entre les 14 pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d’autres exportateurs dont la Russie, l’Irak doit produire près de 4,4 millions de barils par jour pour réduire les livraisons de pétrole et augmenter ainsi son prix.

D’après Reuters, l’Irak, le second producteur mondial de pétrole après l’Arabie saoudite, entend signer le 15 avril des contrats d’exploitation de 11 nouveaux champs pétrogaziers situés à la frontière avec l’Iran et le Koweït.

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