Voici la traduction rapide de cet article paru sur le site du bureau du budget du Congrès américain (CBO).

Les déficits prévus sont colossaux. La dette s’élève à plus de 28 500 milliards de dollars et oui!!

Considérable.

Rien ne semble pouvoir infléchir cette tendance, même dans les prévisions.

Pour avoir de la croissance il faut structurellement produire toujours plus de dettes.

Quand vous lisez ces prévisions et que vous regardez ce graphique, il y a peu de chance que le système actuel perdure car cela n’est pas tenable.

Les Américains sont des pragmatiques. Quand ils commencent à perdre la partie… ils changent les règles du jeu!

Tout simplement.

Charles SANNAT

Comme chaque printemps, le bureau du budget du Congrès a mis à jour les prévisions budgétaires de base publiées au début de l’année.

Si aucune autre loi qui aurait une incidence sur le budget fédéral n’est promulguée cette année, le déficit fédéral total pour l’exercice financier 2019 sera presque identique à celui estimé par l’agence en janvier 2019, selon les prévisions du CBO. Si les lois en vigueur restaient inchangées, le déficit augmenterait en termes nominaux jusqu’en 2029 et représenterait une part beaucoup plus grande de la production du pays (produit intérieur brut ou PIB) que sa moyenne des 50 dernières années, estime CBO.

En conséquence, la dette détenue par le public augmenterait considérablement par rapport à son niveau déjà élevé.

Des déficits croissants devraient faire augmenter la dette

Les recettes et les dépenses devraient augmenter jusqu’en 2029, mais l’écart entre elles devrait persister, ce qui entraînerait des déficits importants et une dette croissante.

Selon les estimations de CBO, le déficit actuellement projeté pour 2019, soit 896 milliards de dollars, passerait à 1 300 milliards de dollars en 2029. Toutefois, les dépenses en 2029 sont affectées par les décalages dans le calendrier de certains paiements fédéraux. Sans ces transferts, le déficit projeté en 2029 serait de 1,4 billion de dollars (1400 milliards de dollars).

Par rapport à la taille de l’économie, les déficits projetés par le CBO représenteraient en moyenne 4,3% du PIB sur la période 2020-2029. Hormis la période qui a immédiatement suivi la Seconde Guerre mondiale, le déficit moyen n’a été aussi important pendant tant d’années après la récession de 2007-2009. Au cours des 50 dernières années, les déficits ont représenté en moyenne 2,9% du PIB (voir la figure ci-dessous).

Des déficits projetés toujours élevés entraîneraient une croissance significative de la dette détenue par le public. En vertu de la loi en vigueur, le gouvernement fédéral devrait emprunter 12 000 milliards de dollars supplémentaires de fin 2018 à 2029, portant la dette publique à 28 500 milliards de dollars, ou 92% du PIB, d’ici la fin de la période, en hausse de 78%.

Au-delà de 2029, si les lois en vigueur restaient en vigueur, les déficits augmenteraient, ce qui porterait la dette à son plus haut niveau de l’histoire du pays. Ces importants déficits seraient dus au fait que les dépenses – en particulier pour la sécurité sociale, l’assurance-maladie et les intérêts sur la dette – augmenteraient régulièrement en vertu de la législation en vigueur et que les recettes ne suivraient pas la croissance des dépenses.

Les changements depuis janvier sont relativement faibles

CBO prévoit actuellement un déficit de 896 milliards de dollars pour 2019, soit seulement un milliard de moins que le déficit prévu en janvier. La prévision de déficit cumulé pour la période 2020-2029 a diminué de 249 milliards de dollars (ou 2%), principalement en raison d’une réduction des dépenses de 333 milliards de dollars, partiellement compensée par une réduction de 84 milliards de dollars des revenus.

Les prévisions budgétaires actualisées du CBO sont basées sur les mêmes prévisions économiques que celles établies par l’agence pour son niveau de référence de janvier 2019, et la législation adoptée depuis janvier n’a eu qu’un effet modeste sur les totaux budgétaires pour la période 2019-2029.

Le CBO n’a pas complètement mis à jour ses prévisions de base des revenus pour ce rapport mais compte le faire plus tard cette année. Ainsi, la réduction du déficit cumulé découle en grande partie de modifications techniques qui ont abaissé les prévisions de l’agence en matière de dépenses pour les dépenses obligatoires et les intérêts nets.

Source CBO ici

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