C’est encore le bal des faux-culs pris le doigt dans le pot de confiture!
Il n’y a aucune surprise, ce que fait Ikéa toutes les grandes entreprises le font. Ce n’est pas de la fraude fiscale mais de la “fuite fiscale” comme on dit en politiquement correct actuel.
Il n’y a là rien que de très légal bien que parfaitement immoral. Les entreprises profitent des conventions fiscales entre pays pour aller se faire imposer là où c’est le moins cher. Je rappelle à toutes fins utiles que le président de la Commission européenne n’est autre que l’ancien président d’un pays (le Luxembourg) dont l’activité première consiste à permettre aux grandes multinationales du monde de ne pas se faire imposer là où elles réalisent leur chiffres d’affaires ce qui serait évidemment l’approche la plus pertinente. Si telle société fait 1 milliard de bénéfices en France alors elle est imposée en France pour la partie des bénéfices réalisée dans notre pays.
La Commission européenne va donc faire semblant de s’agiter pour surtout ne rien faire car la Commission est là pour permettre aux intérêts mondialistes de faire encore plus de profits, la Commission sert les multinationales, pas les peuples. Rien ne changera donc, nous aurons juste droit à une séquence d’enfumage par des faux-culs dont le travail est soumis aux lobbys et aux intérêts privés.
Ce qu’a fait Cahuzac est lamentable, MAIS jamais, la fraude de tous les Cahuzac de France n’arrivera à la cheville de la “fuite fiscale” qui est en réalité une facette du dumping fiscal qui est lui-même la conséquence de la politique menée par les institutions européennes.
Charles SANNAT
La Commission européenne va vérifier les messages, qui prétendent que le détaillant de meubles suédois IKEA fraude le fisc en Europe depuis plusieurs années.
Le Parti vert européen a publié le 12 février un rapport, indiquant que le détaillant suédois a utilisé des échappatoires fiscales aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg et, durant six ans, a évité de payer des impôts d’un montant d’un milliard d’euros.Selon le quotidien britanniqueFinancial Times, IKEA a refusé de commenter le rapport en indiquant n’avoir pas vu le document. Dans le même temps, la société a annoncé avoir payé 822 millions d’euros d’impôt sur les sociétés au taux de 19% en 2015, et 700 millions de diverses autres taxes.
Il s’est avéré en novembre dernier, que le Parlement européen s’en prenait aux transactions fiscales d’IKEA en Europe.
En outre, début décembre, la Commission européenne a ouvert une enquête formelle contre la filiale luxembourgeoise de la chaîne de restauration rapide américaine McDonald’s en lien avec le contournement du fisc. Les privilèges accordés à Amazon au Luxembourg et à Apple en Irlande ont également suscité le plus vif intérêt de la part des responsables européens.Auparavant, l’Union européenne avait annoncé lancer une offensive contre les tentatives de contournement du fisc. En octobre dernier, la commission avait ordonné au gouvernement néerlandais de récupérer une trentaine de millions d’euros d’arriérés d’impôt auprès de Starbucks et au Luxembourg de faire de même avec Fiat Chrysler Automobiles.