« L’inflation est repartie à la hausse en février aux Etats-Unis, comme le craignaient les responsables de la banque centrale américaine (Fed), et alors que le sujet du pouvoir d’achat est l’un des thèmes centraux de la campagne électorale.

La hausse des prix à la consommation a été de 3,2 % sur un an contre 3,1 % en janvier, selon l’indice CPI publié mardi par le département du Travail. Cela a déçu les analystes qui la voyaient rester stable.

Tirée par le logement, l’essence, ou encore les billets d’avion, la hausse des prix à la consommation s’accélère également sur un mois, à 0,4 % contre 0,3 %. C’est cependant conforme à ce qu’attendaient les analystes, selon le consensus de Market Watch.

La situation est un peu meilleure sur le front de l’inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie. Elle ralentit sur un mois, à 0,4 %, et ralentit sur un an, à 3,8 % contre 3,9 %. »

Vous remarquerez que le taux d’inflation, qui ne prend pas en compte les prix qui montent, monte moins que l’indice qui prend en compte les prix qui montent… Sinon la marmotte met aussi le chocolat dans le papier !

L’inflation sera profondément durable et structurelle parce que les facteurs inflationnistes sont devenus structurels. Démondialisation, relocalisations, transitions écologique, raréfaction des ressources, tout cela est profondément inflationniste et durablement.

Mon analyse est que l’inflation aura beaucoup de mal à descendre durablement sous les 3 % sans une récession forte.

Charles SANNAT

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