Alors que l’État français, financièrement à bout de souffle, commence à réduire un peu ses dépenses, ce qui évidemment engendre quelques couinements de douleur de toutes celles et ceux qui dépendent de la dépense publique – et que je ne critique pas, simplement, je préviens, j’avertis, je mets garde. Un État qui n’a plus de sous… eh bien il n’a plus de sous. Et cela finit par se voir et se…. ressentir !

Bref, dans les cartons donc, pour trouver quelques centaines de millions d’euros qui ne changeront rien à la donne de nos dépenses et de notre dette, nous raclons les fonds de tiroir dans lesquels se trouvent la Française des jeux.

La FDJ est un petit bijou de rentabilité pour l’État qu’il est bien inutile de transférer dans des mains privées qui seront très heureuses d’encaisser sans le moindre risque leur petite quote-part des bénéfices plantureux de la Française des jeux.

Pourtant, tout ceci n’est pas sans poser quelques menus problèmes de contrôle aussi bien sur les questions de « moralité » du jeu, de la dépendance et de l’addiction notamment du jeune public, sans oublier enfin les possibilités de blanchiment… Autant dire que privatiser la FDJ est une bien mauvaise idée, mais cela se fera quand même, entre affairisme, corruption, conflits d’intérêt ou encore besoin d’argent frais pour équilibrer des budgets mal en point.

Tout cela est pathétique et c’est, encore une fois, l’intérêt général qui est bradé dans une vision très court-termiste des choses. Une privatisation évidemment à refuser !

Charles SANNAT

Source Valeurs Actuelles ici

 

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