Comprenez moi bien. Je suis profondément pacifique et pour la paix. J’estime que l’emploi de la force est un « ultima ratio », le recours ultime. Mieux vaut de mauvaise paix que de bonnes guerres. Je pense que les intérêts vitaux de la France ne sont pas engagés en Ukraine, que Poutine n’arrive pas à envahir ce pays malgré des milliers de morts, alors la probabilité qu’il aille plus loin est proche de 0. Voilà la réalité de mon analyse. Je pense que nous n’avons rien à faire en Ukraine et que l’Ukraine doit rester dans la zone d’influence russe. Sauf que l’Europe se rêve en empire et en Etats-Unis d’Europe et que l’histoire nous enseigne que bien souvent pour ne pas dire tout le temps, les « nations », naissent de la guerre et sont enfantées par des massacres. Les Etats-Unis d’Europe ont besoin pour exister d’une menace commune voire même d’une guerre si nécessaire pour réussir ensemble quelque chose que l’on ne pourrait pas faire seul, pour mutualiser tout ce qui peut l’être des impôts aux dettes. La guerre contre la Russie est idéale pour faire avancer le fédéralisme européen.

Voilà ce que je pense.

Je pense aussi, que faire la guerre, n’est pas une simple figure de style.

Si le camarade commissaire Breton veut faire la guerre, alors il faut des mecs pour la faire, pas des couineurs qui veulent leur RSA, leur dose de « shit » récréatif hebdomadaire et qui revendique de pouvoir être xénogenre c’est-à-dire de se sentir par exemple licorne à crête rose (ou bleue on s’en fiche).

Si le camarade commissaire Breton veut passer en économie de guerre, alors il faut construire des usines nécessitant de l’énergie, et pas des éoliennes mais des grosses centrales nucléaires, il faut des cheminées qui fument et qui polluent en faisant plein de CO2 parce que la guerre c’est dégueulasse et c’est pas écolo. Il faut prendre sur les terres « agricoles » et s’asseoir sur la ZAN,  la zéro artificialisation nette.

Il faut forcer les gosses à refaire du sport et les sortir du canapé en interdisant Tik-Tok et les écrans.

Bref, vous voulez faire la guerre camarade commissaire Breton ?

Aucun problème.

Je vais vous dire comment la faire. Parce que je suis profondément pacifique camarade commissaire. Mais si je dois faire la guerre pour protéger les intérêts supérieurs de la France, nos intérêts vitaux (ce qui n’est pas le cas avec l’Ukraine) alors je le ferais totalement, complètement, intégralement.

Quand on fait la guerre, on ne la fait pas « un peu » avec des motions de « synthèse », du politiquement correct et des couineurs.

La guerre c’est dégueulasse, c’est une simplification très rapide d’une société complexe.

L’économie de guerre c’est s’asseoir sur les 40 dernières années de mollesse culturelle érigée en « exemple ».

Alors je vais vous dire camarade commissaire.

Dans une société qui m’explique qu’il ne faut pas mettre une fessée à un gosse, vous êtes sûr de perdre toutes les guerres que vous entreprendrez.

C’est aussi simple que cela.

Gagner une guerre c’est produire des obus et des armes, mais ce n’est là que des moyens.

Gagner une guerre camarade commissaire, c’est un état d’esprit. Une nécessité de sacrifice pour un objectif qui transcende ceux qui vont se faire trouer la peau.

Une société qui refuse une claque au cul à ses gosses, ne produit certainement pas des soldats.

En Russie, vous pouvez claquer votre sale gosse pour qu’il ne devienne pas une larve dans le canapé frottant son écran pour « swiper » sur Tik-Tok en regardant Aya Nakamura (je me fiche de aya nakamura malgré sa popularité, condamnée pour violences en 2022) ou je ne sais qu’elle autre influenceuse débile, illettrée et articulant des onomatopées en s’exprimant avec des hiéroglyphes appelés « émoticones ». Au passage, pour écouter ce qui ressemble le plus à Edith Piaf, chanté par une femme issue de la « diversité » (pour cocher les cases politiquement correcte de rigueur) vous avez Barbara Pravi née de parents français d’origine serbe et iranienne (ce dont je me fiche totalement quand j’écoute ses chansons et le reste du temps aussi), mais je le fais exprès pour montrer au camarade commissaire qu’on ne gagne pas une guerre en passant du temps sur des âneries idéologiques.

Réveillez vous camarade commissaire politique.

Si vous me demandez de mener une guerre, je la mène pour la gagner.

Nous n’avons pas qu’un problème d’obus.

C’est tout le reste qui pose problème camarade commissaire.

On ne gagne pas une guerre avec des bataillons de xénogenres à crêtes bleues ou avec des régiments de LGBT mais avec les « poilus » de 14/18. Et dites-moi gros malin, pourquoi qu’on les appelait les poilus en 14 ? Hein ? Pourquoi on les appelait pas les licornes à crêtes bleues dans les tranchées de Verdun ? Hein ? Gros malin ? Et ne venez pas me dire que je suis contre les LGBT et les xénogenres… je m’en fiche totalement, chacun faisant ce qu’il souhaite et cherchant le bonheur comme nous le pouvons, vous n’aurez chez moi aucun rejet de personne… mais juste de la cohérence et du pragmatisme. Gagner une guerre nécessite un état d’esprit… guerrier. Sinon, on ne fait pas la guerre (ce qui me va très bien et ce qui a très nettement ma préférence).

Allez, il faut que je vous laisse, il faut que je fasse le tri de mes poubelles jaune, marron, verte et noire, et que j’apporte mon petit seau de compost dans la colonne à compost collective. Tu comprendras peut-être que ta guerre attendra et que surtout… tu la perdras.

C’est pas une question d’obus. C’est une question d’état d’esprit général…

Mais quand on n’a pas d’obus et qu’on est obtu… ça donne ça…

A propos de compost, je précise quand même, qu’en cas de guerre, ce n’est pas les rations de combat qui sont compostées ou recyclées.

Non.

C’est vos gosses, vos fils qui seront compostés dans des fosses communes.

N’oubliez jamais cela avant de parler de guerre.

C’est pas vos épluchures qui seront compostées.

C’est vos gosses, vos fils qui seront compostés dans des fosses communes.

Charles SANNAT

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